Silence, on étrangle et on compte sur vous pour refuser de le savoir.

Publié le par sceptix

 

Silence, on étrangle et on compte sur vous pour refuser de le savoir.
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LGS et Bruno Rodríguez Parrilla.

S’il est un sujet sur lequel (par la volonté de nos médias) nos compatriotes ne savent rien alors qu’il s’apparente à la plus longue tentative de génocide de l’histoire de l’humanité, tentative dénoncée en vain à l’ONU par des votes annuels qui comptabilisent en tout et pour tout deux pays approbateurs (les USA et Israël), c’est bien le blocus d’une petite île des Caraïbes par la plus formidable puissance militaire que le monde ait jamais connue.

« Le blocus n’explique pas tout », objectent ce qui ne savent rien de ce qu’il explique.

LGS publie ici le plaidoyer à l’ONU du Ministre cubain des affaires étrangères, Bruno Rodríguez Parrilla, dans lequel le lecteur non averti découvrira trois choses :

1 - Il ne s’agit pas d’une question bilatérale entre Cuba et les Etats-Unis. Le blocus a une application extraterritoriale qui concerne beaucoup d’autres Etats, y compris la France, et d’autres pays européens. Des entreprises françaises peuvent être frappées de lourdes sanctions en cas d’infraction aux lois états-uniennes sur le blocus.

2- Il inflige d’inutiles souffrances physiques à des enfants.

3- Sur ce point, Obama et Bush, c’est bonnet blanc et blanc bonnet.

C’est pourquoi 187 pays, dont la plupart sont loin de voir en Cuba un modèle (cela n’est pas nécessaire), viennent de dire aux USA d’arrêter ça. La résolution de l’ONU intitulée « Nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé par les Etats-Unis d’Amérique contre Cuba » a en effet été adoptée le 26 octobre 2010 par 187 nations, contre 2 (Les Etats-Unis et Israël) et 3 abstentions (La Micronésie, Les Îles Marshall et Palau).

LGS.


Discours du Ministre des affaires étrangères, Bruno Rodríguez Parrilla, dans la session de l’Assemblée Générale des Nations Unies sur le thème « Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé à cuba par les États-Unis d’Amérique ». New York, le 26 octobre 2010.

Monsieur le Président,

De graves dangers, des dangers imminents, menacent l’existence de notre espèce. Pour préserver la vie humaine, il faut préserver la paix. Rien que l’emploi d’une partie minime de l’énorme arsenal nucléaire serait la fin de l’espèce. La seule garantie qu’elles ne soient jamais employées par des États ni par qui que ce soit, c’est leur destruction et la non-fabrication d’armes classiques mises au point ces derniers temps et tout aussi meurtrières qu’elles. La seule solution est le désarmement.

Pour survivre, il est absolument indispensable que l’Humanité prenne toujours plus conscience, ce qui ne pourra se faire que par la diffusion d’une information véridique sur ces thèmes que la plupart des hommes politiques occultent ou ignorent, que la presse passe sous silence et qui sont si horribles pour les gens qu’ils préfèrent ne pas y croire.

Nous sommes à une nouvelle époque. Il incombe de toute urgence à cette Assemblée générale, comme ne cesse de le réclamer Fidel Castro, de mener une mobilisation mondiale visant à exiger le respect du droit des êtres humains et des peuples à la vie.

Bâtissons un autre ordre mondial ; établissons une morale collective fondée sur la solidarité humaine et la justice ; réglons les conflits par le dialogue et la coopération ; mettons un terme à l’égoïsme et au pillage qui conduisent à la guerre et au recours à la force. Face à ce danger sérieux, écartons ce qui nous oppose ou nous divise et unissons-nous pour sauver la paix, la planète et la vie des générations futures.

