LA GUERRE DES MICROBES DU PENTAGONE-III (suite)
La guerre des microbes du pentagone-i
La guerre des microbes du Pentagone-II
LA GUERRE DES MICROBES DU PENTAGONE-III
LA GUERRE DES MICROBES DU PENTAGONE-III (suite)
LA GUERRE DES MICROBES DU PENTAGONE IV à venir
UN GRAND MERCI à TANTE YVONNE
Les laboratoires pharmaceutiques seraient-ils les premiers à tirer profit de cette catastrophe hypothétique ?
Le Tamiflu, antiviral contre la grippe saisonnière, a été développé et breveté en 1996 par la firme de biotechnologie californienne Gilead Sciences Inc. En janvier 1997, Donald H. Rumsfeld fut nommé président du conseil d’administration de Gilead Sciences, il y est resté jusque début 2001 quand il est devenu Secrétaire à la Défense. Alors que George W. Bush annonçait sa « stratégie nationale » à 7 milliards de dollars contre une éventuelle épidémie de grippe aviaire, Rumsfeld décidait de se mettre en retrait de toute décision gouvernementale sur la maladie. En effet, le magazine financier américain Fortune révélait, le même jour, que Rumsfeld était l’heureux détenteur d’au moins 5 millions de dollars d’actions de la société Gilead Sciences. Après la publication de l’article dans Fortune, le secrétaire à la Défense a préféré prendre les devants face à de possibles accusations de conflit d’intérêt.
Il a indiqué avoir déjà pensé vendre ses actions en début d’année, lorsque la question d’une pandémie possible commençait à se poser. Puis, après avoir consulté le Comité d’éthique du Sénat, les services juridiques de la Maison Blanche et le département de la justice, il avait décidé de ne pas vendre mais de s’abstenir de toute participation aux décisions concernant la grippe aviaire. La moindre des prudences quand on sait que le Pentagone a déjà commandé pour des millions de dollars de Tamiflu pour les soldats US dans le monde. Fortune révélait également que l’ancien secrétaire d’Etat Georges Schultz, moins scrupuleux ou moins exposé et qui siège actuellement au conseil d’administration de Gilead, a vendu pour 7 millions de dollars d’actions depuis le début 2005.
Le Tamiflu est un remède long et coûteux à fabriquer, dérivé de la badiane, l’anis étoilé. Le processus de transformation de cette plante chinoise en antiviral dure plus d’un an. Aussi l’entreprise s’est associée, pour sa fabrication et sa commercialisation, aux laboratoires suisses Roche auxquels Gilead cède, en 1996, tous les droits d’exploitation du Tamiflu contre 10 % des ventes qui flambent depuis les discours de prévention de l’OMS.
Curieux retournement de situation pour un médicament jusqu’à présent considéré par les hommes de l’art comme de la camelote. Les tests effectués avant la commercialisation indiquent que absorbé, dans les 48 heures suivant l’apparition des premiers symptômes de la grippe humaine, leTamiflu peut réduire la durée de la maladie d’un jour et demi. Gain modeste qui peine à rivaliser avec remèdes empiriques et aspirine. De fait, jusqu’à l’arrivée opportune de l’épizootie de grippe aviaire, le Tamiflu vendait tellement peu que Roche pensait à le retirer du marché. Si l’effet sur la grippe humaine est faible, rien ne peut garantir l’efficacité du Tamiflu sur le virus aviaire mutant car ce virus n’existe pas encore. De plus, le virus aviaire a touché tellement peu de personnes dans le monde qu’il y a peu de patients sur lesquels le tester. Il semblerait même que des chercheurs japonais aient constaté qu’en administrant ce médicament à certains malades de l’aviaire, ceux-ci développent immédiatement une résistance au principe actif, qui ne fonctionnerait donc pas du tout.
