"Immigration choisie"
On se souvient du président Pompidou avouant peu avant sa mort qu'il avait ouvert les vannes de l'immigration en France à la demande des grands patrons, désireux de pouvoir bénéficier dune main d'oeuvre nombreuse, docile et bon marché, dune réserve quasi inépuisable à même de réduire les ardeurs revendicatrices des travailleurs français souvent organisés.
Quarante ans plus tard, rien ne semble avoir changé. Au contraire, les appels à l'immigration viennent toujours du même côté, et toujours pour les mêmes raisons. Seule différence : les secteurs économiques concernés sont désormais plus nombreux, dépassant le cercle du BTP ou de la restauration pour atteindre des professions autrefois épargnées telles que les ingénieurs ou les informaticiens.
Ainsi, les rapports de la Commission européenne, du Medef ou du Business Europe (le Medef européen) nont eu de cesse depuis plusieurs décennies d'en appeler à toujours plus d'immigration. En 2008, le célèbre rapport Attali, commandé par Nicolas Sarkozy, dressait un tableau de plus de 300 mesures d'inspiration très libérale, parmi lesquelles une accélération de l'immigration. C'est d'ailleurs cette pente que suit le président de la République depuis son élection, à travers ce quil a nommé « l'immigration choisie ».
L'immigration est souhaitée par le grand patronat et par les adeptes de l'idéologie du métissage, pour faire pression à la baisse sur les salaires, et pour détruire les peuples enracinés, voilà en résumé l'explication la plus cohérente.