Les armées américaine et israélienne en manoeuvre
Alors que le monde entier s’étonne ou se réjouit encore de l’attribution du prix Nobel de la paix au président américain Barack Obama, Israël se prépare déjà à la prochaine guerre. Aujourd’hui débute en effet une exceptionnelle semaine de manoeuvres militaires conjointes entre Américains et Israéliens, baptisées Juniper Cobra, et ressemblant à une ultime répétition avant un éventuel bombardement de l’Iran.
Cet exercice, le plus important qui ait jamais eu lieu entre ces deux armées, a pour objectif de tester l’interopérabilité entre quatre systèmes antimissiles le système israélien Arrow et trois systèmes américains déployés en Israël pour la première fois (THAAD, Aegis, Patriot PAC-3) en cas d’attaques contre l’Etat hébreu. Que ces attaques proviennent d’Iran, de Syrie, du Liban ou des trois la fois.
Plus de 1 000 soldats américains participent à Juniper Cobra qui se déroule en grande partie dans le Neguev, le désert du sud d’Israël. Les forces engagées, essentiellement aériennes, seront soutenues par quinze navires. Il se pourrait qu’à l’issue de l’opération les Etats-Unis laissent sur place leur système Patriot PAC-3 et que certains de leurs navires équipés de systèmes antimissiles Aegis restent en Méditerranée et en mer Rouge.
Cet exercice, le plus important qui ait jamais eu lieu entre ces deux armées, a pour objectif de tester l’interopérabilité entre quatre systèmes antimissiles le système israélien Arrow et trois systèmes américains déployés en Israël pour la première fois (THAAD, Aegis, Patriot PAC-3) en cas d’attaques contre l’Etat hébreu. Que ces attaques proviennent d’Iran, de Syrie, du Liban ou des trois la fois.
Plus de 1 000 soldats américains participent à Juniper Cobra qui se déroule en grande partie dans le Neguev, le désert du sud d’Israël. Les forces engagées, essentiellement aériennes, seront soutenues par quinze navires. Il se pourrait qu’à l’issue de l’opération les Etats-Unis laissent sur place leur système Patriot PAC-3 et que certains de leurs navires équipés de systèmes antimissiles Aegis restent en Méditerranée et en mer Rouge.
Le Turquie s’est retirée
En 1991, lors de la première guerre du Golfe, lorsque l’Irakien Saddam Hussein avait lancé des Scud contre Israël, le Pentagone avait installé des batteries antimissiles Patriot. Depuis, tous les systèmes antimissiles ont gagné en précision, en distance et en rapidité de réaction. A l’origine, la Turquie, qui a reconnu l’Etat hébreu dès 1949 et signé un accord de coopération militaire avec les Israéliens en 1996, devait se joindre à ces manoeuvres. Mais au dernier moment, Ankara a annoncé que ses troupes ne participeraient pas à un exercice associant des avions israéliens qui ont bombardé la bande de Gaza l’hiver dern