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L'Exodus De La Freedom Flotilla : Israël Lance Sa Blitzkrieg Médiatique - L’Arraisonnement Des Bateaux Un Acte De Guerre

Les Medias à la botte de Tel Aviv relaient complaisamment la version israélienne de l’attaque de la Freedom Flotilla. Ce sont ces « fragiles » commandos de Sayeret 13 une unité d’élite de l’armée israélienne qui auraient été attaqués par des activistes les obligeant pour se protéger à ouvrir le feu sur ces derniers en tuant 19 (certaines sources parlent de 20, d'autres de 10 certains blessés étant aussi dans un état grave) majoritairement des ressortissants turcs et en blessant plusieurs dizaines. L’armée israélienne a même posté sur Youtube une vidéo pour le justifier et comme commentait un journaliste israélien : « cette vidéo vous aide à comprendre ce que vous êtes supposé voir. « Décodage : l’armée israélienne vous « aide à comprendre » sa version totalement fausse des faits.
Arraisonnement dans les eaux internationales : un acte de guerre
Hors ce sont bien les commandos israéliens appuyés par des hélicoptères d’attaque qui ont d’abord pris d’assaut le bateau turc le Mavi Marmara qui transportait à son bord 581 passagers dont 400 turcs, des hommes des femmes et même un bébé de 18 mois. Le convoi international d’aide humanitaire est composé de ressortissants de 32 pays majoritairement européens. Le Mavi Marmara a été affrété par l’organisation d’aide humanitaire IHH et transportait en plus des passagers une importante cargaison d’aide humanitaire de première nécessité.
Les 6 bateaux se trouvaient à 150 Km des côtes de Gaza dans les eaux internationales donc l’attaque constitue un véritable acte de piraterie.
Israël n’a aucune autorité légale sur des bateaux d’autres nations naviguant dans les eaux internationales et ne peut donc pas sommer des bateaux battant pavillons étrangers de faire demi tout voire de les suivre jusqu’au port d’Ashdod comme l’armée israélienne l’a fait encore moins de les attaquer et de tuer des passagers. Les bateaux sont considérés comme territoire national des nations sous les pavillons desquels ils naviguent. Mettre le pied sur l’un d’entre eux sans l’autorisation du capitaine constitue un acte de guerre.
Le convoi maritime international d’aide humanitaire n’a pas attaqué les navires de guerre israéliens croisant à proximité dont il s’est d'ailleurs tenu à l’écart changeant même de cap à un moment donné pour éviter toute confrontation. L’abordage étant totalement illégal et un acte de guerre quiconque à bord du Mavi Marmara a utilisé la force contre les commandos israéliens était de plein droit en état de légitime défense.
D’ailleurs réagissant à cette attaque sans précédent contre un convoi humanitaire international le Rapporteur spécial de l'ONU pour les territoires palestiniens Richard Falk a appelé la communauté internationale à traîner en justice «les responsables du meurtre» de civils désarmés.
«Il est essentiel que les Israéliens responsables de cette conduite illégale et meurtrière, y compris les responsables politiques qui ont donné les ordres, soient tenus pour pénalement responsables de leurs actes», a-t-il déclaré dans un communiqué.
«Israël est coupable (...) d'utilisation d'armes létales contre des civils désarmés sur des bateaux qui étaient en haute mer, où ils jouissaient du droit de libre circulation, conformément au droit maritime», a-t-il précisé.
Un coupable qui se désigne publiquement lui-même : Netanyahou
Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou qui a écourté son séjour au Canada et annulé sa visite aux US où il devait s’entretenir avec le président Obama « d’intérêts partagés de sécurité » - faire pression sur Obama pour accélérer le passage d’une nouvelle résolution de sanctions contre l’Iran au CSONU- a déclaré publiquement qu’il soutenait l’action militaire contre la Freedom Flotilla.
"Le premier ministre a réitéré son soutien total à l’armée israélienne et a demandé des nouvelles des blessés" (soldats israéliens) selon une dépêche de l’AFP de ce Lundi.
Le ministre de la défense israélien, Ehud Barak, sous les ordres desquels ces commandos ont ouvert le feu sur des civils désarmés naviguant dans les eaux internationales sur des bateaux battant pavillons étrangers à quant à lui accusé les activistes humanitaires d’être responsables de la violence. Une façon de se disculper d’avance bien évidemment vaine.
