Jacques Attali serait-il un homme sans terre, sans racine, sans attache ?
Il semblerait que pour Jacques Attali l'identité et la nation française ne soient pas des données essentielles. Sa vision de l'avenir est particulièrement sinistre et sa conception de la liberté est digne de Georges Orwell...
"Connaissez-vous la légende d'Hercule et d'Antée, le lutteur géant dont la force était incroyable tant qu'il gardait les pieds fixés au sol ? Une fois soulevé de terre par Hercule, privé de ses racines, il succomba facilement."
Jacques Attali serait-il un homme sans terre, sans racine, sans attache ?
L'identité française :
- La langue française.
- Liberté, Égalité, Fraternité et Diversité.
- La culture latine, méditerranéenne et africaine.
- L'Europe.
- La tolérance, l'humanisme, la douceur de vivre, la gastronomie, la convivialité, le vin, les fromages qui puent, la baguette, le jeu, la littérature, la danse, la peinture, le sens du beau, etc.
Pierre-Joseph Proudhon :
Dans ses "Contradictions économiques", Proudhon s’attache à montrer que l’économie est fondée sur des contradictions internes : ainsi, le machinisme allège la peine de l'ouvrier mais le met au chômage, la division du travail accroît la richesse sociale mais abrutit l'ouvrier, le crédit peut émanciper le travailleur mais n’est accordé qu’aux riches, la propriété foncière est le fondement même de la liberté, mais produit des privilèges.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Joseph_Proudhon
Dernier billet sur son blog :
Europe et FMI
Comment l’Europe peut elle oser demander une réforme du système monétaire international, si elle n’est pas capable de mettre en place des institutions ad hoc à son propre niveau ?
Certes, nous avons une monnaie unique, qui s’est révélée formidablement utile, et une politique commune de la concurrence en matière bancaire ; mais nous n’avons rien qui nous rapproche d’une gouvernance financière européenne. Nous n’avons même pas, pour tous ces domaines, le moindre commencement d’harmonisation des politiques nationales : bien de produits dérivés sont interdits dans certains pays et autorisés dans d’autres ; bien de pratiques spéculatives sont encouragées sur certaines places européennes et vilipendées dans d’autres. Nous n’avons même pas de définition commune du concept de paradis fiscal ou de place financière off shore, ni une conception commune de la fiscalité du capital, ni une réglementation commune des marchés à terme ou des hedge funds ; ni une instance commune de régulation des marchés financiers : il n’existe pas d’équivalent européen de l’AMF ou de la SEC et nos directives en la matière attendent encore d’etre finalisées. Dans bien des domaines réglementaires, nous nous plions à ce qui vient de Wall Street, de la Fed, de la SEC, de la Trésorerie américaine, et, (en particulier en matière comptable), d’organismes ad hoc, très largement contrôlés par les acteurs américains.
En même temps que nous préparons les conférences mondiales sur le sujet, il serait donc urgent de réfléchir à nous doter, au moins entre pays membre de l’Eurogroup, d’institutions capables de surveiller tous les acteurs financiers européens ( même et surtout ceux qui ne sont pas des banques) , d’interdire à nos institutions financières de travailler avec des places financières offshore et les paradis fiscaux hors de l’Union, et d’ interdire , selon une définition commune à tous , de telles pratiques dans l’Union. Au-delà, il faudra chercher à nous doter d’un préteur européen de dernier ressort, qui ne soit ni la BCE ni les gouvernements nationaux, mais une entité nouvelle, ayant la mission de garantir les instituions financières européennes en difficulté, si elles sont viables, et disposant des moyens de participer à leur capital et de leur fournir de la dette subordonnée.
Si l’Union ne le fait pas, le monde ne le fera pas non plus. Et tout cela se terminera par un replâtrage, avant une nouvelle crise, beaucoup plus grave encore.
j@attali.com
Mon petit commentaire
Pourquoi FMI dans le titre, il n'en n'est nullement question dans l'article ! Faut-il lire entre les lignes ou le message est-il subliminal ? Aurions nous bientôt besoin d'un FME pour sortir les pays européens de la m.... ? "Une nouvelle crise, beaucoup plus grave encore" cela veut-il dire que l'injection de liquidités dans un premier temps "virtuelle" (320 milliards pour la France) ne restera-t-elle qu'à ce stade ou passera-t-elle bientôt à la vitesse supérieure ?
Peut-être que tout ceci se terminera en faillite (programmée ?) des états, non ?
Parano moi ? Peut-être !
Charlotte