Cependant, en août 2005, un communiqué de l’OMS informe que la firme pharmaceutique Roche donne à la communauté internationale trois millions de traitements de Tamiflu qui seront destinés à la lutte contre la grippe aviaire dans les pays pauvres. « En cas de pandémie et s’il est associé à d’autres mesures, l’administration de Tamiflu pourrait aider à limiter les maladies et les morts et contenir l’explosion du virus. Ou à en ralentir la diffusion » affirme la suprême autorité pour la santé publique. Avec son obole aux pauvres et grâce à l’aval de l’OMS, le Tamiflu entre en piste dans le cirque médiatique de la grippe aviaire. Cette opération de communication réussie propage le Tamiflu comme unique antiviral qui pourrait s’opposer à la grippe aviaire humaine. En l’espace de quelques mois, et en dépit du conditionnel qui entoure l’événement pandémique, soixante nations s’assurent de réserves pour 25 % de leur population, tandis que les pharmacies sont prises d’assaut par ceux qui se méfient des promesses de gouvernements. Roche annonce que les usines travaillent 24 heures sur 24, de 2004 jusqu’à fin 2006, la production de la précieuse poudre blanche sera décuplée.
En 2005, le chiffre d’affaires du Tamiflu dépasse le milliard d’euros et la multinationale réalisée le meilleur résultat de son histoire. Alors que la moitié de la planète implore qu’on augmente la production ou qu’on délivre le brevet pour permettre la fabrication de génériques, Roche fait savoir qu’il est disposé à négocier. La pression des Nations Unies et des USA s’est manifestée, mais c’est le choix de la stratégie de communication qui une fois de plus l’emporte. Roche se déclare préoccupé de la santé publique et donc, prêt à discuter les conditions de cession de la licence à qui les contactera.
Par ailleurs, l’Organisation mondiale du commerce avait établi en 2001 et confirmé en 2003 qu’en cas d’urgence sanitaire les gouvernements ont le droit de copier les médicaments, en dépit de tout brevet. Anticipant une telle étape, Roche fait figure de philanthrope et se garantit une part des royalties. Etant donné le succès de la première donation, il renchérit avec deux autres millions de traitements, le communiqué de l’OMS récitant : « Nous sommes reconnaissants à Roche de sa généreuse donation ». La production du médicament est prévue pour 300 millions de doses en 2007. Les actionnaires de Gilead se portent bien.
Fortune écrit, en novembre 2005 : « Grâce à la peur d’une pandémie, les actions de Gilead sont passées en six mois de 35 à 47 dollars. Le chef du Pentagone nous a offert un million de dollars ».
En 2007, un conflit éclate entre l’OMS et l’Indonésie qui est un des pays le plus touché par la maladie en termes de mortalité humaine, mais aussi, et ce fait semble d’importance, la seule nation où la transmission inter-humaine se serait produite. Il s’agit du dossier brûlant du partage gratuit des échantillons de virus H5N1 nécessaires pour confectionner un vaccin. En février, la ministre indonésien de la Santé, Siti Fadilah Supari, annonçait avoir signé un accord avec un groupe pharmaceutique américain, la société BAXTER International. Le contrat prévoit l’envoi gracieux de souches virales de H5N1 en échange de vaccins contre l’épidémie, à tarif préférentiel, en cas d’urgence. La connaissance des séquences virales conditionne la mise au point de vaccins et l’OMS a immédiatement dénoncé ce contrat, au nom de la santé publique et de l’intérêt général. Elle appelle au principe de partage gratuit d’échantillons. L’Indonésie se sent doublement lésée : son bilan en victimes la place au premier rang des pays fournisseurs de souches virales de H5N1 alors que ses chercheurs ne sont pas associés à la recherche. Or, un dépôt de brevet de vaccin rapporte beaucoup d’argent et face à la menace d’une épidémie mondiale de grippe aviaire, le marché est prometteur et les laboratoires sont en rivalité dans la course à la découverte du vaccin.
