Alerte : le KaGiBi à l'origine de toutes les théories du complot

Publié le par sceptix

JFK, VIH... KGB ! - La désinformation a bien survécu à la guerre froide

Théorie du complot, désinformation, propagande: l'historien du Musée international de l'espionnage à Washington, Thomas Boghardt, nage en eaux troubles... avec de gros poissons du KGB.


John F. Kennedy assassiné par l'extrême droite américaine avec la complicité de la CIA. Le sida inventé en laboratoire par le Pentagone comme arme biologique. Deux des plus grands mensonges de l'ère moderne viennent de la même langue sale, le KGB.

C'est du moins l'avis d'expert de Thomas Boghardt, un historien du Musée international de l'espionnage à Washington, qui s'est spécialisé dans l'étude des «mesures actives», c'est-à-dire les opérations de désinformation menées par les anciens pays du Bloc de l'Est, l'URSS en tête, à l'époque pas si lointaine de la guerre froide.

À l'heure où les rumeurs les plus folles circulent sur les origines de la grippe A (H1N1) ou l'implication des Américains dans les attentats du 11 septembre 2001, les enseignements du Dr Boghardt ont l'effet d'une thérapie par électrochocs. En effet, les stratégies déployées jadis par le KGB pour déstabiliser les États-Unis semblent encore populaires, non seulement dans la Russie «libre» de Vladimir Poutine, mais aussi dans les pays du Moyen-Orient, où se répandent comme une traînée de poudre les rumeurs malsaines, sur un fond sinistre d'antisémitisme.

JFK, VIH... KGB!

Détenteur d'un doctorat de l'Université d'Oxford, en Angleterre, Boghardt a fait de l'étude historique de la désinformation son gagne-pain. Ses travaux sur les espions allemands à l'oeuvre en Grande-Bretagne, lors de la Première Guerre mondiale, lui ont valu un succès d'estime dans les cercles fermés du renseignement secret. Il est parfois appelé à commenter l'actualité à ABC, CNN et à la BBC.

Lundi, le Dr Boghardt était l'invité du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), pour une conférence du midi portant sur les opérations de désinformation du Bloc soviétique et les leçons contemporaines qu'on peut en tirer. Selon Boghardt, les théories du complot produisent leur effet quand elles sont disséminées rapidement et à répétition dans l'esprit du public, à propos d'événements à forte charge émotive difficilement vérifiables.

L'assassinat de JFK, le 22 novembre 1963 à Dallas, en est le parfait exemple. Dès 1964, l'auteur Joachim Joesten jetait un pavé dans la mare de la conspiration, en publiant un bouquin faisant du tueur solitaire, Lee Harvey Oswald, un agent provocateur de la CIA instrumentalisé par l'extrême droite. «Nous savons aujourd'hui que l'éditeur de Joesten était une façade du KGB et que l'auteur était un agent soviétique», affirme Bodhardt. Les mensonges fabriqués par le KGB ont la couenne dure. Encore aujourd'hui, une partie importante de la population attribue la mort de Kennedy à un complot. Le cinéaste Oliver Stone n'a-t-il pas carburé à cette mixture de conspiration pour son film, JFK?

Avec le sida, c'est le même scénario digne d'un thriller d'Hollywood. Un peu plus de quatre mois après que des chercheurs eurent formellement identifié le VIH, en mars 1983, la machine de propagande russe se remettait en branle. En juillet de la même année, un périodique indien publiait, sous l'influence perfide du KGB, une information selon laquelle le sida était une arme biologique développée en laboratoire à Fort Detrick, dans le Maryland, par l'armée américaine. Fin 1987, 200 périodiques dans 80 pays avaient exploité ce filon.

Rien que du vrai

Thomas Boghardt n'a rien inventé. Les Soviétiques d'hier et les Russes d'aujourd'hui manient l'art de la désinformation avec une grande dextérité. Selon un major général à la retraite du KGB, Oleg Kalugin, les «mesures actives» sont utilisées pour discréditer les États-Unis et «conquérir l'opinion publique mondiale».

