Le fédéralisme européen est-il un produit politique d'avenir?
Agir sur les Etats : fin ou moyen ?
Fait qu’il faut bien comprendre malgré les explications brumeuses rencontrées dans les médias : le risque de défaut des Etats, se traduit par des bilans bancaires devenus explosifs, tant les actifs sont encombrés de titres publics. Et si une bonne partie du « banking book » se contracte, alors les actionnaires peuvent se faire des soucis, tandis que les clients dont les comptes se trouvent au passif, peuvent être tentés par un « bank run » beaucoup plus rude que celui observé en 2008. Il faut donc bien comprendre que sauver les Etats n’est que le moyen, dont la fin première est de sauver le système financier tel qu’il est. Les banques sont moins malades des Etats que les Etats ne le sont des banques, et cette correction, dans les explications vendues traditionnellement par les médias et leurs invités, est bien confirmée par les décisions de ce mois d’août : La BCE se met à acheter de la dette italienne, non pas pour sauver l’Italie, mais pour sauver le système bancaire, en particulier français.
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