Obama affirme qu'il faudra plus de temps pour fermer Guantanamo
WASHINGTON - Barack Obama a reconnu qu'il n'arrivera pas à fermer le camp de prisonniers de Guantanamo dans les 100 premiers jours de sa présidence, mais a réitéré sa promesse de clore l'installation controversée, selon les extraits d'une interview qui sera diffusée dimanche.
"C'est plus difficile que nombre de gens ne le pensent", a déclaré le président élu américain dans une interview qui doit être diffusée sur la chaîne de télévision américaine ABC.
"Je crois que cela va prendre un certain temps et nos équipes de juristes travaillent avec les responsables de la sécurité nationale, en ce moment même, pour arriver à savoir exactement ce que nous allons faire", a souligné M. Obama, qui s'était engagé à fermer Guantanamo dans les 100 jours suivant son investiture.
Le camp de prisonniers de Guantanamo est devenu le symbole des aspects les plus controversés de la guerre contre le terrorisme lancée par l'administration du président George W. Bush après les attentats du 11 septembre 2001.
Mais M. Obama a réitéré sa promesse de fermer l'installation qui se trouve sur le territoire cubain.
"Je ne veux pas qu'il y ait d'ambiguité sur cette question. Nous allons fermer Guantanamo et nous allons le faire de manière à être sûr que les procédures que nous mettons en place respectent notre constitution", a-t-il souligné.
(©AFP / 11 janvier 2009 13h43)
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- Obama rompt le silence sur Gaza


Crédit Photo : TF1/LCI
Barack Obama, lors d'une interview accordée à la chaîne ABC, le 11 janvier 2009
Dans une interview à la chaîne ABC, Barack Obama a également promis dimanche que les Etats-Unis adopteraient rapidement une nouvelle approche vis-à-vis de l'Iran.
Depuis le début de l'offensive israélienne contre la bande de Gaza il y a deux semaines, Barack Obama avait évité avec soin de se prononcer trop précisément sur ce conflit, arguant du fait qu'en matière de politique étrangère, les Etats-Unis devaient n'avoir qu'un président à la fois. Dimanche, dans une interview accordée à ABC, le président élu est sorti de son silence. Sans prendre clairement position sur l'offensive israélienne, Barack Obama a déclaré qu'il mettait en place une équipe qui puisse s'engager immédiatement dans le processus de paix au Proche-Orient, dès son investiture le 20 janvier. Cette équipe "s'adressera à toutes les parties prenantes. Elle travaillera à mettre sur pied une approche stratégique qui garantisse que les Israéliens et les Palestiniens puissent satisfaire leurs aspirations", a-t-il déclaré, répétant qu'en attendant son investiture, il laissait pour le moment cette question à l'administration sortante du président George W. Bush.
Comme il l'avait déclaré en juillet dernier lors d'un voyage au Proche-Orient alors qu'il était en pleine campagne présidentielle, Barack Obama a toutefois indiqué qu'il continuait à penser qu'Israël avait le droit de défendre ses citoyens. "Je pense que l'un des principes fondateurs de tout pays et de devoir protéger ses citoyens", a-t-il assuré, tout en restant vague sur la manière dont il comptait aborder le processus de paix, se référant non seulement aux efforts entrepris par l'administration Bush mais également à ceux de l'administration de l'ancien président Bill Clinton. "On voit là les grandes lignes d'une approche", a-t-il dit. Quant au conseil que lui aurait donné l'actuel vice-président Dick Cheney de ne pas écarter la stratégie de l'administration Bush uniquement par principe, Barack Obama a répondu : "je crois que c'était un bon conseil".
Fermer Guantanamo, "cela va prendre un certain temps"
Lors de cette même interview, Barack Obama a également estimé que l'Iran serait l'un des plus grands défis de son administration. Le président élu a ainsi promis "une nouvelle approche basée sur le respect et sur une volonté de dialogue, mais aussi de la clarté sur ce que nous voulons exactement". "Nous préparons cela. Nous anticipons le fait que nous allons devoir agir rapidement dans cette zone", a-t-il expliqué.
Le président élu a également abordé la question du camp de prisonniers de Guantanamo, devenu le symbole des aspects les plus controversés de la guerre contre le terrorisme lancée par l'administration Bush après les attentats du 11 septembre 2001. Si Barack Obama a reconnu qu'il n'arrivera pas à fermer le camp dans les 100 premiers jours de sa présidence, contrairement à ce qu'il avait promis durant la campagne présidentielle, il a réitéré sa promesse de clore l'installation controversée. "C'est plus difficile que nombre de gens ne le pensent", a-t-il déclaré. "Je crois que cela va prendre un certain temps et nos équipes de juristes travaillent avec les responsables de la sécurité nationale, en ce moment même, pour arriver à savoir exactement ce que nous allons faire. [Mais] je ne veux pas qu'il y ait d'ambiguité sur cette question. Nous allons fermer Guantanamo et nous allons le faire de manière à être sûr que les procédures que nous mettons en place respectent notre constitution", a-t-il souligné.
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