Kalugin est «passé à l'Ouest», si cette expression veut encore dire quelque chose, après une longue carrière à l'ambassade de l'URSS à Washington. Il siège au conseil du Musée international de l'espionnage et il contribue aux travaux de Boghardt. L'attrait des services secrets pour les campagnes de désinformation ne s'est pas évanoui avec le démembrement de l'Union soviétique, rappelle Kalugin dans ses conférences. La Russie de Poutine, une coterie d'anciens dirigeants du KGB, est anxieuse de regagner son statut de puissance mondiale, et elle n'hésiterait pas à recourir aux campagnes de désinformation pour parvenir à ses fins.

L'ancien agent russe Alexandre Litvinenko, mort empoisonné au polonium 210 à Londres en 2006, avait aussi fait état du retour en force des mesures actives dans l'arsenal russe. Avant sa mort, Litvinenko avait notamment accusé les services secrets d'avoir orchestré eux-mêmes une série d'attentats dans les villes russes attribués aux Tchétchènes, en septembre 1999, afin de justifier la deuxième guerre de Tchétchénie. Dans le même ordre d'idées, la controverse autour de la publication des caricatures de Mahomet, dans un journal danois, pourrait avoir été chorégraphiée par les services de renseignements russes, affirme Thomas Boghardt, bien qu'il n'ait aucune preuve à offrir à ce sujet.

À l'ère de l'Internet, les rumeurs voyagent plus vite que la grippe A (H1N1). Moins de 24 heures après l'éclosion du virus au Mexique, des internautes agités concluaient à la présence d'une «bombe fabriquée en laboratoire». «L'Internet décuple les risques. Tu y poses une bombe, et tu espères qu'elle détonne», résume Boghardt.

«Il faut agir vite, il faut contenir la rumeur, à défaut de l'éliminer. Si on ne s'occupe pas de ces rumeurs, quelqu'un d'autre va le faire à notre place», poursuit Boghardt, qui cite en exemple le cas de l'ex-ambassadeur du Canada à Washington, Frank McKenna. Celui-ci n'a pas hésité à critiquer ouvertement les politiciens américains qui laissaient entendre que les auteurs des attentats du 11-Septembre étaient entrés aux États-Unis à partir du Canada. Son successeur, Michael Wilson, en a fait autant lorsque la nouvelle responsable de la sécurité intérieure, Janet Napoletano, a colporté pareilles faussetés récemment.

De source sure, le KGB n'est pas impliqué dans cette controverse.

Guillot Sophie 

Réponse aux commentaires par l'auteur de l'article :

La désinformation, qu'est ce que c'est?

La désinformation consiste à nier, tricher ou embrouiller la réalité.

La désinformation est utilisée par toutes les puissances depuis la nuit des temps.
(surtout en temps de guerre ou de conflit, exemple ADM en Irak, cruauté Tamoule, légitime défense israélienne, etc.)
Ce ne sont pas les Russes ni Poutine qui ont "inventé" la désinformation.

Même dans ces pages on peut lire de la désinformation.
Vous pensez à mes commentaires?
Honnêtement, j'essaie d'éviter toute désinformation.

J'ai, bien sûr utilisé cette illustration fabriquée d'un manuel scolaire d'économie familiale pour dénoncer la condition faite aux femmes des années 1960.
Je me suis fait avoir par la désinformation.

http://img341.imageshack.us/img341/8125/conomiefamilialeos8.jpg

Après m'être fait mettre la puce à l'oreille que cet extrait n'avait jamais existé, j'ai enquêté en remontant à l'éditeur de la revue jusqu'à l'éditeur du manuel en question et effectivement, ce texte "convaincant " n'avait jamais vraiment existé et avait été "fabriqué"
De la désinformation pure pour servir (sic) une cause!


Lorsque l'on dit que Chávez est un «dictateur», est-ce de la désinformation?

Comme dire:
«Fort heureusement, une majorité de citoyens, FAIBLE IL EST VRAI, n'a pas adhéré à un projet taillé sur mesure par UN HOMME CHEZ QUI L'INCLINATION DICTATORIALE L'EMPORTE LARGEMENT SUR LE PENCHANT DÉMOCRATIQUE, si tant est qu'il en ait. On insiste: SI LE OUI AVAIT OBTENU PLUS DE 50 %, CHÁVEZ SE SERAIT TRANSFIGURÉ, si on peut dire, en un président empruntant autant à Perón qu'à Fidel Castro: populiste et totalitaire.»

C'était le lendemain de la défaite référendaire pour une nouvelle constitution au Venezuela. C'était en 2007.
Un des points de cette réforme était de rendre la constitution vénézuélienne comme la nôtre concernant l'absence de limite pour se présenter aux élections comme Premier ministre ou comme Président dans le cas de la République du Venezuela.

