La très formidable machine à détruire les services publics !

Publié le par sceptix


Suite de mes deux précédents articles :

La suppression de la Taxe professionnelle va provoquer des dommages impressionnants

dévastation programmée du secteur public.

Et reprise du commentaire très documenté de NARADAMUNI

Engendrée sous la pression des milieux d'affaires, assemblée dans les couloirs de l'Organisation mondiale du commerce, une formidable machine à détruire les services publics mondiaux entre en action : l'Accord Général sur le Commerce des Services, plus connu sous son sigle AGCS.
La suite chez Cib : la plume dans l'kawa

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P
<br /> Et si en fait, le véritable objet de cette "crise" avait été d'en arriver à la mort des services publics ?????? Hein ? Qu'en pensez-vous ?<br /> <br /> Je sais qu'il y a de formidables résistants et que leur nombre va se multiplier, et qu'il y a des élus blogeurs qui dénoncent et montrent la voie. C'est à leur côté que nous devons nous ranger,<br /> derrière tous ces élus et employés des collectivités qui oeuvrent dans l'anonymat.... Bisous<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Nous le savions, c'est pourquoi une majorité de français a voté NON au traité européen en 2005, c'est maintenant l'OMC qui dirige la commission européenne ( et l'OMc comme le FMI sont dirigés par<br /> Lamy et DSK 2 français SOCIALOS).  avec la ratification du traité de Lisbonne, la casse des services publics va s'accélérer, la poste, les hopitaux, la sncf qui a déjà commencé avec le fret et<br /> qui ne tardera pas avec les lignes voyageurs d'ailleurs combien de petites gares ne sont plus désservies car non rentables, comme les autoroutes le contribuable a payé et le privé récoltera les<br /> bénefs. Quant à la résistance des élus nous verrons si elle sera menée à son terme, ce dont je doute fort.<br /> Gros bisous bichette<br /> <br /> <br />
R
<br /> à l'inverse de cette logique cynique et destructive, il y a des "JUSTES", des gens qui sans pub (ce sont les blogeurs qui parlent de lui, lui il a fait ça discrètement) font tout simplement ce<br /> qu'ils croient juste et être la réction à prendre face àa la situation, même si c'est illégal, comme autrefois le pasteur Trocmé à Chambon sur Lignon.<br /> lisez:<br /> Avec sa bonne tête de Père Noël, le docteur Didier Poupardin mène un combat exemplaire, à son échelle, en faveur de l’accès aux soins de tous. Et forcément, il encourt à ce titre des sanctions, en<br /> l’occurrence de la Caisse primaire d’assurance maladie du Val-de-Marne. Son crime ? Placer toutes ses prescriptions à ses patients en Affection longue durée dans<br /> la case où elles sont remboursées à 100%. Or "A partir du moment où le malade est en Affection longue durée, son médecin doit utiliser un ordonnancier spécial où sont repertoriés et<br /> différenciés les médicaments liés à l’affection d’une part, et ceux qui sont sans rapports", précise le médecin-chef départemental de la CPAM, Jean-Louis Leroux. Tel<br /> est le règlement : les médicaments directement liés au combat contre l’Affection longue durée sont remboursés à 100%, pas les autres. "Pour moi, c’est une démarche volontaire,<br /> réplique notre Robin-des-soins, dans un entretien au NPA qui le soutient (comme le PS, le PCF, Attac, la CGT, la FSU, plus "des maires d’Ivry et de Vitry, celui, particulièrement<br /> élogieux à mon égard, d’un conseiller général du PCF", énumère-t-il). D’une part, il est impossible de découper les gens en tranches d’organes ou de fonctions qui seraient<br /> indépendantes. Les médicaments prescrits pour une maladie en ALD ont forcément des répercussions sur les autres parties du corps. D’autre part, une autre maladie que l’on ne soignerait pas aurait<br /> inévitablement des répercussions sur la maladie en ALD. Ce découpage est médicalement absurde." Et puis il y a la dimension économique : "se surajoute la constatation que<br /> nous faisons tous, que de nombreux patients renoncent aux médicaments prescrits dans la deuxième moitié de l’ordonnance bizone parce qu’ils jugent qu’ils