Grippe porcine: "vacciner tout le monde", préconise une spécialiste de Pasteur
"Nous sommes face à un virus nouveau. Nous sommes au bord de la phase 6 d'alerte pandémique de l'Organisation mondiale de la santé", rappelle Mme van der Werf.
"Je n'imagine pas une seconde que la diffusion s'arrête et que ce nouveau virus disparaisse comme par enchantement", estime cette spécialiste des virus à Pasteur, un des deux centres nationaux de référence pour la grippe.
"Nous allons être conduits à vacciner tout le monde, au Nord, comme au Sud, dans les pays riches comme dans ceux en voie de développement. Et mon avis est que le plus vite sera le mieux, compte tenu de l'évolution actuelle", ajoute-t-elle.
"Mais il y a des délais incompressibles", note-t-elle, pointant les essais cliniques nécessaires pour tout nouveau vaccin, "pour vérifier l'efficacité et l'absence d'effets secondaires".
"On sait que les virus grippaux mutent en permanence. Et nous ne sommes pas à l'abri d'un changement qui augmenterait sa virulence et sa transmissibilité", estime Mme van der Werf.
Les chercheurs sont en train de répertorier toutes les mutations "dangereuses" possibles, explique-t-elle. "Nous redoutons aussi des réassortiments génétiques entre ce virus et ceux de la grippe saisonnière, et notamment avec un autre H1N1 majoritairement résistant au Tamiflu".
Le virus A(H1N1) continue de gagner du terrain: tous les continents sont désormais affectés par la grippe porcine qui a contaminé près de 20.000 personnes.
Mardi, le numéro deux de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Keiji Fukuda a averti que le monde "se rapproche" d'une alerte pandémique maximum de grippe porcine A(H1N1) de niveau six.
03/06/2009 | Mise à jour : 20:22

Le Pr Sylvie Van der Werf Crédits photo : AFP
INTERVIEW - Le Pr Sylvie Van der Werf, directeur d'une unité de recherches à l'Institut Pasteur et du Centre national de référence pour la région Nord, estime, dans un entretien au « Figaro », que toute la population devra être vaccinée contre le virus H1N1 dès que le vaccin, en cours de préparation, sera disponible.

Est-on dans une situation inédite avec ce virus A/H1N1 qui a émergé au Mexique ?
Oui, clairement, nous sommes face à un virus nouveau, qui circule dans la «communauté» (c'est-à-dire à partir de foyers autonomes et non plus importés de l'étranger, NDLR), sur plusieurs continents. Nous sommes au bord de la phase 6 d'alerte pandémique de l'Organisation mondiale de la santé. En réalité, la phase 6 se caractérise par la transmission «communautaire» du virus sur au moins deux continents. Nous y sommes. Sauf que ces niveaux d'alerte ont été définis dans l'optique d'une pandémie liée au virus H5N1 de la grippe aviaire, bien plus virulent. Alors que la pathogénicité de ce nouveau virus est pour l'instant modérée. Cela explique la temporisation de l'OMS sur ce sujet.
Est-ce que l'arrivée de l'été va arrêter la circulation du virus en Europe ?
C'est vrai, il y a des facteurs climatiques plus ou moins favorables à la transmission de la grippe. La forme saisonnière se transmet plutôt l'hiver, mais ce n'est pas un critère absolu. En zone tropicale, les virus grippaux circulent toute l'année, avec deux pics, notamment pendant la saison humide. En Europe, l'épidémie démarre plutôt en décembre. Mais nous sommes actuellement dans une situation particulière puisque ce nouveau H1N1 diffuse actuellement aux États-Unis et au Canada, alors que c'est l'été, et donc hors des périodes classiques de circulation. Sans doute, le fait que la population est vierge de toute immunité, la rend plus susceptible. Mais nous ne sommes pas dans des conditions normales de transmission actuellement.
Comment voyez-vous l'évolution de la situation ?
