Mario Draghi & Goldman Sachs: obstacles juridiques ou hypocrisie des politiques?

Publié le par Charlotte sceptix

Marc Roche avait, dans un article du Monde du 31 Octobre, soit un jour avant la prise de fonction de Mario Draghi à la tête de la BCE, jeté une lumière crue sur son «dossier noir», c'est à dire sa possible participation au maquillage des comptes de la Grèce entre 2002 et 2005, alors qu'il était le vice président de Goldman Sachs pour l'Europe. Par ailleurs, il semble que l'explication du gouverneur, alors qu'il n'était que candidat, prononcée sur un ton excédé, face au comité chargé d'évaluer sa nomination pour le compte du parlement européen, en Juin 2011, n'a fait qu'aggraver le soupçon. En effet, un article du NYTimes, précédant de deux jours celui du Monde, en Octobre, rapporte ce propros de Pascal Canfin, l'eurodéputé qui l'avait interrogé:
[L]a question est : a t-il menti au parlement [européen qui a approuvé sa nomination]? 

Comment se fait-il que cette question reste en suspens? A défaut de savoir y répondre, nous tâcherons de la mettre en perspective, par analogie avec le parjure supposé du président de Goldman Sachs, dans sa déposition au congrès américain. Nous profiterons de l'occasion pour mieux faire connaître le dossier, et corriger une erreur de date, anodine seulement en apparence, qui s'est glissée dans le premier article cité plus haut, et qui a refait surface à l'identique dans un nouvel article. Nous évoquerons aussi des propositions concrètes, que l'on devrait attendre des acteurs de la vie publique, afin de sortir de l'impasse.

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