En monnayant un contrat d’exclusivité, souches contre vaccins, avec Baxter, le gouvernement indonésien a donc tiré son épingle du jeu, au risque de faire perdre du terrain aux laboratoires qui travaillent sous le parrainage de l’OMS. Car si cette organisation souhaite la transparence des données au nom d’une noble cause, qui est de parer à une pandémie mondiale, elle protège aussi une quinzaine de laboratoires dans le monde qui, selon un arrangement conclu sous ses auspices, se partagent confidentiellement des informations cruciales sur le virus H5N1. Le système actuel est tel que l’OMS et ses affiliés partagent des échantillons de virus avec des sociétés privées, sans collaborer avec les états d’où proviennent ces échantillons de virus. « C’est inacceptable pour les pays en voie de développement.» s’insurge la ministre indonésienne. A moins d’accords du type de celui que l’Indonésie demande, rien n’empêche les laboratoires de l’OMS de passer un contrat d’exclusivité avec des compagnies pharmaceutiques, ce qui pourrait conduire à de graves problèmes d’accès aux médicaments pour les pays en développement en cas de survenue de la pandémie.
Certains scientifiques et certains gouvernements interpellent publiquement l’OMS afin qu’elle publie cette base de données dans l’intérêt de la santé mondiale. Mais l’OMS ne donne pas les noms des laboratoires collaborateurs réticents à la publication des informations sur le séquençage de la grippe aviaire, parce ceux-ci veulent garder des droits sur l’information. Il est clair pour tous les observateurs que les Etats-Unis représentent l’obstacle principal. Le Centre pour la prévention et le contrôle des maladies (CDC) et le Centre des opérations du programme mondial de surveillance de la grippe des Etats-Unis, refusent de rendre publiques la plupart de leurs informations sur le séquençage. Les données qu’ils détiennent proviennent bien entendu d’échantillons du virus de la grippe aviaire collectés dans les pays atteints. L’aspect financier de cette affaire est révélateur des enjeux de la réponse à la grippe aviaire. La plupart des fonds consacrés à la lutte contre la grippe aviaire ont été centralisés en janvier 2006 lors d’une conférence à Beijing où près 30 donateurs se sont engagés pour 1,86 milliards de dollars. Parmi les donateurs, les Etats-Unis sont ceux qui dépensent le plus pour la grippe aviaire, même si la souche H5N1 du virus n’a pas encore touché le pays. L’argent de Washington afflue partout et stimule également ses entreprises, en particulier celles du secteur de la santé. Les fonds affectés à la surveillance par exemple, une des priorités pour le gouvernement des Etats-Unis, bénéficieront à Applera Corporation, qui est sur le point de lancer un partenariat mondial pour la distribution des protocoles de séquençage et des kits de détection de la grippe aviaire de la compagnie.
Lors des manifestations de cas de grippe aviaire, des échantillons du virus sont donc envoyés soit à des laboratoires collaborateurs de l’OMS pour des tests, soit directement collectés par divers programmes de surveillance des Etats-Unis, comme celui géré par le Réseau mondial des unités de recherches médicales de la Marine du Ministère de la Défense (NAMRU). Il faut noter que l’homme qui est responsable du réseau NAMRU au Secrétariat à la Défense des Etats-Unis est D.Rumsfeld, notoirement impliqué dans l’industrie pharmaceutique. On devrait se souvenir que Rumsfeld, quand il fut nommé président de G.D. Searle, fit pression sur la Food and Drug Administration pour permettre la mise sur le marché de l’Aspartame refusé pendant les dix années précédentes.
Il y a une unité NAMRU en Indonésie, qui sert en même temps de centre collaborateur de l’OMS pour les maladies infectieuses en Asie du Sud-Est. En mai 2008, après 30 ans de collaboration, le gouvernement indonésien demande au NAMRU de quitter le pays à l’expiration de son contrat. Le laboratoire de l’US Navy, NAMRU-2, est suspecté par les autorités indonésiennes de se livrer à des activités secrètes. « L’idée que l’unité de recherche médicale de la Marine fasse de l’espionnage est tout simplement absurde » déclare le chef-adjoint de la mission diplomatique américaine. « Rien n’est couvert par le secret-défense, tout est totalement transparent. Le NAMRU-2 est un laboratoire de recherche biomédicale sur les pathologies infectieuses, au bénéfice mutuel des Etats-Unis, du ministère indonésien de la Santé et de la communauté internationale de santé publique. » assure-t’il. « Pourquoi donc un laboratoire de santé devrait-il être géré par l’armée ? » rétorque la ministre de la Santé indonésienne.
