Le moral des riches remonte doucement (on est conteint-conteint hein les copains ?)

Publié le par sceptix

[ 29/10/09  ]

  A l'image de l'ensemble des ménages français, dont l'Insee a annoncé mardi que le moral s'est légèrement redressé en octobre - quand celui des Américains affiche un recul inattendu -, les plus aisés de nos compatriotes expriment un regain de ­confiance dans l'avenir. C'est ce qu'indique la nouvelle vague du baromètre Barclays-« Les Echos » auprès des forts potentiels économiques (1). A la question : « Lorsque vous envisagez le futur d'une manière générale », 51 % des personnes interrogées répondent « plutôt confiantes » (contre 47 % lors de la précédente enquête en mai), quand 38 % sont « plutôt inquiètes » (au lieu de 45 %). Un paradoxe au regard de l'indicateur qui signifierait, à leurs yeux, la sortie de crise, à savoir le taux de chômage. Car, malgré un ralentissement de sa hausse, celui-ci devrait continuer de grimper tant que la France n'aura pas retrouvé une croissance supérieure à 2 % (contre 0,75 % estimé en 2010), a admis cette semaine le Premier ministre, François Fillon. La confiance exprimée par les riches sonne en fait comme une revanche sur les « libéraux », puisqu'elle s'appuie essentiellement sur la valorisation d'un modèle économique décrié par ces derniers. Les forts potentiels économiques (FPE) sont en effet 71 % à estimer que « le système de protection sociale français permet d'atténuer les effets de la crise » , soit davantage que l'ensemble des Français (à 67 %).

Pour autant, si les plus fortunés reconnaissent la résistance du modèle français, ils n'en voient pas moins la situation financière de leur foyer se dégrader. L'écart se creuse à 19 points (contre 12 points il y a cinq mois) entre ceux pour qui les choses se sont détériorées au cours de la dernière année (ils sont 31 %) et ceux pour qui elles sont allées en s'améliorant (12 %). Et pour la première fois, parmi les moins de 35 ans, la proportion de pessimistes (21 %) est supérieure à celle des optimistes (12 %). Sur les deux prochaines années, les FPE sont presque autant à penser que leur situation va s'aggraver (24 %) ou s'améliorer (22 %), une majorité (52 %) estimant qu'elle va rester globalement la même. Du coup, l'« envie de dépenser », exprimée par 54 % des personnes interrogées, reste ­stable, comme l'indice d'épargne.

L'évolution de la nature des placements privilégiés par les riches ne révèle pas de bouleversement de la hiérarchie. Elle témoigne cependant du regain de confiance observé. Les actions retrouvent ainsi davantage d'attrait pour 16 % des FPE, contre 7 % en mai dernier. La hausse de la Bourse (+ 14 % pour le CAC 40 depuis le début de l'année) n'y est sans doute pas pour rien. Le livret d'épargne, en revanche, baisse nettement, de 10 points, à 51 %.

ANTOINE BOUDET, Les Echos
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S
<br /> Charlotte ,en effet à force de les gaver depuis 20 ans ,les riches se portent bien<br /> ils se marient entre eux pour créer des nouvelles races<br /> ex: un bogdanoff avec un heritière du trone de France<br /> un Jean le blond avec une "jessica Darty "<br /> un hongrois de pacotille avec une princesse de Disneyland!<br /> une rachida dati avec Zorro!<br /> un p'tit louis avec une zohra dans 10 ans!<br />                             le bonjour de Narcisse<br /> Segolin!<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Mouai, on dirait bien quand même qu'ils sont entrain de nous créer des races de pervers dégénérés<br /> Quand c'est-y-qu'on boit l'apéro au bord de l'Orb ?<br /> Bisous<br /> <br /> <br />