Monsieur le Président,

La politique des États-Unis contre Cuba ne repose, surtout en de pareilles circonstances, sur aucune fondation morale ou légale, n’est pas crédible et ne bénéficie d’aucun appui. Ainsi le démontrent les plus de 180 voix qui pendant les dernières années dans cette Assemblée Générale des Nations Unies ont réclamé la fin du blocus économique, commercial et financier. Dans le rapport du Secrétaire général mis à notre disposition, plus de 180 pays et agences spécialisées du système des Nations Unies fournissent des exemples de leur opposition à cette politique.

L’Amérique latine et la Caraïbe refusent énergiquement et à l’unanimité cette mesure. Le Sommet de l’unité tenu à Cancún en février 2010 l’a exprimé résolument. Les leaders de la région l’ont directement communiqué au président nord-américain. Nous pouvons affirmer qu’aussi bien la répudiation exprimée vis-à-vis du blocus que de la Loi Helms-Burton identifie, comme peu de thèmes, le patrimoine politique de la région.

Des visions également manifestes ont été ratifiées par le Mouvement des pays non alignés, les Sommets ibéro-américains, les Sommets de l’Amérique latine et la Caraïbe avec l’Union Européenne, l’Union africaine, le Sommet du Groupe ACP et pratiquement par tout ensemble de nations s’ayant prononcé en faveur du droit international et du respect des buts et des principes de la Charte des Nations Unies. Le consensus contre le blocus et en faveur d’un changement de politique envers Cuba est large et croissant dans la société nord-américaine et l’émigration cubaine dans ce pays. Des sondages récents démontrent que 71% des Étatsuniens préconisent la normalisation des relations entre Cuba et les États-Unis tandis, que 64% des citoyens de ce pays et une proportion semblable des Cubains résidant au sud de la Floride s’opposent à l’interdiction de voyager à Cuba qui déroge aux droits de l’individu.

Monsieur le président,

Deux ans après la proclamation du président des États-Unis « d’un nouveau début avec Cuba » et comme pour d’autres thèmes, les faits confirment que rien n’a changé. Il n’a pas utilisé ses prérogatives étendues pour assouplir le blocus.

Les sanctions contre Cuba demeurent intactes et sont appliquées avec une extrême rigueur.

En 2010 le blocus économique s’est durci et ses retombées quotidiennes sont toujours évidentes sur tous les aspects de la vie à Cuba. Il entraîne des conséquences sérieuses notamment dans des domaines si sensibles pour la population comme celui de la santé et l’alimentation.

Les services ophtalmologiques cubains ne peuvent pas avoir recours à la thérapie thermique trans-pupillaire au moyen d’un microscope chirurgical pour le traitement de la tumeur rétinoblastome, c’est-à-dire, du cancer de la rétine, chez les enfants parce qu’ils leur est impossible d’acquérir l’équipement nécessaire à ce traitement. Ces équipements ne peuvent être achetés qu’à la compagnie nord-américaine Iris Medical Instruments. L’absence de cette technologie ne permet pas d’administrer un traitement contre la tumeur de la rétine afin de garder l’œil affecté.

Les enfants cubains ne peuvent pas avoir à leur disposition le Sevofluorane, médicament anesthésique général d’inhalation, considéré le plus avancé et efficace pour l’induction anesthésique infantile et cela parce qu’il est interdit à son fabricant, la compagnie nord-américaine Abbot, de le vendre à Cuba.

Il nous est également impossible d’acheter le scanner à cohérence optique pour des études de la rétine et du nerf optique de la firme allemande Carl Zeiss parce qu’il contient des composantes fournies par la compagnie nord-américaine Humphrey.

Les conditions onéreuses et discriminatoires prévalant pour l’achat de denrées alimentaires aux Nord-Américains, prétendument dans le cadre d’une exception humanitaire alors qu’elles transgressent toutes les règles du commerce international, ont eu des retombées sur la diminution radicale des opérations pendant la dernière année. Réalité qui porte préjudice non seulement à notre peuple mais aussi aux agriculteurs nord-américains. Si quelqu’un dans cette salle qualifiait à nouveau de « partenaire commercial » un pays auquel Cuba ne peut vendre, ni une seule dose de médicament ni un gramme de nickel, il manquerait à la vérité.