Je n'imagine pas une seconde que la diffusion s'arrête et que ce nouveau virus disparaisse comme par enchantement. Il circule activement notamment dans l'hémisphère sud, avec une situation complexe puisqu'il y a une co-diffusion avec celui de la grippe saisonnière. Jusqu'à présent, chaque fois qu'un nouveau virus apparaissait, il se substituait au saisonnier. Ce n'est pas le cas actuellement. Nous sommes dans une situation nouvelle. Nous ne savons pas s'il y aura une circulation des deux virus ou d'un seul, à l'automne dans l'hémisphère nord. Cela va dépendre de ce qui se passera dans le Sud. En Australie, comme en Amérique du Sud, la transmission communautaire est active. L'Afrique est surveillée de près. Tout laisse à penser que ce virus touchera l'ensemble de l'hémisphère Nord, avec une transmission communautaire. Fin juin? Fin août? Fin septembre? On ne peut pas exclure que le virus se mette à circuler à une période inhabituelle.
La virulence est-elle inquiétante ?
Pour l'instant, le taux de décès est de l'ordre de un pour 1000 malades. Cela reste proche du taux de décès de la grippe saisonnière. Sauf, que habituellement, ce sont des personnes âgées qui sont concernées et que la population est largement immunisée, soit naturellement, soit par le vaccin. Le nombre de malades potentiel pourra donc être très élevé. Pour l'instant nous n'avons pas mis en évidence de marqueurs de virulence. On sait que les virus grippaux mutent en permanence. Et nous ne sommes pas à l'abri d'un changement qui augmenterait sa virulence et sa transmissibilité. Nous sommes en train de répertorier toutes les mutations «dangereuses» possibles. Par ailleurs, notre laboratoire examine la structure génétique chaque virus de cette grippe pour chaque cas français, afin d'en surveiller au plus près l'évolution, comme d'autres labos dans le monde. Nous redoutons aussi des réassortiments génétiques entre ce virus et ceux de la grippe saisonnière, et notamment avec un autre H1N1 majoritairement résistant au Tamiflu.
Va-t-on vers une vaccination systématique de la population contre ce nouveau virus ?
Nous allons être conduit à vacciner tout le monde, au Nord, comme au Sud, dans les pays riches comme dans ceux en voie de développement. Et mon avis est que le plus vite sera le mieux, compte tenu de l'évolution actuelle. Mais il y a des délais incompressibles. L'OMS a donné à tous les laboratoires investis dans les vaccins la souche de virus de base. Si tout va bien, si les rendements sont bons, si cette souche se comporte sans imprévu, il faudra compter quatre à six mois, avant de disposer de vaccins. Par ailleurs, c'est un vaccin nouveau, avec une population naïve, nous ne sommes pas dans des conditions classiques. Il va falloir faire des essais cliniques pour vérifier l'efficacité et l'absence d'effets secondaires. Il faudra sans doute deux doses contre ce nouveau virus. Tout cela prolonge les délais d'obtention. Les travaux de préparation d'un vaccin contre une pandémie liée au H5N1 représentent une aide notable.
Faudra-t-il se faire vacciner contre ce nouveau virus et contre la grippe saisonnière ?
Les stocks contre la grippe saisonnière sont pratiquement déjà constitués. Les laboratoires s'attellent donc au nouveau vaccin. Aucun élément ne permet de dire que la grippe saisonnière, comme ce nouveau H1N1, va arrêter de circuler. Et il y a donc toutes les raisons de prévoir une double vaccination. Mais les décisions prises sont à réévaluer en permanence au regard de l'évolution de la situation.
» OMS : «La pandémie mondiale de grippe A se rapproche»
» DOSSIER SPECIAL - Grippe A : l'alerte mondiale
http://www.lefigaro.fr/sante/2009/06/03/01004-20090603ARTFIG00515-h1n1-il-va-falloir-vacciner-tout-le-monde-.php
Mon commentaire :
Je viens d'entendre sur BFM un "spécialiste" confirmer cette info en ajoutant qu'il faut vacciner en priorité les populations "à risque".
Qu'entend-il par "populations à risques" : vieux, malades, enfants et populations des pays en voie de développement ?