La Turquie rejette les accusations israéliennes d’activistes armés
Le bureau des douanes turc a catégoriquement rejeté les accusations d’Israël affirmant que le bateau turc d’aide humanitaire naviguant en direction de Gaza pour briser le blocus transportaient des armes. C’est ce bateau qui a subi l’attaque frontale des commandos israéliens et c’est parmi ses passagers qu’on trouve les victimes, tuées et blessées. Certains blessés, dont plusieurs sont dans un état grave, ont été transportés dans des hôpitaux israéliens mais pour l’instant n’auraient pas encore été identifiés Il est aussi possible qu’Israël refuse de divulguer leurs identités s’attendant à une réaction dure de certains pays membres de l’UE et de la Turquie notamment lors de la réunion d’urgence du CSONU ce soir convoqué à la demande de la Turquie et que le Liban qui préside le CSONU jusqu’à demain midi s’est empressé de relayer auprès des membres du CS concernés.
« Les accusations comme quoi il y avait des armes à bord du bateau turc sont sans fondement » a déclaré ce Lundi Fevzi Gulcan dirigeant le service des douanes dans le port d’Antalya. Il a également ajouté que les passagers qui avaient été autorisés à bord du Mavi Marmara avaient été fouillés et scannés aux rayons X selon ce qu’a rapporté l’agence de presse d’Anatolia.
Les relations entre Israël et la Turquie sont actuellement au plus bas. Cet acte de guerre commis contre un bateau turc et les massacres de citoyens turcs non armés embarqués à son bord scellent très certainement la fin de cette relation qui profitait principalement à Israël dans une région où le régime sioniste est de plus en plus isolé considéré comme un état paria, terroriste.
Les activistes refusent de quitter les bateaux d’aide pour Gaza - Soutenons-les
Les activistes internationaux à bord des six bateaux chargés d’aide humanitaire pour Gaza ont été attaqué et obligé de se rendre jusqu’au port israélien d’Ashdod.
Tous les activistes à bord des bateaux ont refusé de débarquer à Ashdod car ils veulent aller jusqu’au bout de leur mission qui était de délivrer l’aide humanitaire à Gaza et d’en briser le blocus.
Israël a commis un acte de guerre en détournant ces bateaux de leur route maritime dans les eaux internationales et pire en tuant des civils à bord de l’un d’entre eux à commis des crimes de guerre.
Arraisonnement dans les eaux internationales : un acte de guerre
Hors ce sont bien les commandos israéliens appuyés par des hélicoptères d’attaque qui ont d’abord pris d’assaut le bateau turc le Mavi Marmara qui transportait à son bord 581 passagers dont 400 turcs, des hommes des femmes et même un bébé de 18 mois. Le convoi international d’aide humanitaire est composé de ressortissants de 32 pays majoritairement européens. Le Mavi Marmara a été affrété par l’organisation d’aide humanitaire IHH et transportait en plus des passagers une importante cargaison d’aide humanitaire de première nécessité.
Les 6 bateaux se trouvaient à 150 Km des côtes de Gaza dans les eaux internationales donc l’attaque constitue un véritable acte de piraterie.
Israël n’a aucune autorité légale sur des bateaux d’autres nations naviguant dans les eaux internationales et ne peut donc pas sommer des bateaux battant pavillons étrangers de faire demi tout voire de les suivre jusqu’au port d’Ashdod comme l’armée israélienne l’a fait encore moins de les attaquer et de tuer des passagers. Les bateaux sont considérés comme territoire national des nations sous les pavillons desquels ils naviguent. Mettre le pied sur l’un d’entre eux sans l’autorisation du capitaine constitue un acte de guerre.
Le convoi maritime international d’aide humanitaire n’a pas attaqué les navires de guerre israéliens croisant à proximité dont il s’est d'ailleurs tenu à l’écart changeant même de cap à un moment donné pour éviter toute confrontation. L’abordage étant totalement illégal et un acte de guerre quiconque à bord du Mavi Marmara a utilisé la force contre les commandos israéliens était de plein droit en état de légitime défense.
