Le plan Paulson "carrément fasciste" d'après L. LaRouche

Publié le par sceptix

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LaRouche : Plan Paulson « carrément fasciste »
24 septembre 2008 - 20:59

 


24 septembre 2008 (Nouvelle Solidarité) – En prenant connaissance plus en détail du Plan Paulson, et tout particulièrement sa section 8 qui accorde au secrétaire au Trésor un pouvoir décisionnaire parfaitement dictatorial, Lyndon LaRouche a qualifié ce renflouement de « carrément fasciste » et a ajouté que « le peuple américain ne tolérera jamais ça ». « Les américains se font escroquer et j’ose espérer qu’il ne vont pas le prendre gentiment » a-t-il dit.

Depuis le début de la semaine, certains ont osé appeler cette escroquerie par son nom. Dans le New York Times de mardi, sous la plume de David Brooks, la parole était donnée aux critiques du plan Paulson. Pour William Greider, « si avec ça Wall Street s’en sort, ce sera une escroquerie historique envers le peuple américain ; la récompense pour les méchants, les dégâts et la douleur pour les victimes ». Pour Christopher Wallen de Institutional Risk Analytics, « l’accueil joyeux des congressistes démocrates au dernier plan de renflouement massif par Paulson ressemble affreusement à une nouvelle fête entre le gouvernement unipartiste de Washington et les opérateurs de marché des banques d’investissement ». Ce à quoi Brooks ajoute, « si vous vouliez donner un nom à cette approche, il faudrait choisir l’expression de l’économiste Arnold Kling ‘Corporatisme progressiste’. Nous n’entrons pas dans une phase où le gouvernement reste en arrière et regarde les éclats tomber. Nous n’entrons pas dans une ère où le gouvernement s’en prend aux puissants au nom du peuple. Nous entrons dans une ère d’establishment érudit dans laquelle le gouvernement agit pour créer un cadre stable, et souvent oligarchique, pour l’aventure capitaliste. » Quelques heures après la publication de cet article, Arnold Kling a lui-même écrit sur son blog « ‘corporatisme progressiste’, j’imagine que ça passe mieux que fascisme libéral ».

En effet, il y a plus de 30 ans, Lyndon LaRouche mettait en garde contre les dangers du « fascisme à visage démocratique » et montrait du doigt les intérêts de David Rockefeller, architectes de ce fascisme. Aujourd’hui, ces mêmes intérêts sont derrière les manigances corporatistes, par exemple avec les « partenariats publics-privés » que promeuvent Felix Rohatyn et ses clones, la directrice de la Fondation Rockefeller Judith Rudin, le maire de New York Michael Bloomberg et le gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger.

« Ce sont tous des fascistes, dans la tradition classique du corporatisme, a fait remarquer LaRouche, particulièrement Félix Rohatyn. Je ne sais pas pourquoi il n’y a pas plus de gens ayant le courage de dénoncer ce phénomène pour ce qu’il est : carrément fasciste. Peut être sont-ils effrayés que le peuple américain les accueille tôt ou tard avec des piques ».

 

 

 

 
 
Les hedge funds s’offrent les députés européens
24 septembre 2008 - 15:36

 


24 septembre 2008 (Nouvelle Solidarité) – En mai 2008, Poul Nyrup Rasmussen, le président du Parti socialiste européen (PSE) a publié un rapport invitant la Commission de Bruxelles à légiférer sur les fonds d’arbitrage (hedge funds) et les fonds de capital-investissement (private equity).

Après plus de 200 amendements déposés par le camp adverse et, comme le rapporte le quotidien financier Les Echos, après « un intense lobbying de la profession », les eurodéputés ont adopté hier en session plénière le rapport quasiment vidé de sa substance.

Alors que le rapport réclamait la mise en place d’un système d’enregistrement et d’autorisation unique au niveau européen, ce fameux « régulateur unique » que le chroniqueur du Daily Telegraph Ambrose Evans Pritchard considérait comme une menace contre la City de Londres, cette idée fut soigneusement évacuée du texte.