AVANT DE VOUS FAIRE VACCINER DEMANDEZ A VOTRE TOUBIB S'IL VA VACCINER SA FAMILLE !!! Et pour ceux qui auraien oublié cette histoire :
AFFAIRE du SANG CONTAMINÉ
FABRICATION du VACCIN contre l'HÉPATITE B
à partir de SANG CONTAMINÉ
Hevac B
de l'Institut Pasteur Production |
Transfusion - Dentisterie - Désinformation
Sida - Hépatite C
Tainted Blood and Dentistry Conspiracy
Aids - Hepatitis C
http://dentist-dentiste.com/dsf/PressBook.pdf
ASSOCIATION de DÉFENSE des VICTIMES de l' AFFAIRE du SANG CONTAMINÉ
Objet : FABRICATION du VACCIN contre l' HÉPATITE B à partir de SANG CONTAMINÉ, Hevac B de l'Institut Pasteur Production. Deux Questions à Monsieur le Président de l'Institut Pasteur Vaccins et ses Conseillers Scientifiques. Monsieur le Président, Certes l'Institut Pasteur Vaccins n'est pas l' Institut Pasteur Production, mais les archives, notamment, existent. Aussi nous avons l'honneur de solliciter formellement votre concours, en nous répondant à ces deux questions :
Pour fabriquer le vaccin contre l’Hépatite B : Hevac B de l' Institut Pasteur Production (IPP) par le procédé Jean Maupas :
1) - On constate, notamment, que vu les connaissances scientifiques de l'époque*: l' Institut Pasteur Production a mis en place la recherche de présence de transcriptase inverse dans les sérums initiaux et les lots vaccinaux, comme sécurité supplémentaire pour détecter l'absence de rétrovirus. Très précisément, à partir de quelle date ? *Philippe ADAMOWICZ, Gisèle CHABANIER, François HYAFIL, Georges LUCAS, Paul PRUNET, Pierre RECULARD and Roger VINAS Elimination of serum proteins and potential virus contaminants during hepatitis B vaccine preparation. Vaccine 1984; 2 p. 209-214 Institut Pasteur Production, 3 Bd. R. Poincaré F - 92430 Marnes-la Coquette. (Received 24 Feb. 1984).
2) - Pouvez vous affirmer ou infirmer la rumeur selon laquelle l'objectif du Décret pris en Janvier 1984 d'augmenter les collectes de sang dans les prisons aurait été, notamment, d'avoir du sang contaminé * en quantité suffisante pour permettre la fabrication du vaccin contre l'Hépatite B ? (*avec l'absence de l'antigène HBe). Dans l'attente de votre réponse, veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de nos sentiments distingués.
Ci-joint notre Dossier de PRESSE n°1, contenant: Couverture + N° BT2, T1b, ST1, D1, GP-BD1, P2 et SM1. Copie de cette LETTRE OUVERTE, dont à : Monsieur le Professeur Georges MATHÉ, Parlement Européen - le Président de la Commission des Pétitions, Monsieur E. NEWMAN. Le Président Fondateur de l' Association Des Polytransfusés, Monsieur Jean PERON GARVANOFF. ________________________________________________________________________________ A. D. V. A. S. C. Tour "Hermès" 6, rue des Cailloux F - 92110 CLICHY |
Pour la première question
Voir, notamment, page 4 deuxièmement http://dentist-dentiste.com/dsf/armee-francaise.pdf
Voir aussi, notamment : http://dentist-dentiste.com/dsf/montagnier-luc-1.htm
"Nous n'en sommes qu'au tout début de l'Affaire du sang contaminé"
Dr Claude SAMUEL
Chirurgien-Dentiste
radié à vie
pour "Atteinte à l'Honneur de la Profession" !
Voir les fichiers :
http://dentist-dentiste.com/dsf/ordre-medecin-samuel.htm
http://dentist-dentiste.com/dsf/radiation.pdf
http://dentist-dentiste.com/dsf/assassinat.pdf
http://dentist-dentiste.com/SAMUEL_Claude.html
A la Mémoire de notre Ami MARTYR Christian GARVANOFF Hémophile Secrétaire Général de l'Association Des Polytransfusés Fils de Chirurgien-Dentiste |
Page crée le 30 septembre 2004
septembre 2004
début de l'Acte II
Affaire du Sang Contaminé
Sida - Hépatite C
Transfusion - Dentisterie - Désinformation
A ce jour le Grand Public est toujours maintenu dans une quasi ignorance.
Source :
http://www.dentist-dentiste.com/dsf/institut-pasteur-vaccin.htm