Irlande: 67,13 % pour le "oui" (zétaient bourrés probablement) Blair(eau)-le menteur- président de l'UE ?- Allez Vaclav on compte sur ton foutu caractère pour les faire ch...à Bruxelles !!
Les 3 millions d’électeurs irlandais qui se sont prononcés vendredi sur le Traité de Lisbonne n’auront pas le dernier mot. L’eurosceptique président tchèque restera l’ultime obstacle
«Après avoir été l’otage des 3 millions d’électeurs irlandais, l’Union européenne va se retrouver prisonnière d’un seul eurosceptique.» A Bruxelles vendredi, la colère commençait déjà à se déchaîner contre le très eurosceptique président tchèque.
Si le second référendum irlandais – dont les résultats n’étaient pas encore disponibles hier soir – accouche d’un oui au Traité de Lisbonne, l’entrée en vigueur de celui-ci dépendra en effet entièrement de Vaclav Klaus. Lequel s’abrite derrière une nouvelle plainte devant la Cour constitutionnelle (qui a déjà statué favorablement au printemps) déposée le 29 septembre par des sénateurs de son ex-Parti libéral pour refuser de signer le traité, pourtant voté par le parlement tchèque.
Le feuilleton politique pourrait néanmoins, cette fois, tourner au vinaigre entre les Etats membres. Jusque-là, et compte tenu de l’échec du premier référendum irlandais du 12 juin 2008, la patience était de rigueur. Partisan de la première heure d’un nouveau vote en Irlande – seul pays de l’UE à consulter sa population – Nicolas Sarkozy avait lui-même d’emblée proposé de modifier le Traité de Lisbonne pour conserver le principe d’un commissaire européen par pays jusqu’en 2014, afin de rassurer les Irlandais. Puis d’autres garanties en matière d’avortement, de neutralité et de souveraineté fiscale avaient été concédées à Dublin.
Appel au forcing
La problématique, ce week-end, sera radicalement différente. Car en cas de oui irlandais, l’ultime obstacle à l’application du Traité de Lisbonne sera la guerre de tranchées menée par Vaclav Klaus. Le président polonais Lech Kascynski, qui faisait lui aussi la grève de la signature malgré l’approbation de son parlement, a promis de signer si le référendum irlandais est positif. L’Allemagne, où un recours devant la Cour constitutionnelle avait été déposé, a, elle, ratifié le texte le 23 septembre, après avoir adopté des lois confortant les prérogatives de son parlement national, comme l’exigeaient les magistrats de Karlsruhe.
Vingt-six pays sur vingt-sept, si l’Irlande l’accepte, auront donc ratifié ce samedi le Traité adopté en décembre 2007. D’où les appels lancés ces jours-ci par Silvio Berlusconi et plusieurs responsables français en faveur d’un forcing pour le faire entrer en vigueur. Un empressement motivé par le fait que la Cour constitutionnelle tchèque, à qui les plaignants (motivés par le jugement de Karlsruhe) demandent «de dire clairement si l’UE est une organisation internationale ou un super-Etat», pourrait prendre de trois à six mois avant de décider. Avec, ultime tacle de Vaclav Klaus, le risque que la ratification tchèque ne soit toujours pas intervenue avant les élections au Royaume-Uni, prévues au plus tard en juin 2010. Le leader conservateur britannique David Cameron s’est en effet engagé à retirer la ratification britannique pour soumettre à son tour le Traité de Lisbonne à un référendum. Un scénario presque plus cauchemardesque pour l’UE qu’un second non irlandais.
Source : LeTempsLe Coup d’Etat de Lisbonne veut porter Blair au pouvoir
2 octobre 2009 (Nouvelle Solidarité) – Si le Traité de Lisbonne était ratifié, il engendrerait immédiatement un Tony de Lisbonne.
Selon les informations publiées hier par le quotidien britannique The Sun, Tony Blair pourrait être propulsé au poste de Président de l’Europe avant la fin du mois !
Le Sun cite une source haut placée dans le gouvernement britannique, expliquant : « Si nous obtenons un Oui [au référendum irlandais qui se tient aujourd’hui, ndlr], tout bougera très très vite. Tony pourrait être nommé dès la fin octobre. »« veut qu’un président soit nommé dès la fin du mois, et M. Blair est le favori », explique le Sun. Un diplomate français a même confié : « Qui oserait dire non à Tony Blair ? », tout en minimisant la responsabilité que Blair porte dans le déclenchement de la Guerre en Irak. La Suède, qui dirige la présidence tournante de l’UE jusqu’au 31 décembre,
Et oui, qui oserait s’opposer à lui ? David Kelly, l’inspecteur en armement britannique, a payé de sa vie d’avoir révélé que les « preuves » données par le gouvernement Blair sur les armes de destruction massive irakiennes étaient bidonnées. Quant à Nicolas Sarkozy, il est le premier supporter de sa candidature, au nom de l’entente cordiale qu’il a scellé avec son « ami Tony ». S’il est vrai qu’à la vue de l’un on pourrait être tenté de soutenir l’autre, Tony Blair n’en serait pas moins le président supranational non-élu de l’Europe. Il faut dire non au césarisme !
Et voilà: le référendum du 12 juin 2008 est définitivement envoyé aux oubliettes. Les Irlandais se sont massivement mobilisé, avec une participation de 59 %, pour dire oui au traité de Lisbonne avec un score sans appel de 67,13 %. L'année dernière, la participation n'avait atteint que 53,13 % et le non ne l'avait emporté qu'avec 53,41 % des voix.
Pour rappel, voici les résultats des autres référendums irlandais:
10 mai 1972: 82 % des Irlandais approuvent l'adhésion de leur pays à la CEE.
26 mai 1987: 70 % de "oui" à l'Acte Unique.
18 juin 1992: 69 % des Irlandais approuvent le traité de Maastricht.
22 mai 1998: 60 % de "oui" au traité d'Amsterdam (participation: 55 %).
7 juin 2001: 53 % de "non" au traité de Nice, mais avec une participation de 34 %.
19 octobre 2002: 63 % de "oui" au traité de Nice avec une participation de 49 %.
En clair, on retrouve le niveau d'adhésion à l'Union du début des années 90, lorsque le miracle celtique commençait à peine... Personne, en Europe ou en Irlande, n'espérait un résultat aussi massif et incontestable.
Ce résultat positif souligne à quel point le référendum est un instrument inadapté pour adopter un traité européen, fruit d’un complexe compromis entre 27 Etats membres, forcément insatisfaisant et incompréhensible pour les non-initiés. D’où la tentation naturelle pour les citoyens de ne pas répondre à la question posée. L’Irlande ne fait pas exception : on peut douter que la connaissance du traité de Lisbonne ait fait un bond dans la population. En revanche, grâce à la crise économique, si l’on ose dire, les Irlandais qui l’avaient oublié durant les années d’expansion économique, ont pu apprécier le bouclier qu’offrait l’Union : son marché unique lui garantit que ses partenaires ne succomberont pas au protectionnisme, ce qui achèverait de mettre l’île à terre, l’euro l’a empêché de faire faillite comme son voisin islandais (qui négocie son adhésion) et les fonds fournis par l’Union et la Banques centrale européenne lui ont donné de l’air. Au milieu de la tempête, mieux vaut être sur un gros navire que sur un frêle esquifnote de Charlotte : un gros navire ? comme le Titanic alors..........
Source : Eurosduvillage