Focetria et Pandemrix, vaccins adjuvantés potentiellement plus dangereux que la grippe A H1N1, selon Arznei-Telegramm
Le 25 septembre, l’agence européenne du médicament (EMEA) recommandait l’autorisation de deux vaccins contre la grippe A H1N1, tous les deux adjuvantés au squalène: le Focetria de Novartis et le Pandemrix de GSK. Le même jour, l’excellente revue allemande indépendante Arznei-Telegramm, qui avait déjà parlé du Pandemrix et des conditions imposées par GSK (voir la traduction du texte par Pharmacritique), envoyait à son réseau d’alerte (« blitz a-t ») une analyse décapante de la situation allemande et européenne, avec un rappel des risques et de la différence d’approche avec les Etats-Unis.
Comme toujours, l’Europe se plie sans broncher aux intérêts des laboratoires, alors que les Etats-Unis posent des limites et refusent les adjuvants… De quel côté de l’Atlantique est le capitalisme le plus sauvage ? Et où est l’Etat fort, protégeant (un peu moins mal) l’intérêt général ? On a intérêt à revoir nos préjugés lorsqu’on voit que les pays européens ont accepté de payer les prix astronomiques imposés par des laboratoires qui se comportent en « fraudeurs », et que ce qui coûte le plus, ce sont… ces adjuvants risqués qu’on nous a fait gober sous prétexte qu’ils permettraient de produire plus de vaccins à moindre coût...