Le coup d’État au Honduras - un an après
Dans Honduras : le coup d’Obama, Ángel Guerra Cabrera fait le point de la situation dans le pays et au niveau diplomatique : force du mouvement populaire de résistance et continuation effective de la répression malgré les discours de réconciliation nationale ; changement d’attitude d’Obama, qui a fini par endosser totalement le coup ; refus persistant des autres pays latino-américains de reconnaître le nouveau gouvernement malgré les pressions américaines.
L’article Honduras : premier anniversaire pour le Front national de résistance populaire nous fait entrer pour sa part plus précisément dans les activités et les débats internes du Frente Nacional de Resistencia Popular (FNRP), la coalition des mouvements opposés au coup d’État, qui réclame notamment une Assemblée constituante.
Raúl Zibechi, dans Un an après le coup d’État au Honduras. Le recours de la méthode, un article publié originellement par ALAI, replace pour sa part le coup d’État au Honduras dans le contexte plus général des relations entre les Etats-Unis et le Sud du continent américain. Selon lui, loin de constituer un épisode exceptionnel, la situation au Honduras annonce le début d’une nouvelle ère, où la puissance étatsunienne, confrontée à l’affaiblissement de son pouvoir économique dans la région, à la montée du Brésil, à l’arrivée de la Chine et à l’échec patent de la guerre contre les drogues, sera de plus en plus tentée de recourir à l’autoritarisme pour maintenir son hégémonie.