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Publié le par sceptix

Grippe porcine: la directrice de l’OMS nie toute influence de l’industrie pharmaceutique

Santé | La directrice générale de l’OMS Margaret Chan a ouvert mardi une réunion de deux jours du comité d’experts chargé d’évaluer la riposte à la pandémie de grippe A (H1N1).

Keystone
© KEYSTONE | Margaret Chan a ouvert la troisième réunion des experts sur la pandémie de grippe porcine.


ATS | 28.09.2010 | 12:22

La directrice générale de l’OMS Margaret Chan a nié catégoriquement toute influence de l’industrie pharmaceutique sur ses décisions. Elle a ouvert mardi une réunion de deux jours du comité d’experts chargé d’évaluer la riposte à la pandémie de grippe A (H1N1).

Le comité d’experts, dirigé par le professeur américain Harvey Fineberg, doit interroger des représentants de l’Organisation mondiale de la santé lors de cette session. Il s’agit de la troisième réunion des experts, après celles tenues en avril et début juillet à Genève.

Ouvrant la réunion, Margaret Chan a exclu toute influence des entreprises pharmaceutiques. «Je peux vous l’assurer: jamais, à aucun moment, je n’ai constaté la moindre preuve que des intérêts pharmaceutiques, opposés aux préoccupations de santé publique, ont influencé une décision ou l’avis des experts scientifiques ayant conseillé l’OMS», a déclaré la responsable. «Jamais je n’ai constaté la moindre preuve que les profits financiers de l’industrie ont influencé les décisions de l’OMS au détriment des données épidémiologiques et virologiques», a-t-elle insisté.

La déclaration de la pandémie par phases est trop rigide

Mme Chan a par contre reconnu des problèmes de communication et diverses lacunes. «L’approche par phases de la déclaration de la pandémie a été rigide et trop limitative. En transmettant le niveau d’alerte, les autorités doivent pouvoir monter et descendre» sur l’échelle des risques, a-t-elle dit.

Elle a estimé que l’OMS «n’a pas exagéré la menace» en rappelant que, lorsqu’elle a décrété la phase 6 le 11 juin 2009, elle avait affirmé que le nombre des décès était limité et ne devrait pas augmenter dramatiquement.

Les experts se réuniront une nouvelle fois en novembre avant de rendre leur rapport au Conseil exécutif de l’OMS en janvier, puis à l’Assemblée mondiale de la Santé en mai 2011, a précisé une porte- parole de l’agence de l’ONU Fadela Chaïb.

Source : TdG

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