Autre scandale : si la première mouture du rapport demandait à la Commission de limiter la part de la dette que comportent les effets de levier (Leverage Buy Out ou LBO’s), la version finale suggère simplement d’éviter « que son montant ne soit excessif… »

Malgré tout, rapporte Les Echos, le rapport demande « que les fonds de capital-investissement et les hedge funds soient soumis à des exigences minimales en termes de fonds propres et qu’ils soient tenus de divulguer aux autorités comme aux investisseurs une série d’informations sur leur exposition à l’endettement, la provenance et le montant des fonds collectés, la rémunération de leurs dirigeants ou encore l’identité de leurs principaux actionnaires. »

L’exigence de ce brin de régulation a pourtant suffi pour mettre le commissaire européen au Marché européen, l’irlandais Charlie McCreevy, dans tous ses états.

Au moment où la planète entière, constatant le désastre actuel, exige qu’on soigne la « finance folle », et alors que même Nicolas Sarkozy pointe du doigt les hedge funds, le commissaire européen s’est exclamé : « Je ne crois pas nécessaire, à ce stade, de traiter les ‘hedge funds’ et les fonds de capital-investissement de la même manière que le secteur régulé ».

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LaRouche avait raison !

La plupart des prévisionnistes, experts, économistes, chroniqueurs économiques et autres commentateurs, qui nous chantent aujourd’hui en chœur que personne n’aurait pu prévoir la crise systémique actuelle, viennent enfin de démontrer, par cet aveu hors du commun, qu’ils doivent décidément changer de métier.

Nadine Oberhuber vient d’écrire dans le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) un article intitulé : « Effondrement ou sauvetage », relatant un scénario qui circule chez les économistes. Elle y affirme que « le coeur du système est menacé. Ce processus est en cours depuis longtemps et ne peut plus être arrêté. Lorsque Lyndon LaRouche, un adversaire du système financier, avançait cette thèse, tout le monde rigolait. Mais aujourd’hui, il y a aussi des économistes renommés qui le disent. »

Permettez-moi de vous présenter un autre scénario : ceux-là doivent commencer à rire jaune, et bientôt, ils ne riront plus du tout. De plus, Mme Oberhuber ferait bien de revoir sa grammaire, car elle a utilisé de façon erronée l’adverbe « aussi ».

En effet, parmi ceux qui, à travers le monde, ont une petite idée de ce qu’est l’économie réelle, Lyndon LaRouche est considéré comme l’économiste le plus renommé, celui qui, en fin de compte, a toujours vu juste dans ses prévisions, tandis que ceux qui faisaient la promotion du libre-échange se sont lamentablement plantés.

A la différence de ces idéologues, LaRouche n’élabore pas ses analyses en regardant dans une boule de cristal, mais en faisant appel à une méthode scientifique qui trouve ses racines dans les travaux de Leibniz, Riemann et Carey.

Je ne peux que recommander fortement à Mme Oberhuber, entre autres, de visionner la conférence internet de Lyndon LaRouche, enregistrée le 25 juillet 2007., où il prédit l’avenir du système financier trois jours avant qu’explose la crise des subprime.

 

 

 

 
 
 

le 22 septembre 2008

par Helga Zepp-LaRouche

Fondatrice et présidente internationale de l’Institut Schiller

Présidente du parti politique allemand BüSo (Mouvement des droits civiques-solidarité)

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Après la défaite de l’escroquerie Paulson vite un Nouveau Brettons Wood. Avec la défaite ce matin, du plan fasciste du secrétaire d’état au Trésor Paulson. Je vous invite à regarder mercredi 1 octobre 2008 à 19 h la conférence retransmise par internet de l’économiste et homme politique américain Lyndon H. LaRouche (www.larouchepac.com ) qui présentera son plan pour mettre en place une nouvelle architecture financière international type nouveau brettons Wood et permettre ainsi un avenir à notre civilisation. Nous sommes dans une période révolutionnaire, les choix politiques qui serons pris d’ici à la fin de l’année définiront notre avenir et celui de nos enfants.Alors entrez dans la bataille !David C.
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