sont moins importants et<br /> parce que sans mutuelle, ils ne peuvent pas les payer", précise Didier Poupardin au Parisien. Jusqu’à 39% des Français, d’après un sondage, renonceraient désormais aux soins pour motif financier. D’ici trois mois, le<br /> docteur saura si le directeur de la CPAM décide de le poursuivre devant une<br /> "Commission des pénalités". Il ne fait pourtant que mettre en application directe le serment d’Hippocrate, que doivent jurer tous les médecins et qui proclame : "Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera"*. En vertu de ce<br /> principe, le praticien doit garantir que nul patient ne soit exclu des soins pour raison économique. "Or nous, professionnels de santé, nous veillons à ce que nos prescriptions<br /> soient suivies. C’est aussi pour cela que je prescris tous les médicaments dans la partie haute de l’ordonnance « bizone ». Depuis plus de dix ans", explique enfin "docteur<br /> Justice". Logique imparable : prescrire des médicaments de plus en plus mal remboursés revient à ignorer qu’une part grandissante des malades ne pourra se les offrir, donc ne se soignera pas,<br /> mettant ainsi en échec l’intervention du docteur qui vise à guérir. Si ce dernier veut s’assurer que ses patients recouvrent la santé - sa raison d’être -, il doit donc leur permettre de se<br /> soigner gratuitement ! Et renvoyons les courte-vues, qui objecteraient "mais on ne peut pas payer, c’est trop cher, on ne peut plus se le permettre", à la nécessaire mise-à-plat du<br /> financement de la Sécurité sociale, pour davantage mettre à contribution les entreprises, qui en ont les moyens, au lieu de toujours augmenter la pression sur les assurés (lire à ce sujet Sécu : l’eugénisme économique et Les charognards de la Sécu). Il s’agit d’une faillite organisée au bénéfice du secteur privé, qui salive sur le juteux marché de la santé. Quitte à laisser crever les pauvres.<br /> Mais tant qu’il restera des Didier Poupardin, la partie ne sera pas définitivement perdue. Le mot de la fin à l’Union des familles laïques (UFAL) : "Depuis plus d’un<br /> quart de siècle, nous vivons une croissance des inégalités sociales de santé dues aux franchises, aux<br /> dépassements d’honoraires, à la privatisation et à la marchandisation de la santé, à la diminution de l’offre de soins surtout dans les banlieues, les zones périurbaines et rurales, zones où la<br /> présence des couches populaires (ouvriers, employés) s’est accrue. Le gouvernement menace de continuer sa basse besogne : légalisation des dépassements d’honoraires, nouvelles franchises dans<br /> le PLFSS 2010, déremboursement de médicaments utiles, fiscalisation des indemnités journalières des<br /> accidents de travail, extension du délai de carence des indemnités-maladie à 4 jours, maintien de l’offre de soins dans les villes-centres et suppression de l’offre de soins pour la "France<br /> invisible" formée des couches populaires majoritaires dans notre pays. C’est pourquoi l’UFAL entend s’opposer à toute sanction contre un médecin qui fait ce qu’il peut pour soigner ses<br /> patients."<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Voici un véritable médecin, et je suppose que chaque consultation ne dure pas 10mn maximum.<br /> Les dépassements d'honoraires sont également un véritable scandale.<br /> Concernant les services publics , n'oublions pas que le traité de lisbonne  étant maintenant ratifié, les démolitions vont s'accélérer, la crise est une bonne excuse.<br /> <br /> <br />
P
<br /> Merci charlotte ! C'est essentiel d'essayer de ramener les gens partis sur des leurres vers les vrais dangers que nous courrons, sinon nous sommes déjà morts ! Bisous ma biche.<br /> J'espère que ça va, tes problèmes d'ordi ?<br /> <br /> <br />
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S
<br /> N'oublions pas que le traité de lisbonne est maintenant ratifié, l'arret de mort des services publics est signé et ce quoi que nous fassions.<br /> Je ne sais pas ce qui se passe, ça ne devait pas venir de l'ordi, tout fonctionne à peu près normalement maintenant<br /> Bises bichette<br /> <br /> <br />