Les amitiés particulières de tonton Bernard K
Bernard Kouchner "salue l'adhésion du Kosovo" au FMI
AFP, 9 mai
Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner "salue l'adhésion du Kosovo" au Fonds monétaire international (FMI), qui lui "permettra de bénéficier d'une assistance technique et de prêts, essentiels à son développement économique et social", dans un communique publié vendredi soir.
"En renforçant l'insertion du nouvel Etat au sein de la communauté internationale, cette adhésion au FMI contribue à la stabilité dans la région des Balkans", ajoute-t-il.
Le FMI est la première instance internationale à officiellement intégrer ce pays balkanique qui a proclamé son indépendance en février 2008.
L'Assemblée générale de l'ONU a demandé en octobre 2008 à la Cour internationale de justice (CIJ), le plus haut organe judiciaire de l'ONU, de se prononcer sur la légalité de l'indépendance du Kosovo.
Interpol : Agim Ceku échappe de peu à l’arrestation en Colombie
Danas 8 mai 2009
Traduit par Jean-Arnault Dérens
http://balkans.courriers.info/article12852.html
Agim Ceku, ancien commandant en chef de l’UCK et ancien Premier ministre du Kosovo a échappé de peu à l’arrestation. Il a 9té localisé en Colombie, mais les autorités de ce pays ont finalement choisi de l’expulser en France, après une intervention directe de Bernard Kouchner. La Serbie demande l’arrestation et l’extradition d’Agim Ceku
Mercredi, la Colombie a annoncé à la Serbie qu’Agim Ceku avait été localisé dans ce pays. Dans la nuit de mercredi à jeudi, le ministère de la Justice de Serbie a adressé une demande d’extradition contre l’ancien commandant en chef de l’UCK.
Agum Ceku se trouvait en Colombie pour participer à un séminaire international sur le désarmement.
Les autorités colombiennes ont finalement choisi de l’expulser vers la France, à la suite d’une intervention directe de Bernard Kouchner, selon les sources de Danas. Agim Ceku a également été interdit de séjour pour dix ans en Colombie.
Après l’annonce de cette expulsion, le ministère serbe a adressé une demande d’extradition aux autorités françaises, par le biais de l’ambassade de Serbie à Paris, qui a également transmis une large documentation sur les accusations pesant contre Agim Ceku.
Vendredi, le bureau français d’Interpol a indiqué, sans autre commentaire, qu’il ne répondrait pas à la demande des autorités serbes, parce que que les autorités judiciaires françaises n’ont aucune charge contre Agim Ceku. Ce même jour, les autorités françaises ont permis à Agim Ceku de rejoindre Zagreb.
Agim Ceku dispose en effet de la nationalité croate, reçue après sa participation à la guerre dans ce pays.
Le ministère serbe de la Justice demande l’extradition d’Agim Ceku, qui est accusé de génocide. Dans l’acte d’accusation, la responsabilité d’Agim Ceku est avancée dans le meurtre de 669 Serbes et 18 membres d’autres communautés non-albanaises du Kosovo.
Sur la base du mandat transmis par la Serbie à Interpol, Agim Ceku avait déjà été arrêté dans les aéroports de Ljubljana en 2003 et de Budapest en 2004. Dans les deux cas, il a rapidement été relâché.