Obama a renforcé l’appareil secret d’espionnage et de coups tordus mis sur pied par l’administration Bush-Cheney
| ![]() Brèves / Impossible aux Etats-Unis ? Le sinistre précédent d’un coup fasciste 18 octobre 2011 - 13:55
18 octobre 2011 (Nouvelle Solidarité) – Lyndon LaRouche a de nouveau mis en garde contre le danger imminent d’un coup d’Etat aux Etats-Unis, orchestré dans une tentative désespérée de sauver le système financier transatlantique. Comme nous l’avons écrit la semaine dernière, c’est sous la présidence de George Bush père que l’infrastructure pour un tel putsch a été mise en place. Depuis, le président Obama a renforcé l’appareil secret d’espionnage et de coups tordus mis sur pied par l’administration Bush-Cheney après les attentats du 11 septembre, en violation flagrante de la Constitution américaine. Cela lui a d’ailleurs valu les chaleureux éloges du troglodyte Dick Cheney. Pour ceux que la réussite d’un tel coup d’Etat laisserait sceptiques, LaRouche rappela dans quelles circonstances s’était déroulée l’élection de Franklin Roosevelt. A l’époque, suite au krach de Wall Street de 1929, des forces associées au précédent gouvernement de Herbert Hoover « avaient déjà préparé un putsch devant être mené à bien au cas où ce dernier ne serait pas réélu ». Puis, « dès l’élection de Franklin Roosevelt, une opération internationale de coup d’Etat fut lancée par Wall Street et la City de Londres – les Britanniques tenant Wall Street. A l’époque, le grand-père du dernier président Bush joua un rôle clé dans le soutien à l’opération Hitler. » [1] Si le projet a finalement échoué aux Etats-Unis grâce à Roosevelt lui-même, en Allemagne, le putsch lancé par les mêmes forces fut mené à bien et Hitler se trouvait au pouvoir. « Les Allemands, pour la plupart, surtout parmi les libéraux, ridiculisaient Hitler : "Oh, ce bon à rien ne restera pas longtemps, nous allons avoir de nouvelles élections et il sera évincé". Mais au contraire, l’incendie du Reichstag fut orchestré puis exploité pour créer une dictature en Allemagne, et ce avant même que Franklin Roosevelt ne soit installé à la Maison Blanche. Beaucoup de gens furent arrêtés et tués, certains immédiatement, d’autres plus tard. Un énorme carnage, organisé par les Britanniques (...) avec la clique de Wall Street, comme d’habitude. » Le Congrès américain et bien d’autres forces réagissent avec le même aveuglement aujourd’hui, accusant LaRouche d’« exagérer » le danger et refusant de prendre les mesures nécessaires. LaRouche rappela les changements que l’administration de George Bush père avait effectués en vue de faciliter un processus de coup d’Etat : « Retirer le pouvoir à l’Armée en tant que telle pour créer une nouvelle institution militaire opérant dans le plus grand secret, qui serait prête à monter un coup contre les Etats-Unis. L’administration Obama fait partie de ce coup, tout comme George Bush Jr., et Cheney y joue un rôle clé. » Une partie des forces armées américaines, selon LaRouche, a été « détruite par ces guerres délirantes à l’étranger » et « une organisation privée est prête à refaire ce que l’appareil nazi fit pour Hitler ». Une nouvelle provocation, du même style que les attentats du 11 septembre 2001, suffirait à déclencher l’opération. Dans ce contexte, le prétendu plan iranien pour assassiner l’ambassadeur saoudien à Washington favoriserait l’adoption de mesures d’Etat policier. Le président Obama est décisif pour réussir le coup, et c’est pourquoi, selon LaRouche, « nous devons l’évincer. Il a violé la loi, il est passible de destitution, il doit partir. » Une Amérique revenue à la raison pourra alors se joindre à la Russie et la Chine, en particulier, dans une alliance transpacifique pour le développement. Le gouvernement secret mis en place par Obama Cette « institution militaire oeuvrant dans l’ombre », mentionnée par Lyndon LaRouche dans son interview du 12 octobre, inclut le Commandement Nord des Etats-Unis (Northcom) établi en 2002 par le vice-président de l’époque, Dick Cheney, soit peu après les attentats du 11 septembre. Il s’agit du premier dispositif militaire habilité à intervenir sur le territoire américain même et à assumer à tout moment, le cas échéant, les fonctions du gouvernement et des forces de l’ordre. La justification d’une telle mesure militariste ? Aider le gouvernement à faire face à des attaques sur le sol américain, aux catastrophes naturelles, etc. LaRouche cependant n’a pas avalé l’argument, dénonçant aussitôt la tentative de « créer une dictature militaire ». Un autre pilier de l’appareil mis en place par Cheney est le Patriot Act, autorisant, pour la première fois de l’histoire américaine, une large surveillance des citoyens dans leur propre pays. Adoptée au départ comme mesure temporaire, la loi a néanmoins été prorogée à plusieurs reprises, notamment par le président Obama en mai dernier pour quatre ans de plus. En outre, il a élargi et consolidé les pires dispositifs policiers sans aucune consultation parlementaire, suite à des marchandages avec les dirigeants du Sénat. Les trois dispositions élargies sont :
Le sénateur démocrate Ron Wyden a tiré la sonnette d’alarme en mai dernier, après avoir reçu un rapport confidentiel à la Commission du renseignement au Sénat. Il existe deux Patriot Acts : celui adopté par le Congrès et un autre, secret, reposant sur l’interprétation de la loi acceptée par l’administration Obama. « Lorsque les Américains découvriront comment leur gouvernement a interprété en secret le Patriot Act, ils seront stupéfaits et en colère » , déclara Wyden. Un autre membre de la Commission du renseignement, le sénateur démocrate Mark Udall, a confirmé les propos de Wyden, notant que « les Américains seraient effarés s’ils savaient comment cette loi est appliquée ». Depuis lors, le New York Times et son journaliste Charlie Savage ont saisi la Cour pour obtenir du département de la Justice les documents relatifs à l’interprétation de cette loi « patriote » par le gouvernement. On pourrait encore mentionner les tractations secrètes ayant permis à Obama de prolonger pour deux ans le mandat du directeur du FBI Mueller – sans passer par les auditions obligatoires au Congrès où les élus auraient pu le questionner sur l’activité de son agence d’espionnage. Ajoutons à cela la commission ultra-secrète qui décide quels citoyens américains le gouvernement peut faire assassiner en raison de la prétendue menace à la sécurité nationale qu’ils font peser. Selon le journaliste Mark Hosenball, il n’existe pas d’archives publiques des opérations et décisions de la Commission, qui relève du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche, ni de règles sur les critères employés pour condamner les suspects sans procès. |