vivre - c'est pour tous à la première personne du présent

Publié le par sceptix

Vous savez qu'ils existent, vous les voyez parfois (pas toujours) :


Patrick Henry, en charge depuis 1992 de la "Lutte contre la grande exclusion" à la RATP, estime à environ 4.500/5.000 le nombre de sans-abri clochardisés à Paris et en banlieue.

"A l'origine, tous souffrent de carences affectives. C'est sur ce terrain fragilisé qu'un divorce, un licenciement, un deuil vont prendre la dimension d'une catastrophe, quand elle s'accompagne d'une privation de logement", explique-t-il.

"Ils se coupent de leur corps, de leur affect, de leur pensée. Le déni d'eux-mêmes les déconnectent du sensoriel et du psychisme", explique à l'AFP le Dr Jean Furtos, psychiatre, chef de service à l'Hôpital du Vinatier (Lyon).

Paradoxalement, ces survivants se trouvent plus marginalisés encore, depuis que l'actualité se focalise sur le problème criant des "mal logés". Parce qu'ils ne demandent rien. "Invisibles" et "inaudibles" pour la société.

"Leur pied est gangrené: ils disent que ce n'est rien", note le Dr Furtos, On les croit schizophrènes: ils ont mis hors circuit une intelligence qui revient, intacte, lorsqu'on les ré-humanise".

La suite ici :  http://miiraslimake.over-blog.com/article-25981861.html

Publié dans CHOMAGE&PAUPERISATION

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