Bien que Washington ait autorisé de manière sélective certains échanges culturels, universitaires et scientifiques, ils sont toujours soumis à des restrictions sévères. Des permis, des visas et d’autres autorisations ont été refuses, empêchant de mener à bien des projets multiples. L’interdiction pour les artistes cubains de percevoir des rémunérations au titre de leurs prestations dans ce pays est peu connue.

La chasse aux biens et aux avoirs cubains, aux transferts de capitaux depuis et vers Cuba concernant des institutions ou des individus résidant dans notre pays s’est intensifiée.

Les amendes imposés pendant cette dernière année par le Département du trésor et le Département de la justice à des organismes de leur pays ou européens dépassent au total les 800 millions de dollars. Le gouvernement nord-américain, en une escalade évidente, s’est aussi approprié des transferts réalisés en monnaies de pays-tiers comme l’euro. La confiscation d’un transfert s’élevant à plus de 107 mille euros appartenant à la compagnie Cubana de Aviación réalisé à travers Banco Popular Español depuis Madrid vers Moscou a été du vrai vol.

Le dommage économique direct causé au peuple cubain par l’application du blocus ces cinquante années durant dépasse les 751 milliards de dollars, chiffre calculé à partir de la valeur actuelle de cette monnaie.

Monsieur le président,

Malgré le refus universel à l’égard de cette politique, des hauts fonctionnaires de ce gouvernement ont réitéré qu’elle restera invariable. Le 2 septembre dernier, le président Obama lui-même a ratifié les sanctions contre Cuba évoquant le prétendu « intérêt national » des États-Unis. Pourtant, il est connu de tous que la Maison-Blanche continue de faire d’avantage attention aux « intérêts spéciaux », bien financés d’une minorité qui a fait de la politique contre Cuba une affaire très lucrative.

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Oncle Sam

Il est évident que les USA n’ont pas la moindre intention d’éliminer le blocus. Il n’est même pas possible d’entrevoir la volonté de ce gouvernement de démanteler les aspects les plus irrationnels de ce qui constitue déjà l’ensemble de sanctions et des mesures économiques coercitives les plus larges et prolongées jamais mises en place contre un pays.

Au long de l’histoire, à chaque fois que les prétextes invoqués comme obstacles à la levée du blocus contre Cuba s’effondrent ils sont remplacés par de nouveaux prétextes afin de justifier le maintien d’une politique insoutenable à tout point de vue.

Très récemment, le 19 octobre, d’après plusieurs agences de presse, le président Obama a qualifié d’insuffisants les processus qui ont lieu à présent à Cuba. Il a conditionné tout nouveau pas à la mise en place de changements intérieurs qu’il souhaiterait voir dans notre pays. Le président a tort lorsqu’il se croit en droit de qualifier et de s’immiscer dans les processus en cours à Cuba. Il est regrettable qu’il soit si mal informé et conseillé.

Les transformations que nous entreprenons aujourd’hui répondent aux aspirations des Cubains et aux décisions souveraines de notre peuple. Elles cherchent à mettre à jour et à rendre plus efficace notre modèle économique, perfectionner notre société, renforcer notre culture et développer notre socialisme. Elles ne se proposent pas de faire plaisir au gouvernement des USA ou de satisfaire à leurs intérêts, jusqu’à présents contraires à ceux du peuple cubain.

Pour la superpuissance tout ce qui ne conduira pas à l’établissement d’un régime subordonné à ses intérêts sera toujours insuffisant. Or, cela n’arrivera jamais. Beaucoup de générations de Cubains ont consacré et consacrent leurs vies à la défense de la souveraineté et l’indépendance de Cuba.

En outre, le gouvernement nord-américain a ignoré les diverses déclarations et les propositions présentées par le gouvernement cubain, en public ou privé, qui ratifient notre volonté de renouer un dialogue sérieux et constructif dans des conditions d’égalité et de total respect de notre indépendance.

