Gilles Bonafi : l'agenda du FMI et crise systémique, l'heure de vérité approche
Agenda du FMI:
DTS et monnaie mondiale

Voici l'agenda du FMI publié le 13 avril 2010 sur son site:
http://www.imf.org/external/np/pp/eng/2010/041310.pdf page 4/35.
Au menu donc, les DTS (Droits de Tirages Spéciaux ou SDR en anglais) remplaçants le dollar (SDR based system), puis une monnaie mondiale (Global currency).
Le prix Nobel d'économie Milton Friedman avait tout expliqué : «Seule une crise – réelle ou supposée – peut produire des changements. Lorsqu'elle se produit, les mesures à prendre dépendent des idées en vigueur dans le contexte. Telle est, me semble-t-il, notre véritable fonction : trouver des solutions de rechange aux politiques existantes et les entretenir jusqu'à ce que le politiquement impossible devienne le politiquement inévitable.» Préface de la nouvelle édition anglaise (1982) du livre de Milton Friedman (assisté de Rose D. Friedman), Capitalisme et liberté (note 33, chap. 6).
Source : le blog de Gilles Bonafi
Lire ausi :
Crise systémique : l'heure de vérité approche !

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Le 8 novembre 2010 a eu lieu un événement d'une importance capitale qui a fait deux lignes dans la plupart des grands quotidiens. En effet, lundi 8 novembre, Ambac Financial, l'assureur obligataire américain, s'est inscrit sous protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites aux Etats-Unis.
L'inscription en faillite du groupe devant l'U.S. Bankruptcy Court de Manhattan est le signe précurseur d'une catastrophe économique sans précédent à venir car Ambac est un réhausseur de crédit (ou monoline en anglais) qui est au coeur même du processus de titrisation basé sur une logique assurantielle. En effet, ils transforment par ce biais les dettes (créances) en titres financiers, une vaste pyramide de Ponzi !
Ils apportent ainsi leur garantie de paiement en cas de défaut ou de faillite de l'émetteur de ces titres. C'est donc tout notre système financier qui est en train de s'effondrer sous nos yeux et les montants en jeu sont si colossaux qu'aucun état ne pourra assumer ces pertes qui devront être prises en charge par une structure supranationale (FMI, BCE).
Par exemple, Ambac garantirait pour 700 milliards de dollars de ces instruments de dettes (CDS) ce qu'il faut comparer aux 400 milliards de dollars (selon les analystes d'IFR, un service de Thomson Reuters) de Lehman Brothers dont la faillite, le 15 septembre 2008 a donné le coup d'envoi de la crise actuelle.
Les produits dérivés
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