Dans son livre publié dernièrement « Il est temps pour le monde de changer : La main divine derrière la grippe aviaire » la ministre prétend que Washington utilise des échantillons de grippe aviaire partagés par des pays touchés pour créer des armes biologiques. Elle écrit notamment : « Il n’est pas impossible qu’il puisse exister dans les pays développés un groupe de personnes assez folles pour recombiner les virus afin de provoquer une pandémie mondiale. » Le ministre de la Défense indonésien, Juwono Sudarsono, se déclare, quant à lui hostile, à prolonger l’immunité diplomatique des chercheurs américains du NAMRU-2. « Il est clair qu’il faut mettre un terme aux activités du NAMRU-2 et fermer ses locaux ici. » a indiqué Mutamimul Ula, un parlementaire du Parti de la justice et de la prospérité. « Nous envisageons de proposer la création d’une commission parlementaire spéciale chargée de clarifier les raisons de la présence du NAMRU en Indonésie. » a de son côté annoncé Sidarto Danusubroto, un député du parti PDIP. Le chercheur indonésien en biodéfense, Isro Sanihardjo, a déclaré que les États-Unis pourraient utiliser les échantillons de virus de l’Indonésie pour développer des armes au laboratoire de Los Alamos. Isro était interrogé à propos du récent livre de la ministre Siti Fadilah. Washington et Jakarta négocient depuis 2005 une poursuite de la coopération entre le NAMRU-2 et le ministère de la Santé indonésien, mais les discussions sont dans l’impasse. L’Indonésie a en tout cas cessé d’envoyer ses échantillons de virus H5N1 au NAMRU-2.
Que penser de cette grave polémique ? De telles accusations lancées par des membres d’un gouvernement à l’encontre d’un autre sont sérieuses. Il est difficile d’imaginer qu’elles ne sont proférées que dans le but de faire pression au sujet du litige, entre les deux pays quant à la souveraineté nationale sur les virus et aux enjeux financiers qu’elle implique. Ces exigences sont qualifiées de « dérive hallucinante » par Richard Holbrooke, diplomate américain, dans un texte du 23 septembre dernier co-écrit avec la responsable Santé au Conseil des relations étrangères. Dans celui-ci, il s’élève contre le refus indonésien de collaborer sur le virus H5N1. Il regrette que depuis 2005, l’Indonésie ait partagé avec l’OMS des échantillons provenant de seulement deux des plus de 135 personnes recensées comme étant infectées par le H5N1. Il s’étonne que le gouvernement indonésien menace de fermer l’unité de recherche médicale 2 de la marine américaine « qui fournit aux organismes de santé publique à travers le monde des informations transparentes d’importance vitale. » Il n’hésite pas à accuser l’Indonésie de favoriser l’émergence de nouvelles souches de grippe par son refus de communiquer les échantillons de virus. Enfin, il affirme qu’« il faut faire front à l’accusation de l’Indonésie selon laquelle NAMRU-2 est un site de recherche d’armes biologiques. »
Ces allégations indonésiennes ne sont-elles pas à rapprocher des avertissements de Francis Boyle qui dit que suivant des directives de stratégie nationale adoptées par Bush en 2002, le Pentagone « est maintenant en train d’accélérer pour mener et gagner une guerre biologique sans information ou approbation préalable du public. » ? Boyle rajoute que le Programme de Défense Chimique et Biologique du Pentagone a été révisé en 2003 pour supporter une frappe « de premier usage » en cas de guerre et que ce programme inclut « Red Teaming », ce qu’il décrit comme « complot, planification et organisation de comment utiliser la guerre biologique ». En outre, le biologiste moléculaire, Jonathan King, de l’Institut Technologique du Massachussetts avertit que « l’administration Bush a lancé un programme majeur qui menace d’exposer la santé de notre peuple à beaucoup plus de risques que les aléas auxquels elle prétend être en train de répondre. » King ajoute que la politique du président Bush « n’améliore pas la sécurité du peuple américain » mais « crée un nouveau risque pour notre population de la plus effroyable espèce ».
