Séismes et catastrophes "naturelles"
WASHINGTON - Un puissant séisme de magnitude 6,1 s'est produit lundi près des côtes péruviennes à 09H09 locales (14H09 GMT), a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS).
L'épicentre du séisme était situé à 35 km de profondeur et se trouvait à 124 km au nord-ouest de la ville de Chiclayo et 138 km au sud de Piura, a précisé l'USGS dans un communiqué.
Pour mesurer la puissance d'un séisme, l'USGS utilise la "magnitude de moment" (Mw), qui est directement reliée aux paramètres du séisme (surface et quantité de glissement sur la faille). Sur cette échelle ouverte, un séisme atteignant une magnitude d'au moins 6 est considéré comme fort.
(©AFP / 09 février 2009 15h59)
Romandie News
PARIS - Le trafic aérien était interrompu en région parisienne lundi soir en raison d'une forte tempête qui a commencé à souffler sur la moitié nord de la France, a annoncé la Direction générale de l'aviation civile (DGAC).
La décision de fermer les aéroports parisiens est une première depuis 1974, date de l'ouverture de celui de Roissy-Charles-de-Gaulle (nord de Paris), a-t-on précisé dans la soirée à la DGAC.
Tous les vols qui devaient atterrir ou décoller de la région parisienne entre lundi soir et mardi matin sont annulés, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la DGAC. Air France a annoncé lundi l'annulation de 200 vols court et moyen-courrier et de 10 vols long-courrier.
L'interruption du trafic a été décidée "pour assurer la sécurité des passagers et des aéronefs", précise le communiqué de la DGAC en demandant aux passagers de se renseigner auprès de leur compagnie.
Dans l'ouest, plusieurs aéroports ont également annulé des vols.
Une forte tempête, moins intense que celle du 24 janvier mais "plus durable et plus étendue", a commencé à souffler en début de soirée en Bretagne (ouest) avec des rafales à 107 km/h relevées à 18H00 GMT sur les îles de Groix et de Belle-île (ouest), selon Météo France.
A 02H00 GMT mardi, la dépression qui se situait au nord de la région côtière du Cotentin (nord-ouest), générait des rafales de vent atteignant les 100 à 140 km/h sur les côtes, et entre 100 et 120 km/h à l'intérieur des côtes, selon Meteo-France.
A la même heure dans les départements de la façade atlantique, les autorités de secours qualifiaient la situation de "calme". Des chutes d'arbres et de toitures ont été recensées, ainsi que de poteaux électriques, provoquant des coupures d'électricité.
Sur les côtes atlantiques et de Manche les rafales de vents atteindront en général les 110 à 140 km/h mais elles seront plus fortes en fin de nuit et mardi, note Meteo-France.
Au-delà, le vent faiblira rapidement à l'intérieur des terres, "les 30 premiers kilomètres étant les plus exposés", dans une tempête qualifiée par Météo-France de "forte mais pas exceptionnelle, telle qu'on en a une fois par an".
Les liaisons maritimes vers des îles bretonnes sont suspendues depuis lundi midi. Le trafic transmanche de la Brittany Ferry est aussi perturbé.
La Marine nationale a pré-positionné trois navires d'aide et d'assistance aux bateaux en difficulté.
Selon Météo France, "les départements du sud-ouest précédemment touchés le 24 janvier dernier resteront en marge des vents les plus forts", mais la préfecture des Landes a tout de même annoncé lundi une interdiction du transport scolaire jusque mardi matin, redoutant de nouvelles chutes d'arbres.
Météo France recommande de limiter les déplacements, de prendre garde aux chutes d'arbres, de ne pas intervenir sur les toitures et de ne s'engager en aucun cas, à pied ou en voiture, sur une voie immergée ou à proximité d'un cours d'eau.
La tempête s'évacuera par la Belgique dans la journée de mardi.
De très fortes vagues sont attendues dans le Golfe de Gascogne (sud-ouest), et compte tenu des forts coefficients de marée, des inondations pourraient se produire sur les côtes.
Toutefois, "sur le sud-ouest, cet épisode de vent fort n'atteindra pas les intensités observées lors de la tempête du 24 janvier", estime Météo France.
La tempête Klaus qui avait traversé ce jour-là le sud-ouest avait fait 11 morts, dont 4 personnes par intoxication au monoxyde de carbone.
La forêt a payé un lourd tribut, avec 300.000 hectares touchés, principalement dans les Landes, sur un million d'hectares de forêt cultivée.
Klaus va coûter entre 1 et 1,4 milliard d'euros aux assureurs.
(©AFP / 10 février 2009 04h16)
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