Les nouveaux projets de coopération présentés en 2010 par le gouvernement cubain n’ont pas reçu de réponse. Ils visent à avancer dans des thèmes d’intérêt commun comme le combat contre le trafic de stupéfiants et le terrorisme, la protection de l’environnement, la prévention de désastres naturels et même la manière d’agir face à des possibles accidents dans l’exploitation pétrolière dans le golfe du Mexique. Une fois de plus, l’on élude l’occasion de faire des progrès dans des domaines qui seraient bénéfiques aux deux peuples.

Au contraire, le gouvernement des USA a continué d’inclure à Cuba dans des fausses listes y compris celle des États qui prétendument parrainent le terrorisme international. Liste fabriquée par le Département d’Etat pour qualifier le comportement d’autres nations. Ce pays n’a pas d’autorité morale pour dresser des listes pareilles dont il devrait sans cesse être à la tête. Et il n’existe pas une seule raison pour inclure Cuba dans une de ces listes. Le gouvernement nord-américain maintient injustement incarcérés les cinq cubains combattants antiterroristes dont la cause a suscité la plus importante solidarité de la communauté internationale. Cuba, qui a été et continue d’être victime du terrorisme d’État, réclame au gouvernement des USA de mettre fin aux deux poids deux mesures et à l’impunité dont jouissent sur leur territoire les auteurs d’actes terroristes organisés sous la protection de la politique anti-cubaine de ce pays. Politique conçue pour nous déstabiliser, dans les années 60, et qui a inclus le sabotage, le détournement, l’assassinat et l’agression armée. Parvenir à y mettre fin serait une véritable contribution à la lutte internationale contre ce fléau.

Monsieur le président,

Il est révoltant et insolite que la politique de blocus et de subversion des États-Unis contre Cuba soit toujours guidée par la logique du mémorandum du sous-secrétaire d’État adjoint Lester D. Mallory, rédigé le 6 avril 1960, rendu public voilà quelques années et dont je cite le texte :

« La majorité des Cubains soutiennent Castro […] Il n’existe pas d’opposition politique effective […] Le seul moyen possible de lui faire perdre le soutien interne [au gouvernement] passe par le désenchantement et le découragement à travers l’insatisfaction économique et la pénurie […] Tout moyen pour affaiblir la vie économique de Cuba doit être utilisé rapidement […] refuser faire crédit et d’approvisionner Cuba pour diminuer les salaires réels et monétaires dans le but de provoquer la faim, le désespoir et le renversement du gouvernement » . Fin de citation.

Il s’agit-là d’une politique d’agression, cruelle et absolument contraire au droit international que ce gouvernement persiste à maintenir sachant qu’elle est à l’origine de dommages, de souffrances et qui transgresse les droits humains de tout un peuple.

Ce n’est pas une question bilatérale telle que les représentants nord-américains ont l’habitude de le répéter. Son caractère extraterritorial marqué est fondé sur des lois nord-américaines. Il y a suffisamment d’exemples de l’application de mesures coercitives à l’encontre d’individus ou d’organismes dans des pays tiers.

Tenant compte de la nature et l’ampleur du blocus, il peut être qualifié d’acte de génocide conformément à l’article II de la Convention de Genève de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide, ainsi qu’acte de guerre économique conformément à la Déclaration relative au droit de guerre maritime adopté en 1909.

Le blocus est un acte hostile et unilatéral qui doit prendre fin de manière unilatérale.

Une fois de plus, et au nom du peuple cubain, je demande aux représentants de tous les pays réunis ici de voter en faveur du projet de résolution que j’ai l’honneur de présenter sous le titre de « Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par les Etats-Unis d’Amérique ».

Monsieur le président,

Nous, les Cubains, sommes fiers de notre œuvre. C’est grâce aux efforts consentis et aux sacrifices fait par les Cubains ainsi qu’à la volonté et l’engagement de leur gouvernement que cette guerre économique bien qu’elle cause des privations ne nous fait pas regretter la perte de vies humaines et n’arrive pas à provoquer un dommage traumatique et généralisé chez notre population.

