La nouvelle « Force de sécurité du Kosovo » (FSK) est officiellement entrée en fonction

Publié le par sceptix


le Kossovo est  à 1 h d'avion de chez nous..et on en sait rien de ce qui s'y
passe.

Merci le courrier des Balkans !
force armée, la Serbie proteste

Traduit par Jean-Arnault Dérens
Publié dans la presse : 21 janvier 2008
Mise en ligne : mercredi 21 janvier 2009
Sur la Toile

La nouvelle « Force de sécurité du Kosovo » (FSK) est officiellement entrée en fonction mercredi matin, en remplacement du TMK. La Serbie proteste et dénonce une « violation flagrante » de la Résolution 1244. Les Serbes du Kosovo sont inquiets, alors que cette Force devrait être « multiethnique ».


La Force de sécurité du Kosovo (FSK) comptera 2500 membres actifs et 800 réservistes, équipés d’armes légères. Sa mise en place était prévue par le Plan Ahtisaari, qui prévoit également que 10% au moins des membres de cette force, tant d’active que de réserve, doivent être issus des communautés non-albanaises.

Le Premier ministre du Kosovo Hashim Thaçi a déclaré que la FSK serait une structure multiethnique, qui respectera « tous les standards internationaux, la Constitution du Kosovo et les règles de l’OTAN. Je suis pleinement confiant, parce que la police du Kosovo est multiethnique et professionnelle. La Force de sécurité suivra le même modèle ».

Par contre, les Serbes du Kosovo ne regardent pas d’un bon oeil cette nouvelle formation. La vice-présidente du Conseil national serbe du Kosovo et Metohija, Rada Trajković estime que la principale tache de cette nouvelle force de sécurité sera de contrôler les Serbes du Kosovo et tout ce qui vient de Serbie au Kosovo.

Le Secrétaire d’État pour le Kosovo et Metohija Oliver Ivanović a déclaré que la KFOR et l’OTAN devront avoir un plein contrôle sur cette Force, tandis que l’Assemblée des communes (serbes) du Kosovo et Metohija a appelé le Président Boris Tadić à demander une réunion d’urgence du Conseil de sécurité.

Vuk Jeremić : « une formation illégale »

Le chef de la diplomatie serbe Vuk Jeremić a déclaré que la Serbie considérait que la création d’une force de sécurité du Kosovo était totalement inacceptable, et représentait une violation flagrante de la Résolution 1244 du Conseil de sécurité.

« La Serbie a utilise tous les moyens diplomatiques pour remettre en cause cette décision, à commencer par une lettre du Président de la République au Secrétaire général des Nations Unies et à celui de l’OTAN, exprimant la très ferme opposition de la Serbie », explique Vuk Jeremić.

« Nous considérons la Force de sécurité du Kosovo comme une formation paramilitaire illégale, que le système de défense et de sécurité de la Serbie traitera comme une menace directe pour la sécurité nationale, la paix et la stabilité de l’ensemble de la région ».

http://balkans.courriers.info/article.php3?id_article=12090



le Kossovo, l'état le plus pro-américain d'Europe !!! ben voyons !!!

