Obama invoque la volonté divine en défendant son plan emploi

Publié le par Charlotte sceptix

 

Le président américain Barack Obama a invoqué mercredi la volonté divine pour convaincre du bien-fondé de son plan emploi, tout en raillant ses adversaires républicains qui la veille ont voté pour encourager l'usage de la devise nationale "In God we Trust".

Le fait de réaffirmer la devise nationale "ne va pas remettre les gens au travail. Je crois en Dieu, mais Dieu veut que nous nous aidions nous-mêmes en remettant les gens au travail", a déclaré le président Obama.

Il raillait ainsi le vote des républicains mardi à la Chambre des représentants visant à encourager l'affichage public de la devise nationale ("En Dieu nous croyons"), imprimée sur tous les billets de banques américains.

Le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, a ensuite tempéré les propos de Barack Obama: "Je pense que ce qu'a voulu dire le président c'est que c'est dans nos moyens de faire ce qu'il faut pour aider le peuple américain".

Barack Obama visitait mercredi un pont non loin de la capitale Washington devant être rénové, un lieux qu'il a choisi pour défendre à nouveau son plan de 447 milliards de dollars visant à relancer l'emploi dans le pays.

Présenté début septembre, celui-ci mêle incitations fiscales et mesures de relance. Le président assure que ces mesures permettront de créer 1,9 million d'emplois et de faire baisser le taux officiel du chômage de 9,1 à 8,1%. Il est en partie financé par une hausse des contributions des plus riches.

"Il n'existe aucun bonne raison de s'opposer à ce plan, pas une seule. Et les membres du Congrès qui en ont, qui votent contre, vont devoir s'expliquer devant les électeurs", a ajouté le président Obama. "Le peuple américain est avec moi dans cette affaire".

Le 11 octobre, le Sénat, où les républicains détiennent une minorité de blocage, a rejeté dans son ensemble le plan. Depuis, les démocrates ont promis de présenter ces mesures séparément.

Mais une première partie de 35 milliards de dollars, visant à aider les Etats à embaucher des fonctionnaires, a été rejetée par le Sénat le 20 octobre.

La seule mesure adoptée à ce jour --jeudi dernier à la Chambre-- est une partie infime du plan, à savoir un texte visant à supprimer une retenue fiscale de 3% pour des sous-traitants employés par le secteur public.

 Le Point

 


Publié dans USA

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