Malgré la persécution économique, principal obstacle au développement du pays et à l’élévation du niveau de vie du peuple, Cuba a atteint des résultats incontestables dans l’élimination de la pauvreté et la faim ; dans les indicateurs de santé et éducation de référence mondiale ; dans la promotion de l’égalité entre les sexes ; dans la liberté et le bien-être équitable des Cubains ; dans le consensus sociale ; la participation démocratique des citoyens dans les décisions du pays ; la réparation des dommages causés à l’environnement et dans le développement de la coopération internationale avec une centaine de pays du tiers-monde. Voilà quelques semaines, Cuba a pu déclarer ici un niveau élevé et exceptionnel dans la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement. Les résultats atteints par Cuba sont encore une utopie pour une grande partie de la population de la planète.

Nous, les Cubains, envisageons notre destin historique avec optimisme, engagement et créativité. Nous sommes inspirés des sentiments de paix, justice et solidarité qui caractérisent notre peuple et de l’amitié avec laquelle le monde s’identifie avec notre île libre et rebelle.

Cuba sera toujours prête à entretenir des relations de paix et de respect avec les Etats-Unis comme celles qui l’unissent à l’immense majorité de la communauté internationale et à tout l’hémisphère.

Cuba ne renoncera jamais à dénoncer le blocus ni cessera de réclamer le droit légitime de son peuple à vivre et à travailler pour atteindre un développement socio-économique dans des conditions d’égalité en coopérant avec le reste de nations sans être soumise à un blocus économique ou à des pressions extérieures.

Cuba remercie la communauté internationale pour sa solidarité déterminée avec notre peuple, dans la certitude qu’un jour justice sera faite et que cette résolution ne sera plus nécessaire.

Je vous remercie.

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Osons clamer que Sarkozy et sa politique sont illégitimes !
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Sarkozy n’est pas un personnage sacré : c’est lui au contraire qui a dégradé la fonction présidentielle en accaparant tous les pouvoirs au détriment du parlement, en bafouant l’indépendance des juges, en régentant les médias et en favorisant outrageusement le grand patronat.
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Affaire Guerlain : infiltration du cabinet noir
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Depuis trois ans et demi, un cabinet noir a été mis en place en France, de manière évidemment secrète, pour surveiller les Antillais et les Africains, et semer systématiquement la zizanie entre eux. Ce cabinet, dont l’existence est aujourd’hui prouvée, est animé par un ancien collaborateur de la Direction du renseignement militaire qui, dès 2007, alors qu’il se trouvait en quête de subsides et prêt à tout, a vendu cette idée, digne des pires moments de la colonisation, voire de l’esclavage, à certains hauts fonctionnaires que les « nègres » inquiètent.
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L’humanité de Marcelino Camacho
Décès du dirigeant historique de Comisiones Obreras (Commissions Ouvrières) et du Parti Communiste d´Espagne (PCE)
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AMOROS Mario
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Plaidoyer pour l’abolition la peine de mort. Partout !
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Christian DJOKO

Nous sommes, plus que jamais résolus à proclamer notre foi dans le respect du droit à la vie et dans l’abolition de la peine de mort en Afrique,

La peine de mort a été abolie dans certains États Africains (Burundi, le Gabon, le Bénin, le Sénégal, l’Angola),

De nombreux pays qui conservent la peine de mort dans leur législation pénale appliquent un moratoire sur les exécutions (Cameroun...). De nombreux Présidents de Parlement ont décidé de lancer à Strasbourg un « Appel solennel pour un moratoire mondial des exécutions de condamnés à mort sur le chemin de l’abolition universelle ».

Il reste à l’abolir, partout.