D’ailleurs réagissant à cette attaque sans précédent contre un convoi humanitaire international le Rapporteur spécial de l'ONU pour les territoires palestiniens Richard Falk a appelé la communauté internationale à traîner en justice «les responsables du meurtre» de civils désarmés.
«Il est essentiel que les Israéliens responsables de cette conduite illégale et meurtrière, y compris les responsables politiques qui ont donné les ordres, soient tenus pour pénalement responsables de leurs actes», a-t-il déclaré dans un communiqué.
«Israël est coupable (...) d'utilisation d'armes létales contre des civils désarmés sur des bateaux qui étaient en haute mer, où ils jouissaient du droit de libre circulation, conformément au droit maritime», a-t-il précisé.
Un coupable qui se désigne publiquement lui-même : Netanyahou
Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou qui a écourté son séjour au Canada et annulé sa visite aux US où il devait s’entretenir avec le président Obama « d’intérêts partagés de sécurité » - faire pression sur Obama pour accélérer le passage d’une nouvelle résolution de sanctions contre l’Iran au CSONU- a déclaré publiquement qu’il soutenait l’action militaire contre la Freedom Flotilla.
"Le premier ministre a réitéré son soutien total à l’armée israélienne et a demandé des nouvelles des blessés" (soldats israéliens) selon une dépêche de l’AFP de ce Lundi.
Le ministre de la défense israélien, Ehud Barak, sous les ordres desquels ces commandos ont ouvert le feu sur des civils désarmés naviguant dans les eaux internationales sur des bateaux battant pavillons étrangers à quant à lui accusé les activistes humanitaires d’être responsables de la violence. Une façon de se disculper d’avance bien évidemment vaine.
La Turquie rejette les accusations israéliennes d’activistes armés
Le bureau des douanes turc a catégoriquement rejeté les accusations d’Israël affirmant que le bateau turc d’aide humanitaire naviguant en direction de Gaza pour briser le blocus transportaient des armes. C’est ce bateau qui a subi l’attaque frontale des commandos israéliens et c’est parmi ses passagers qu’on trouve les victimes, tuées et blessées. Certains blessés, dont plusieurs sont dans un état grave, ont été transportés dans des hôpitaux israéliens mais pour l’instant n’auraient pas encore été identifiés Il est aussi possible qu’Israël refuse de divulguer leurs identités s’attendant à une réaction dure de certains pays membres de l’UE et de la Turquie notamment lors de la réunion d’urgence du CSONU ce soir convoqué à la demande de la Turquie et que le Liban qui préside le CSONU jusqu’à demain midi s’est empressé de relayer auprès des membres du CS concernés.
« Les accusations comme quoi il y avait des armes à bord du bateau turc sont sans fondement » a déclaré ce Lundi Fevzi Gulcan dirigeant le service des douanes dans le port d’Antalya. Il a également ajouté que les passagers qui avaient été autorisés à bord du Mavi Marmara avaient été fouillés et scannés aux rayons X selon ce qu’a rapporté l’agence de presse d’Anatolia.
Les relations entre Israël et la Turquie sont actuellement au plus bas. Cet acte de guerre commis contre un bateau turc et les massacres de citoyens turcs non armés embarqués à son bord scellent très certainement la fin de cette relation qui profitait principalement à Israël dans une région où le régime sioniste est de plus en plus isolé considéré comme un état paria, terroriste.
Les activistes refusent de quitter les bateaux d’aide pour Gaza - Soutenons-les
Les activistes internationaux à bord des six bateaux chargés d’aide humanitaire pour Gaza ont été attaqué et obligé de se rendre jusqu’au port israélien d’Ashdod.
Tous les activistes à bord des bateaux ont refusé de débarquer à Ashdod car ils veulent aller jusqu’au bout de leur mission qui était de délivrer l’aide humanitaire à Gaza et d’en briser le blocus.
Israël a commis un acte de guerre en détournant ces bateaux de leur route maritime dans les eaux internationales et pire en tuant des civils à bord de l’un d’entre eux à commis des crimes de guerre.
31/05/2010
Myriam Abraham- Planète Non Violence
Bulletin 1405GMT mise à jour AlJazeeraEnglish