Ils assassinent l’Education nationale, bis repetita

Publié le par sceptix

 

Encore 16 000 postes de moins, 50 000 depuis 2007, et des profs débutants lâchés seuls à temps plein devant des classes après une formation de… deux jours !

« Ah ça, quand il s’agit de jouer les pleureuses, de tirer la sonnette d’alarme, d’établir le diagnostic, notre classe politique toute entière est unanime : l’Education nationale est sinistrée, le niveau baisse et la violence au sein des établissements monte. Fort bien. Mais que fait-on alors ? La solution miracle de l’actuelle majorité, pour sauver l’Education nationale, est de… lui retirer toujours plus de moyens ! « Nous connaissions, depuis 2002, les suppressions massives d’emplois, la baisse considérable des recrutements, le licenciement des personnels précaires, le non-remplacement de départs en retraite… Cela se faisait sur le dos des élèves et des personnels en alourdissant leur charge et leurs conditions de travail : récupération de moyens en augmentant les effectifs des classes, en supprimant des options, en réduisant l’aide aux collégiens fragiles et l’offre de formation aux lycéens… « Gain » en 4 ans : plus de 25 000 postes d’enseignants » ,  analyse le syndicat UNSEN-CGT » : les lignes qui précèdent datent de décembre 2006, débutant un billet titré Ils assassinent l’Education nationale. Un autre détour par nos archives débusque un article de juin 2007 : « Alors même que les élèves scolarisés seront 20 000 de plus à la rentrée de septembre, le ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos, a annoncé que le gouvernement allait supprimer, excusez du peu, quelque 17 000 postes, dont 8 000 dans le domaine « des emplois aidés et de tout ce qui concourt à la vie scolaire dans le second degré, en ne remplaçant pas un emploi équivalent temps plein sur deux. » (…) « Comment le gouvernement peut-il, comme il l’a annoncé, lutter contre l’échec scolaire, améliorer la scolarisation des enfants handicapés, organiser les études dirigées le soir, tout en supprimant cette année encore plusieurs milliers de postes ? » , s’interroge justement la Fédération des conseils de parents d’élèves (les syndicats enseignants, unanimes, ne décolèrent pas non plus). (…) Ne les laissons pas assassiner l’Education nationale ! » Puisque tout va toujours de mal en pis en Sarkozie, nous sommes contraint de lancer le même cri d’alarme au lendemain de la rentrée 2010.

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Publié dans Enseignement

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