Faut-il sauver les banques, et à quel prix ?
Intervention de Frédéric Lordon à "Ce soir ou jamais" sur France 3, le 11 octobre 2011. Il revient sur un possible sauvetage des banques, et précise les conditions auxquelles il faudrait qu'ils se fasse. Dans l'urgence : nationalisation des banques en faillite, puis communalisation, en mettant en place un système bancaire et de crédit socialisé.
Je cite:
Il faut que le gens essaient de se figurer l'ampleur des devastations économiques et sociales qui suivent de la matérialisation d'un risque systémique.[...]
C'est à dire l'effondrement total de toutes les banques. Les transactions les plus élémentaires deviennt impossibles. Aller acheter son pain à la boulangerie, ça ne marche plus. Tout simplement parce que retirer de l'argent au distributeur ça ne marche pas, faire un chèque ça ne marche pas, une carte bleu ça ne marche pas,
vous avez les piècettes dans la poche,vous tenez 4-5 jours en forçant plutot sur les patates, et après c'est retour au jardin potager pour ceux qui en ont un et pour les autres c'est retour vers l'état de nature économique.
C'est la catastrophe ultime si les banques ne sont pas sauvées et qu'elles tombent toutes ensembles.
A l'instant:
CRISE/Dette: le patron de Deutsche Bank opposé au plan Barroso pour les banques Romandie News
Les politiques sont INCAPABLES de résoudre le problème. Il faut donc s'attendre au scénario décrit ci-dessus.
Vu chez Maha