Qui veut passer la nuit avec moi ?
ATTENTION : La première mise en ligne de cet article comportait une erreur de date. L’émission a bien lieu dans la nuit du dimanche 13 au lundi 14 février, c’est-à-dire le week-end prochain.
Rassurez-vous, chastes supportrices et vous, ombrageux aficionados : ce sera en tout bien tout honneur...
Il s’agit simplement de se retrouver - mais une fois de plus en liberté - sur radio Enghien, à l’émission de Jean-Claude Carton Toutes les Etoiles en parlent, du dimanche soir 13/02/11 à 23h au lundi matin 14/02/11 à 6h.
Le principe de l’émission est le suivant : JC Carton s’entretient seul avec son invité pendant 90 min (qui font l’objet d’une rediffusion le vendredi entre 14 et 15h30) ; à partir de minuit trente, les auditeurs et internautes (de France ou d’ailleurs) posent leurs questions (il n’ y aucune censure ou filtrage).
L’émission sera diffusée en simultané sur la fréquence 98.0 fm Paris IDF et dans le monde sur le net.
Une page d’accueil concernant cette soirée est disponible sur le site de l’émission.
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Ils nous l’avaient promis, la presse "indépendante" (pléonasme) les avait relayés : Plus jamais ça !
On allait voir ce qu’on allait voir : "Bertrand chasse les conflits d’intérêts" (Europe 1.fr, 25/01/11), "Bertrand anticipe" (L’Union, 27/01/11), "Aucun conseiller de Bertrand et Berra en situation de conflit d’intérêts" (AFP, 24/01/11), "Xavier Bertrand annonce une réforme de la pharmacovigilance" (Le Monde, 17/01/11). J’en passe et des meilleures.
Tout cela, on le sait, pour épargner aux populations un "troisième" scandale pharmaceutique [2].
Voici quelques mois, les autorités sanitaires ont cru bon de célébrer une amélioration de la couverture vaccinale contre l’hépatite B. Elles ont été largement relayées par la presse (spécialisée ou non), qui n’a pas craint de saluer "le retour de la confiance" [5] ou "le retour en grâce" [6].
N’en croyant pas leurs oreilles - on était en plein scandale H1N1 - des correspondants m’ont interrogé : s’agissait-il d’une simple intox ? La réalité est bien plus inquiétante encore.
Grâce à Corinne Grumberg, nous nous retrouverons en totale liberté sur radio Enghien (98fm), pour une interview de 80 minutes.
Une première diffusion aura lieu le jeudi 3 février de 14h à 15h30, suivie par une seconde le dimanche 6 février à 21h30.
Moyennant une modeste rétribution destinée à couvrir les frais de réalisation, l’interview sera ensuite disponible sur le site http://www.lavoiximpertinente.com/s... : dans le contexte actuel, il est utile de noter que l’interviewé ne reçoit pas de ristourne...
C’est sans doute l’ironie du sort qui conduit les autorités sanitaires françaises à publier une liste de médicaments "sous haute surveillance", le jour même où la presse nous apprend qu’une étude finlandaise a identifié un lien de causalité "probable" entre le vaccin H1N1 et le développement de narcolepsies - chez l’enfant surtout...
Comme le livre dont la couverture, justement, restera en logo de cette nouvelle série, l’affaire de la grippe porcine n’a jamais été qu’un élément exemplaire parmi d’autres de deux problématiques bien plus larges et complémentaires dans une certaine mesure : la médicalisation, d’une part, l’expertise d’autre part. La seconde ne se limite pas à la première, mais elle en est l’un des ressorts : on a besoin d’experts pour s’entendre dire ce qui est bon pour la santé...
De nombreux correspondants m’ayant fait part de leur attachement au genre Perles, je me propose donc de le faire évoluer vers les thématiques qui justifient l’existence de ce site, par delà la seule actualité grippale (cf. Les Perles : fin et suite).
Depuis le retrait de Médiator, si l’on en croit la presse, "les autorités sanitaires ont désormais dans leur collimateur 59 médicaments particulièrement surveillés" (Le Parisien, 20/01/11). On nous dit également que le ministre de la santé "veut accélérer les procédures de retrait des médicaments jugés dangereux" (Le Parisien, 04/01/11).
Le problème, c’est qu’on ne retrouve pas les médicaments censément "dangereux" [8] dans la liste de ceux qui font l’objet d’une "surveillance particulière" tandis que les autorités s’époumonent à rassurer la population relativement à la sécurité de médicaments "sous surveillance particulière" - par exemple le vaccin Gardasil, pour ne citer que lui.
Faut-il comprendre qu’en France, alors que le "scandale" Médiator - unanimement dénoncé - était supposé mettre fin à une ère de corruption généralisée (hi ! hi !), on aurait encore des médicaments dangereux qui ne feraient pas l’objet d’une "surveillance particulière" ?...