Les banques par terre, Paulson à genou : un lundi noir inévitable
Dans son discours de Toulon, Nicolas Sarkozy a parlé de garantir les
économies des épargnants français.
Les dépôts des français dans les banques françaises sont garantis à hauteur de 70000 euros par personne (140000 sur un compte joint).
On n'imagine pas que Nicolas Sarkozy ait juste fait un effet de fausse
annonce avec quelque chose qui est déjà dans la loi ..
Alors pourquoi parler de ceci ?
Nicolas Sarkozy saurait-il quelque chose qu'il ne veut pas encore dire ?
Une banque française serait-elle sur le point de faire défaut ou faillite ?
Nicolas Sarkozy a-t-il commencé jeudi à préparer l'opinion en reportant la responsabilité sur les autres (les USA et les financiers)
et en préparant l'intervention de l'état ?
Eric Woerth sur France 2 hier soir a encore expliqué
le principe d'intervention de l'état
et
des explications de conseillers parlent du rôle
de pompier dévolu à la caisse des dépôts ..
lisez ca, vous comprendrez a quoi on doit s'attendre des lundi:
Les banques par terre, Paulson à genou : un lundi noir inévitable
27 septembre 2008 - 12:50
27 septembre 2008 (Nouvelle Solidarité) – Le tragique refus des
dirigeants mondiaux de s’inspirer immédiatement des solutions définies
depuis des décennies par Lyndon LaRouche et Jacques Cheminade, les
condamne à continuer ce que certains ont appelé « le grand cafouillage
», mais qui ressemble étrangement au Roi Lear de Shakespeare.
Il en est ainsi du grand plan « de sauvetage » de Wall Street, élaboré
par le secrétaire au Trésor étasunien Henri Paulson et le patron de la
Réserve fédérale Ben Bernanke, qui préconise le rachat pour 700
milliards de dollars par l’Etat américain d’une partie des « titres
toxiques » des banques, y compris des banques étrangères
(essentiellement britanniques).
Si les membres du Congrès, sous le choc de la faillite de Lehman
Brothers, étaient initialement bien orientés à avaliser et avaler sans
tergiverser la couleuvre, une autre réalité a fait irruption. Car, en
se rendant dans leurs circonscriptions respectives, les élus sont
assaillis d’appels téléphoniques de leurs électeurs, les sommant de
s’abstenir de sauver les auteurs du crime plutôt que leurs victimes.
Sur 100 appels reçus, 99 sont hostiles au plan Paulson, rapporte un
membre du Congrès.
Le président George W. Bush en personne est donc monté au créneau pour
tenter de sauver la mise. A la Maison Blanche, jeudi, autour d’une
table aux extrémités de laquelle se tiennent John McCain et Barack
Obama, sont réunis George W.Bush, son secrétaire au Trésor, Nancy
Pelosi et Harry Reid, les dirigeants de la majorité démocrate au
Congrès, et les leaders de la minorité républicaine.
La scène prend alors une tournure shakespearienne, lorsque le
représentant des Républicains à la Chambre, John A. Boehner de l’Ohio,
annonce d’emblée que son groupe n’a pas la moindre intention de signer
un chèque en blanc de 700 milliards de dollars pour renflouer les
banques américaines et étrangères.
Cette déclaration met fin à la rencontre et dans une ambiance décrite
comme électrique, Bush a du mal à ramener le calme. Les accusations
volent. McCain et Obama quittent la salle sans un mot. Furieux, les
démocrates sortent également pour un conciliabule sur la marche à
suivre.
Selon le New York Times, c’est là que l’incroyable se produit : Henry
Paulson s’élance à leur poursuite et pose un genou à terre devant
Nancy Pelosi : « Don’t blow it up ! » [Ne faites pas tout exploser],
implore-t-il.
Surprise, face à cette génuflexion, Pelosi réplique : « Je ne savais
pas que vous étiez catholique. » Avant d’ajouter : « Ce n’est pas moi
qui ai tout fait exploser, ce sont les républicains. »
« Je sais, je sais », lui aurait répondu Paulson.
Le même jour, la plus grande banque/caisse d’épargne des Etats-Unis,
Washington Mutual, ferme ses portes, bien que ses actifs soient repris
par JP Morgan. Pour leur part, les membres du Congrès sont sommés
d’annuler leurs vacances pour continuer le forcing en vue de trouver
un accord.
S’ils l’adoptent, le dollar pourrait s’effondrer suite à une décote de
la dette américaine. S’ils ne l’adoptent pas, selon tous les experts,
nous connaîtrons un lundi bien plus noir que celui d’octobre 1929.
La seule solution est celle préconisée par LaRouche : pas de
renflouement mais une procédure normale de redressement en faillite.
La tragédie n’est pas cet instant, mais la matrice culturelle qui nous
empêche d’agir en ce moment pour le bien. A vous de rejoindre la
bataille !
Action :
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Rendez-vous ce mercredi 1 octobre pour le webcast de Lyndon LaRouche.
Signez la pétition pour un (vrai)Nouveau Bretton Woods.
Source : Nouvelles solidarités