Des panneaux publicitaires à l’effigie de Barack Obama ont fleuri à travers tout le Kosovo, à l’occasion de la prestation de serment du 44e Président des USA. Le Kosovo est le pays le plus pro-américain en Europe, en raison du soutien indéfectible des USA à son indépendance. Les Albanais attendent surtout une continuité de la politique américaine dans les Balkans.
Par Shega A’Mula et Vjosa Musliu
Washington a en effet été l’une des premières capitales à reconnaître la proclamation d’indépendance du Kosovo en 2008, tout en donnant son appui, dans les forums internationaux, au nouvel État à majorité albanaise. Les États-Unis ont également joué un rôle décisif lors de la campagne de bombardements contre la Serbie par l’Otan, qui a forcé les troupes serbes à se retirer du territoire. Les Serbes étaient accusés de pratiquer le nettoyage ethnique dans leur lutte contre l’insurrection albanaise.
B Je pense que c’est un homme bon, nous espérons beaucoup qu’il va continuer à faire des choses positives pour le Kosovo », déclare Bejte Feta, alors qu’elle passe à côté d’une des affiches représentant Barack Obama à Pristina, la capitale du Kosovo. « En fait, je suis très contente de le voir sur les affiches. »
Les affiches montrent une photo du nouveau Président américain sur fond de bannière étoilée, au-dessus des mots « Félicitations, Président Obama ! ». Elles ont été posées par l’agence de publicité Europlakat, qui assure avoir elle-même assuré la totalité des coûts de l’opération.
« Nous avons décidé, en tant qu’entreprise, de mettre en place ces panneaux pour souhaiter bonne chance au nouveau Président au tout début de son mandat », explique un porte-parole d’Europlakat.
Gëzim Dobroshi, un étudiant de l’Université américaine du Kosovo, croit que Barack Obama apportera un peu d’optimisme « en ces temps difficiles et avec la crise économique ». « En ce qui concerne le Kosovo, je suis presque sûr que nous pouvons nous attendre à la même politique que celle du précédent Président », ajoute-t-il.
Le chemin de Barack Obama vers la Maison blanche a été suivi avec passion au Kosovo. Ses positions en matière de politique étrangère ont fait l’objet d’une couverture quotidienne et ont été scrutés à la loupe, afin de prévoir quelles seront les directives présidentielles en vue de l’acquisition, par le territoire sécessionniste, du statut d’État à part entière.
Désormais reconnu par la majorité des pays membres de l’Union européenne, le Kosovo se trouve toujours sous le mandat de superviseurs internationaux et reste bloqué sur le seuil de l’ONU, ainsi que de d’autres organisations internationales, en raison de l’opposition de la Serbie et de son puissant allié, la Russie.
Les politiciens kosovars admettent qu’ils dépendent toujours du soutien américain. Aussi, dès le départ, ils ont commencé à déployer des efforts pour essayer de se faire entendre par le nouveau Président en lui envoyant une lettre de félicitations pour sa victoire.
« Nous enverrons peut-être une autre lettre au Président Obama, pour lui faire part de notre engagement à travailler et à coopérer avec lui », a indiqué le porte-parole du gouvernement, Memli Krasniqi.
L’ancien homme d’affaires devenu politicien, Behgjet Pacolli, de l’Alliance pour un nouveau Kosovo (AKR), était présent à la cérémonie inaugurale et devait rencontrer le vice-Président Joe20Bidden, ainsi que d’autres responsables de l’administration américaine.
Les analystes pensent que la politique étrangère de Washington à l’égard de Pristina ne changera pas, car Barack Obama a déjà exprimé son soutien à l’indépendance kosovare par des déclarations et par le choix de l’équipe qui l’entoure.
« Son cabinet politique est composé de Joe Bidden et de Hillary Clinton, deux figures importantes dans l’histoire du Kosovo, ce qui témoigne de son approche et de son attitude sur la question du Kosovo », fait remarquer Mufial Limani.
Selon lui, si les États-Unis ne ressentent pas « d’amour mystique pour le Kosovo », ils y ont cependant des intérêts bien compris. Il ajoute que leur agenda en politique étrangère est guidé par le désir de protéger les droits de la personne et de répandre la démocratie à travers le monde.
Halil Matoshi, analyste basé à Pristina, estime aussi que le Kosovo n’a rien à craindre. « La composition de son cabinet prouve qu’il n’y aura aucun changement du côté de la politique étrangère des États-Unis au Kosovo », dit-il.
Avec toutes les affiches illuminant les rues hivernales de Pristina et la télévision d’État qui couvrira en direct la cérémonie, la population discute déjà de l’ajout d’une rue Barack Obama dans la capitale, qui compte déjà un boulevard Bill Clinton et une route George Bush.
« C’est la commission municipale qui choisit les noms des rues et des routes, d’après les requêtes et les propositions », rappelle Muhamet Gashi, porte-parole de la municipalité de Pristina. « C’est pourquoi je ne peux pas écarter la possibilité qu’une rue soit renommée un jour en l’honneur de Barack Obama. »

http://balkans.courriers.info/

Publié dans OTAN-défense - ONU

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