Monsieur Truffaut le 7 décembre 2007, nous a servir un article de désinformation flagrante:

Jugez par vous-même:
« Chávez l'irrationnel »
SERGE TRUFFAUT
Édition du vendredi 07 décembre 2007

http://www.ledevoir.com/2007/12/07/167596.html

Et lisez la démonstration de cette DÉSINFORMATION.

« Désinformation irrationnelle »
http://www.ledevoir.com/2007/12/07/commentaires/0712070937011.html

Les désinformateurs imposent une fausse réalité.

Autre exemple le Koweït:

Les bons que nous sommes ont été alertés des massacres inhumains de nourrissons au Koweït.

Devant les membres du Congrès US une certaine Nayirah a déclaré:

« Monsieur le président, messieurs les membres de ce comité, je m'appelle Nayirah et je reviens du Koweit. Ma mère et moi étions au Koweit le 2 août pour passer de paisibles vacances. Ma soeur aînée avait accouché le 29 juillet et nous voulions passer quelque temps au Koweit auprès d'elle. [...] Pendant que j'étais là, j'ai vu les soldats irakiens entrer dans l'hôpital avec leurs armes. Ils ont tiré sur les bébés des couveuses...»

En fait, ce témoignage était entièrement faux. La jeune fille était la fille de l'ambassadeur du Koweït à Washington.

Mais cette mise en scène a permis de déclencher la première guerre du Golfe.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_couveuses_au_Kowe%C3%AFt

C'est NOTRE John MacArthur qui écrit dans ces pages qui a dénoncé cette mise en scène.

Avant le 11 septembre 2001, le 4e pouvoir était encore présent et actif.
Un reportage du Canadien Neil Dorchety nous décrit la désinformation.

http://www.humanite.fr/popup_imprimer.html?id_article=678422

Lorsqu'on parle de désinformation il ne faut pas seulement parler de KGB mais il faut aussi parler de la société Hill and Knowlton.

Nous baignons dans la désinformation et nos brillants journalistes nous y noient.


Serge Charbonneau
Québec

Allez vous y retrouver vous, avec tout ça, merde alors !



http://www.ledevoir.com/2009/05/06/249100.html

Un commentaire à cet article
  :


Même que il ne faut pas s'y tromper. Les Américains sont blancs neige, les Russes sont noirs charbon.

Nous, maudits osties de Français qui vous avons abandonné en 1753, figurez-vous que nous sommes GRIS !

La preuve ? Nous avons élu tout de même deux fois un Président SOCIALISTE, rendez-vous compte, qui a lui-même nommé au sein de ses gouvernements des ministres COMMUNISTES ! Si si, je vous assure, nous avons à moitié un couteau rouge dégoulinant de sang entre les dents, nous sommes en réalité .... des transfuges! Imaginez, nous OSONS manifester quand notre gouvernement ultra libéral de droite qui exploite les plus modestes commence à nous agacer par trop, nous OSONS SÉQUESTRER des patrons de multinationales qui après avoir gagné quelques milliards chez nous licencient le personnel, vous vous rendez compte ? Vraiment n'importe quoi !

Bien entendu, nous autres maudits français de ciboire de câlisse, nous OSONS venir commenter dans les colonnes du Devoir la politique internationale et parfois, suprême audace, la politique intérieure du Canada ou du Québéc ! Fou quand même, non ? Comme si nous ne pouvions pas seulement nous occuper de venir dépenser quelques Euros chez vous, et nous occuper de nos affaires en France ...

Je vous assure Monsieur Charbonneau, rien ne nous arrête, et en plus nous sommes pédants et nous permettons de vouloir jouer les donneurs de leçon à nos cousins Québécois, un comble. Que chacun reste chez soi et les moutons seront bien gardés ! Et surtout évitez la contagion avec vos cousins gris transfuges du Mal et de Satan. Des fois que ça serait plus dangereux que la grippe A(H1/N1) ...heureusement que les Blancs préparent avec la complicité de quelques Gris tirant un peu sur le gris clair quelque bons vaccins pour sauver l'humanité pure blanche et immaculée des Etats Unis d'Amérique. Ouf ! A quand un vaccin contre la grisaillerie ?

Publié dans Les chiens de garde

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