Rappelant avec la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (DUDH) que, la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde, Tenant compte, de l'article 3 de la DUDH, l'article 6 du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques (PIDCP), l'article 4 de la Charte Africaine des droits de l'homme (CADHP), l'article 2 de la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH), l'art 4 de la Commission Interaméricaine des droits de l'homme (CIADH) et l'article 6 et l'alinéa a) de l'article 37 de la Convention relative aux droits de l'enfant, qui tous garantissent le droit à la vie, Notant avec force, le deuxième Protocole (...) Lire la suite »
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Le pouvoir est à la rue
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TAIMOIN

Deux millions de Français encore, ce 28 octobre 2010, tous ensemble sur tout le territoire, à clamer leur exigence du retrait de cette loi inique qui a fusillé leurs retraites. C’est énorme, tout simplement.

Après la loi, après le matraquage médiatique et policier, après un nombre d’appels à mobilisation record, les Français étaient toujours présents. Des tréfonds de leur citoyenneté, de leur dignité, de leur indépendance et de leurs valeurs les plus enracinées, les français se sont encore mobilisés pour dire NON.

Qui pourra dire qu'il n'y a pas là-dedans quelque chose de noble ?...Qui pourra oser le dénigrement de cette lutte acharnée contre la résolution têtue d'un pouvoir qui emploie tous les moyens pour ne pas entendre, pour refuser l'évidence du rejet de sa régression et pratiquer un actif déni contre des Français de tous âges qui ne demandaient finalement, au départ, qu'une véritable négociation sur un projet dont les objectifs, les modalités et les résultats leur paraissent inacceptables ?... C'est évidemment quelque chose d'autre qui se joue dans le cœur des Français, aujourd'hui. L'intransigeance d'un pouvoir au-delà de toute raison et de toute justice mène les esprits à des conclusions amères autant que plus générales. Placés devant une réforme qu'il n'acceptent décidément pas, (...) Lire la suite »
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MANIFESTATION ET PROVOCATION
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Patrick MIGNARD

Le pouvoir actuel a trouvé un excellent, mais très classique moyen pour déconsidérer les manifestations qui, depuis des semaines, battent le pavé de nos villes.

Usant à profusion de tout un langage adapté pour susciter l’indignation : pillards, casseurs, violents, prise d’otages, blocage… il essaie de compenser le rejet qu’il inspire aux yeux d’une opinion publique qui lui échappe, en détournant l’attention sur des évènements qu’il provoque

L'ART SUBTIL DE LA PROVOCATION De tout temps et quelle qu'ait été, la police, elle a toujours été un instrument de répression mais aussi de provocation. Provoquer c'est, pour le pouvoir, déclencher une action illégale, qu'il ne peut assumer ouvertement, qu'il attribue publiquement à l'adversaire et dont il espère le rejet par l'opinion publique. Montrer la violence, arrêter, juger, condamner,… a une double fonction : punir celles et ceux qui osent, dissuader toute action de contestation, Une action non violente, massive et qui dure est parfaitement insupportable pour le Pouvoir, surtout si elle est populaire… il faut absolument la détourner et la dénaturer. C'est là qu'intervient la provocation. La provocation policière c'est, utiliser soit des membres de la (...) Lire la suite »
 
