USA : sauvetage des banques, accord du congrès et autres brèves

Publié le par sceptix

ALERTE - Belgique, Pays-Bas et Luxembourg injectent 11,2 milliards dans Fortis

BRUXELLES - Les trois pays du Benelux, Belgique, Pays-Bas et Luxembourg, vont entrer au capital du groupe bancaire Fortis à hauteur de 11,2 milliards d'euros pour l'aider à sortir de la crise qu'il traverse, a annoncé dimanche soir le Premier ministre belge Yves Leterme.

(©AFP / 28 septembre 2008 23h37)

ALERTE - Les Equatoriens ont adopté le projet de Constitution

QUITO - Les Equatoriens ont adopté le projet de Constitution promu par le président socialiste Rafael Correa, selon deux sondages effectués à la sortie des bureaux de vote et qui placent le "Oui" en tête avec 66 à 70% des voix.

(©AFP / 29 septembre 2008 00h00)

Sauvetage des banques: accord au Congrès qui votera lundi

WASHINGTON - Le principal négociateur républicain, le sénateur Judd Gregg, a annoncé dimanche un accord au Congrès sur le plan de sauvetage des banques américaines, précisant que le texte serait soumis lundi aux deux chambres.

"Je pense que c'est un bon résultat", a déclaré le sénateur lors d'une conférence de presse, au terme de plusieurs jours de négociations avec l'administration Bush sur le plan de 700 milliards de dollars destiné à renflouer les banques américaines.

"J'espère que la Chambre des représentants pourra voter demain et que le Sénat votera demain", a-t-il ajouté.

L'administration américaine veut soulager d'urgence les banques en difficulté à cause de la crise des prêts immobiliers à risque alors que les places boursières mondiales ont les yeux rivés sur la santé du système financier américain et rouvrent lundi.

Selon lui, le projet de loi "donne au secrétaire au Trésor (Henry Paulson) l'autorité et la latitude pour agir et stabiliser le marché du crédit", a-t-il poursuivi.

"Nous faisons face à une dislocation financière potentielle sur le marché du crédit (...) et notre but est de retirer du bilan des banques des actifs ou des dettes qui ne peuvent pas être valorisés", a répété le sénateur Gregg, membre de la commission du Budget.

Il s'est dit confiant que le Trésor américain sera capable, avec cette manne qui sera déboursée en plusieurs fois, de "stabiliser les marchés".

Il a expliqué que l'Etat allait racheter les actifs douteux des institutions bancaires "et commencerait à revendre ces titres quand le marché sera plus stable".

"Peut-être perdra-t-on de l'argent, peut-être sera-t-on à l'équilibre, peut-être gagnerons-nous de l'argent", a-t-il supputé, alors que le processus prévoit que les contribuables puissent récupérer une partie de ces actifs s'ils prennent de la valeur.

Le sénateur républicain a souligné le rôle "très positif" que les deux candidats à l'élection présidentielle, Barack Obama et John McCain, ont joué dans les négociations.

(©AFP / 28 septembre 2008 21h48)

Guerre et propagande dans les médias: la Russie appelle l'ONU à réagir (Lavrov)
 
12:42 | 28/ 09/ 2008
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NEW YORK (Nations unies), 28 septembre - RIA Novosti. La Russie appelle l'ONU à entreprendre des mesures pour faire cesser l'utilisation des médias comme outil de propagande pour la guerre et l'intolérance, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à l'Assemblée générale de l'ONU.

"Les événements du mois d'août (dans le Caucase) font de nouveau réfléchir au besoin de responsabilité quant à une couverture honnête des événements. L'altération de la réalité complique les efforts internationaux visant le règlement des conflits et des crises ce qui fait renaître les pires pratiques de l'époque de la "guerre froide", a souligné M.Lavrov.

"Si nous ne voulons pas que la vérité soit la première victime de la guerre, il est impératif de tirer des conclusions appropriées, de travailler notamment sur les points de la Déclaration de 1970 relatifs aux principes du droit international selon lesquels les Etats doivent s'abstenir de propagandes en faveur de guerres agressives. Les principes de protection de la liberté de parole et d'information pendant les crises, adoptés récemment par le Comité des ministres du Conseil de l'Europe, vont également en ce sens. Nous proposons à l'ONU de se prononcer également à ce propos dans le contexte, cette fois, universel", a noté le ministre russe.

Publié dans on peut encore sourire

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