Libye – Mais où est donc Seif Al-Islam, le renard du désert ?
Alors que le CNT poursuit son œuvre macabre et cultive chaque jour davantage sa déchéance, c’est le branle bas de combat en Europe et aux États-Unis, pour tenter de localiser Seif Al-Islam, le nouveau renard du désert dont la dernière communication n’est pas passée par les médias mais par le téléphone arabe.
On le disait au Mali, au Niger et même en Algérie. Les pays membres de l’OTAN sont rentrés bredouille après avoir contacté les autorités desdits pays. Ces derniers n’ont aucune trace du guerrier, nouvelle fierté de la vraie Libye, la verte. Alors que les mercenaires sont interdits, l’OTAN a usé et abusé d’eux, puisqu’en Libye, elle n’avait pas de vrais militaires sous la main.
C’est ainsi que l’ordre a été donné de tuer Seif Al-Islam qui possède des documents relatifs à la participation des rebelles dans le camp d’en face, celui des renégats de Benghazi. Il ne faut pas qu’il puisse s’exprimer devant la CPI sinon, ceux qui ont fait la guerre à la Libye devront à leur tour passer devant cette juridiction. Deux textes internationaux condamnent le mercenariat et non juste le mercenaire :
- la Convention de l’OUA (actuel UA) sur l’élimination du mercenariat en Afrique du 3 juillet 1977, entrée en vigueur le 24 avril 1977, a une portée régionale se limitant à l’Afrique.
- la Convention internationale contre le recrutement, l’utilisation, le financement et l’instruction de mercenaires du 4 décembre 1989, entrée en vigueur le 20 octobre 2001, a une portée internationale.
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Publié le4 novembre 2011 parAllain Jules
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