Pourquoi le « plan d’aide » à la Grèce ne mettra pas fin à la crise
Pourquoi le « plan d’aide » à la Grèce ne mettra pas fin à la crise
Article mis à jour à 14h20
« L’Europe doit devenir plus compétitive en dérèglementant les marchés du travail et en refondant ses systèmes de protection sociale dispendieux. Il est possible de contraindre les pays récalcitrants en utilisant les marchés ».
« Club Surveys the Global Economy », International Herald Tribune, 16/03/09
Certes, le plan est un soulagement pour Athènes. L’Etat grec a besoin de cette aide pour assurer ses prochaines échéances : en l’occurrence, il doit rembourser 8,5 milliards de dette le 19 mai et n’a pas l’argent en caisse. Sans aide, il est en défaut de paiement. Le plan européen lui permet donc de passer ce cap. Mais il a d’autres échéances à venir, de l’ordre de 120 à 140 milliards d’euros dans les trois ans. Le plan conjoint zone euro/FMI ne prévoit pour l’heure que 45 milliards d’euros : le risque de défaut de la Grèce est reporté, il n’est pas écarté.
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