Israël est la menace la plus immédiate au futur de notre planète. (Dissident Voice)
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Kourosh ZIABARI
Jeffrey Blankfort est américain. Il est photographe, producteur d'émission de radio et analyste du Moyen Orient. C'est un militant pro-palestinien connu et ses articles ont été publiés dans beaucoup d'organes d'information progressistes. Il offre des émissions sur KZYX à Mendocino et KPOO à San francisco. Auparavant Blackford a été le directeur de publication du Middle East Labor Bulletin et co-fondateur du Labor Committee of the Middel East. En février 2002, il a gagné un procès contre l'organisation sioniste Anti-Defamation League (ADL) qui avait espionné des citoyens américains qui critiquaient Israël et sa politique d'expansion. Jeffrey a accepté de me donner un interview exclusif portant sur l'influence du lobby israélien sur les décideurs du gouvernement américain, le (...) Lire la suite »
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L’injustice suit son cours ! On oblige les aveux et on fait taire ceux qui savent.
Tarek Aziz, vous connaissez ?
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Serge CHARBONNEAU
Je me souviens de ce diplomate irakien. Je me souviens de ses interventions très sensées à l'ONU. Je me souviens de sa volonté à vouloir négocier de bonne foi. Je me souviens qu'il était chrétien. Je me souviens que le "régime" de Saddam était "laïc". L'injustice internationale a atteint un nouveau sommet hier. Deux événements à faire vomir. L'obligation de plaider coupable du jeune Omar Khadr et la condamnation à mort de ce chrétien, Tarek Aziz qui s'est rendu volontairement aux « autorités » des USA. Nos médias rapportent sans même froncer le front sans même un léger sourcillement désapprobateur. Dire qu'on se gargarise allègrement avec le prix politique Nobel de la paix (sic) 2010 qu'on veut faire libérer... Dire qu'on se gargarisait allègrement des allégations de mauvaise (...) Lire la suite »
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Du terrorisme que les Etats mijotent dans leur coin.
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Cyril HAUCHECORNE

"Normalement, l’action humaine consiste à rassurer, à aider. Là, c’est inquiéter, comme on rend un chien méchant. Quel est le meilleur moyen de rendre un chien méchant ? C’est de le maltraiter. Là, c’est pareil."

Edouard Balladur au sujet du génocide des Tutsi rwandais.

Quel rapport entre la guerre d'Algérie, le plan Condor (qui pour mémoire correspond à la coopération à l'échelle de l'Amérique du Sud, sous le patronage en particulier des services français, de toutes les dictatures des Pinochet et consorts pour anéantir la dissidence et faire régner « l'ordre »), le génocide des Tutsi, la « guerre globale au terrorisme », la guerre en Irak, en Afghanistan, en Colombie, etc. ? Ce sont toutes des guerres contre les populations et les dissidents à l'ordre établi qui sont très sales comme disent pudiquement les experts pour évoquer les crimes de la raison d'Etat. Dans chacune de ces zones sombres de l'Histoire contemporaine, l'implication de l'Etat terroriste concerné relève d'une certaine mouvance doctrinale qui vise à tenir les populations et à les (...) Lire la suite »
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Propositions et questions à nos Eurodéputés [1]
Le point sur la gestion européenne de la pandémie de grippe A H1N 1
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Pascal SACRE

Faites-vous partie des 45 millions d’Européens vaccinés l’hiver dernier lors de la pandémie de grippe A (H1N1) ? [2]

Les Etats européens ont-ils vraiment acheté trop de vaccins par rapport au risque encouru ? Les experts ont-ils servi les intérêts de l’industrie pharmaceutique ? Les décisions des instances de santé publique nationales, et internationales comme l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), ont-elles été influencées, voire contrôlées par les industriels ?

Les contrats entre les gouvernements et les firmes pharmaceutiques ont-ils été équilibrés et transparents ? L'échelle d'alerte à la pandémie de l'OMS a-t-elle été modifiée pour déclencher plus facilement une campagne de vaccination massive ? Les nouveaux médias - Twitter, blogs, email, Facebook... – sont-ils les seuls responsables de la diffusion d' “idées erronées” sur la gestion de grippe A, comme le prétend l'OMS ? Le Parlement Européen et la pandémie de grippe A H1N1 2009-2010. La grippe A H1N1 2009-2010 a fait 17 770 décès dans 213 pays [3]. Cela est à comparer aux 250 000 à 500 000 décès annuels causés par la grippe saisonnière, Source OMS [4]. Dans la plupart des pays européens, les institutions nationales ont fait le point sur la gestion de la pandémie de (...) Lire la suite »
 
