Facebook continue de perdre des amis........... en Bourse

Publié le par Charlotte sceptix

 

Le Point.fr - Publié le 01/06/2012 à 19:25 - Modifié le 01/06/2012 à 19:26

Depuis son introduction en Bourse, la société de Mark Zuckerberg a perdu 30 % de sa valeur. Une chute vertigineuse en deux semaines. Une odeur de scandale plane sur cette affaire.

Trop grande valorisation, trop d'actions sur le marché : deux erreurs pour l'introduction de Facebook.

Trop grande valorisation, trop d'actions sur le marché : deux erreurs pour l'introduction de Facebook.

 

C'est désormais chose faite : Bloomberg Business et son classement des 40 premières fortunes américaines a rompu avec Mark Zuckerberg. Le jeune fondateur a en effet vu son portefeuille s'alléger de 4,7 milliards de dollars. Un coup dur pour celui qui était sûr de la réussite de son réseau social. Mais les investisseurs ne partagent pas son avis : sur neuf journées de cotation, six séances de repli.

Valorisée au départ à 104 milliards de dollars pour son entrée au Nasdaq, la société capitalisait hier à un peu plus de 60 milliards de dollars. Introduit à 38 dollars, le titre est passé sous la barre des 27 dollars. Une chute qui serait due à des manquements de la part des banques responsables de son introduction, en particulier Morgan Stanley. Il y a quelques jours pourtant, le P-DG de la banque américaine niait être à l'origine de tout manquement ou erreur.

Pourtant, les baisses successives ne s'arrêtent pas. Selon Jack Ablin, responsable des investissements pour la BMO Harris Private Bank de Chicago, "il apparaît que trop d'actions ont été mises sur le marché, que la valorisation a été trop agressive, et que beaucoup de personnes ayant acheté ces titres n'avaient pas pour but de les conserver". Point positif de l'histoire pour le P-DG de Facebook : lors de la conférence D10 qui s'est déroulée en Californie, les principaux dirigeants et investisseurs de la Silicon Valley ont affirmé qu'ils ne perdaient pas confiance dans le potentiel de la star des réseaux sociaux.

Par Pierre Le Boursicaud

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