Dans une étude réalisée en 2004, l’Association médicale britannique a lancé un avertissement à l’effet que le monde n’est peut-être qu’à seulement quelques années d’ « armes biologiques terrifiantes capables de tuer seulement les personnes de certains groupes ethniques » en citant les progrès réalisés dans la technologie des armes génétiques.
La grippe aviaire pourrait-elle devenir une de celles-ci, après manipulation génétique du virus ? Pourquoi le NAMRU-2 tient-il autant à recevoir les échantillons de l’Indonésie ? Se préparent-ils à une pandémie de grippe ou préparent-ils une pandémie de grippe ? A moins que cette hystérie entretenue par l’OMS ne le soit que dans des buts lucratifs.
Dans l’expectative, nous constatons que les autorités craignent la lassitude des populations face à l’annonce maintes fois réitérée et pas concrétisée de cette catastrophe prédite. « Pandémique fatigue » cette expression fait le tour des congrès de virologie du monde entier. Elle indique la crainte des spécialistes face à la démobilisation d’une opinion publique mondiale lassée de s’entendre menacer d’un risque de pandémie aviaire incertain. L’OMS, les gouvernements, les fabricants de vaccins et les spécialistes de virologie multiplient les déclarations alarmistes pour tenter de convaincre de la certitude de sa survenue, sinon de sa date. Les congressistes réunis à l’occasion de la troisième conférence sur la grippe organisée à Faro ce mois-ci par l’Association des médecins en lutte contre la grippe (ESWI), se disent convaincus que : la « La pandémie adviendra. Quand ? Mystère ! ». Tous les résultats d’études qui sont actuellement publiés semblent donc bien parvenir aux même conclusions : l’humanité est bien à l’aube d’une grande pandémie mondiale due à une prochaine mutation de la grippe aviaire qui favorisera sa propagation entre les humains. La principale question qui hante désormais les chercheurs n’est donc plus "si", mais "quand" cette mutation interviendra t’elle ?
Le 16 juin 2008, Sanofi Pasteur, la division vaccins du groupe Sanofi-Aventis, annonce dans un communiqué de presse son engagement à donner 60 millions de doses de vaccin H5N1 à l’OMS pour la constitution d’un stock de réserve international. Même méthode pour capter le marché mondial qu’entreprise par Gilead pour le Tamiflu. Sanofi Pasteur se déclare être au premier rang pour la préparation à la menace de pandémie de grippe grâce à son expertise dans le développement et la fabrication de vaccins contre la grippe saisonnière. Sanofi est engagé dans un solide programme de recherche et développement et dans un plan ambitieux de production de vaccins contre la grippe saisonnière et pandémique. En avril 2007, la FDA a déjà enregistré un vaccin contre le virus H5N1 de Sanofi Pasteur, premier vaccin humain contre la grippe aviaire autorisé aux Etats-Unis. Sanofi Pasteur a également annoncé l’achèvement de la construction aux Etats-Unis d’une nouvelle usine de production de vaccin contre la grippe saisonnière. Cette usine, à la pointe de la technologie, est prévue pour être opérationnelle dès 2009. Enfin, une nouvelle unité de remplissage doit entrer en fonction en France qui permettra d’augmenter les capacités de production totales. Ce « prétendu » vaccin rentre en concurrence directe avec le Tamiflu, l’antiviral de Gilead.
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De : Tante Yvonne
vendredi 5 décembre 2008
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article75629
LA GUERRE DES MICROBES DU PENTAGONE-III 5 décembre 2008 - 23h27 - Posté par 82.***.222.*** |
Sur le site http://geopolintel.kazeo.com/ l’article comprend un dernier paragraphe, non reproduit ici, et qui finit par la phrase : "En raison de tout ce qui précède, l’émergence de toute épidémie ou même de toute nouvelle maladie, en quelque endroit du globe, doit être attentivement et lucidement considérée." |