Le Cauchemar : les atrocités de l’invasion en Irak
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Felicity ARBUTHNOT
« Ceux qui peuvent vous faire croire des absurdités peuvent vous faire commettre des atrocités. » François-Marie Arouet -"Voltaire" (1694-1778.) J'ai cette conviction profonde que le devoir du journaliste consiste à faire des comptes-rendus, à mettre en lumière des lieux souvent sombres, à servir de voix pour ceux dont la voix, les craintes, la détresse risquent de ne pas être entendues ou révélées. Écrire à propos des émotions que l'on peut parfois sentir en faisant ce devoir est un anathème et une redondance, de toute façon. Le but du journaliste est de tenter d'attirer l'attention sur les torts, non pas de pleurnicher sur les effets qu'ils peuvent avoir. Cela relève de la vie privée et c'est précisement ce qu'elle devrait être : privée. Si les politiciens désirent se dépouiller de (...) Lire la suite »
 
Bernard Friot. L’enjeu des retraites.
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Bernard GENSANE
S'il ne fallait lire qu'un seul livre sur les retraites, sur le salariat, sur le capitalisme financier, ce serait celui de Bernard Friot. Aucun ouvrage récent, à ma connaissance, n'articule aussi bien ces trois questions, dans la seule perspective qui vaille, celle de l'anti-capitalisme. Pour Friot, on ne peut remettre en cause la logique de la « réforme » sans remettre en cause la dictature du capitalisme financier. Pourquoi ne sauve-t-on pas les retraites de la même manière qu'on a sauvé les banques, demande l'auteur ? « On vient de donner beaucoup d'argent aux banques, mais on ne fait qu'en enlever aux retraites, principalement par le gel du taux des cotisations patronales, tandis que les gains de productivité continuent à aller indéfiniment aux actionnaires et que les (...) Lire la suite »
 
Deux articles sur les retraites
Préparer notre Grand Soir... suivi de : L’intérêt général.
Caleb IRRI
Comme nous le pressentions tous, le formidable mouvement de “convergence des luttes” qui s’est effectué presque spontanément durant ces dernières semaines arrive probablement à sa fin. Le gouvernement aura réussi son coup, et fait passer sa réforme aux forceps, en négligeant totalement la voix de son peuple
Nombreux sont ceux qui y verront un échec, et se désespéreront qu'une mobilisation d'une telle ampleur finisse ainsi : des jours de salaire perdus, des espoirs déçus, et puis aussi le symbole de la toute puissance du pouvoir, qui semble désormais invincible. Mais ne nous laissons pas abuser : le gouvernement n'a pas gagné, car il a aujourd'hui ôté son masque, et découvert ses véritables intentions. Même si la bataille des retraites est perdue, celle pour la liberté n'est pas encore terminée. Et d'ailleurs, c'est aussi la victoire du peuple. Car le peuple ne s'est pas laissé embarquer dans la violence désirée par le pouvoir, et n'a pas cédé aux provocations de ce dernier. Il est resté digne tout au long de ce mouvement, et pour tout dire bien plus uni qu'on ne l'aurait pu prédire. il a (...) Lire la suite »
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PEUPLE JUIF ET RELIGION JUIVE. ( Et si les taliban étaient aussi des Juifs ?).
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Chems Eddine CHITOUR
« L'ennui dans ce monde, c'est que les idiots sont sûrs d'eux et les gens sensés pleins de doutes. » (Bertrand Russell) De quoi « les Juifs » sont-ils le nom ? S'agit-il d'un peuple, d'une nation, d'une communauté, d'une secte, d'une nationalité, d'une religion, d'une race, d'une culture, d'une ethnie, d'un amalgame de tout cela sous forme de caste, ou encore d'autre chose ? « Si peuple juif il y a, il n'existe pas d'autre peuple du même type que lui », notait Raymond Aron dans ses Mémoires.(1) « Une école, un peuple, une religion ou encore autre chose », s'interrogeait Jean-Michel Salanskis (2) Pour l'histoire, la Stèle de Mérenptah (découverte en 1896) est le seul indice de l'indication des Israélites en Egypte. Cette stèle de granit gris, qui mesure 3,18 mètres de haut sur 1,61 (...) Lire la suite »
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Publié dans Amérique Latine

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