Shimon Peres : « Le monde n’a pas d’autre choix que de comparer la menace Iranienne à celle des allemands nazis avant la seconde guerre mondiale »,

Publié le par sceptix

S.Peres en visite à Washington

Par Esther Stefanelli pour Guysen International News

Mercredi 6 mai 2009 à 06:50

« Le monde n’a pas d’autre choix que de comparer la menace Iranienne à celle des allemands nazis avant la seconde guerre mondiale », a déclaré le président Peres en visite à Washington le mardi 6 mai. « L’Iran est une menace, non seulement pour Israël mais pour le monde entier. En tant que juif, après avoir subi l’Holocauste, on ne peut fermer les yeux à la lumière des dangers qui émanent de l’Iran » a-t-il poursuivi au cours d'un entretien prévu pour 20 minutes et qui s'est prolongé pendant une heure. 


Peres a ajouté toutefois qu’Israël doit supporter l’effort d’Obama pour trouver un engagement diplomatique avec l’Iran, en ce qui concerne son programme diplomatique : «  Nous nous devons d’être de loyaux soutiens… Si ça marche, ça peut être la meilleure des choses ».

« J’ai dit à B.Obama qu’un grand changement s’opérait, car aujourd’hui, la plupart des sunnites dans le monde n’associe plus les problèmes à Israël mais à l’Iran ».

Il a ajouté qu’Israël n'excluait pas la possibilité de négocier un accord avec les Syriens et les Palestiniens, ajoutant que les bénéfices de ce processus dépasseront les risques : « Je crois que c’est une opportunité que l’on ne peut négliger » a-t-il déclaré.

Après leur réunion, la Maison Blanche a publié un communiqué indiquant que : « Le Président a apprécié l’opportunité d’accueillir le président Peres, dans la lignée d’une amitié durable entre les États-Unis et Israël».

Peres a déclaré plus tard que le président américain a plaidé pour que la sécurité d’Israël  soit, et reste, une priorité pour les Etats-Unis. Il a également rencontré plus tôt dans la journée Hillary Clinton, secrétaire d’Etat,  à qui il a annoncé qu’Israël n’était pas opposé aux ouvertures américaines vers l’Iran.

« Si vous voulez des négociations, j’espère que vous réussirez. Israël ne posera pas d’ultimatum aux américains » a-t-il déclaré.

« Le problème du Hamas appartient maintenant à l’Egypte, à Mahmoud Abbas, aux Palestiniens, et d’une manière générale à la totalité du monde sunnite. La différence entre le Hamas et le Fatah n’est pas politique, mais fondamentale ».

Il s’est expliqué par la suite : « Le Fatah est un mouvement politique, et le Hamas une religion. Un mouvement politique sait qu’il doit faire des compromis, a des échéances, un mouvement religieux à l’éternité devant lui, un mouvement politique sait qu’il ne peut tirer et conduire des négociations à la fois, un mouvement religieux ne suit pas cette logique ».

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