Vers un ticket de "repris de justesse" pour la tête du PS

Publié le par Charlotte sceptix

 

Vers un ticket Cambadélis-Désir(ex dirigeant de SOS racisme) pour la tête du PS

Le Monde.fr avec Reuters | 18.06.2012 à 09h35

 
De gauche à droite, trois candidats déclarés ou pressentis pour la direction du PS : François Rebsamen (qui ne s'est pas prononcé), Harlem Désir et Jean-Christophe Cambadélis, avec qui il pourrait former un ticket.

Il y avait deux candidats déclarés pour prendre la direction du Parti socialiste au cas où Martine Aubry ne souhaiterait pas rester première secrétaire : Harlem Désir, l'actuel numéro deux du parti qui a assuré l'interim de Mme Aubry pendant la primaire, et le strauss-kahnien Jean-Christophe Cambadélis. Afin d'éviter une lutte fratricide comme celle qui oppose Jean-François Copé et François Fillon à l'UMP, les deux pourraient finalement former un ticket direction Solférino.

Jean-Christophe Cambadélis a ainsi annoncé, lundi 18 juin, qu'il envisageait une candidature commune avec Harlem Désir pour la direction du PS. "Je ne serais pas choqué que Martine Aubry continue à rassembler et à diriger les socialistes", a-t-il déclaré sur Canal +. "Mais si elle ne le fait pas, je suis pour le rassemblement, c'est pour cela que je vais proposer un ticket avec Harlem Désir pour la direction du Parti socialiste."
 

"NOUS SOMMES TOUS RASSEMBLÉS"

"Je ne vois pas la nécessité aujourd'hui d'engager une compétition", a-t-il ajouté. "Il faut le rassemblement, il faut que ça soit vite fait, au mois d'octobre, et que les Français sachent qu'au Parti socialiste nous sommes tous rassemblés."

M. Cambadélis, un strauss-kahnien allié de Mme Aubry, avait peu de chances d'être soutenu par François Hollande. Harlem Désir, qui était d'abord un proche de Bertrand Delanoë et de Lionel Jospin, semblait le mieux placés des deux : il a été premier secrétaire par intérim pendant la primaire et il s'est plutôt bien tiré de l'exercice. Surtout, il met clairement ses pas dans ceux de la maire de Lille en s'affichant comme désireux de "continuer le travail de rénovation" et celui du "renouvellement".

Harlem Désir a assuré l'intérim de Martine Aubry à la tête du PS pendant la primaire.

Jean-Christophe Cambadélis, un strauss-kahnien allié de Mme Aubry, connaît lui aussi très bien le parti. Numéro deux en 1997, artisan de la gauche plurielle des années Jospin, il a occupé plusieurs postes au secrétariat national. Il est rompu aux négociations avec les partenaires du PS, communistes comme écologistes.

Mais le président de la République pourrait être tenté de privilégier un de ses proches. Un autre candidat pourrait alors entrer en lice : François Rebsamen, un des recalés du gouvernement Ayrault, qui ne s'est pas encore prononcé. Bien que François Hollande ait affirmé qu'il ne s'occuperait pas des affaires du parti, il pourrait être tenté de s'assurer de la loyauté du PS dans une période qui s'annonce compliquée sur le front social.


A propos de JC Cambadélis :

Affaire Agos

Poursuivi pour recel d'abus de biens sociaux dans l'affaire Agos, société gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés, car il avait bénéficié d'un emploi fictif entre 1993 et septembre 1995 qui lui a rapporté plus de 442 000 francs (67 382,466 €), Jean-Christophe Cambadélis fut condamné en janvier 2000 à 5 mois de prison avec sursis et 100 000 francs (15 244,902 €) d'amende par le tribunal correctionnel de Paris.


A propos d'H. Désir :

De novembre 1986 à octobre 1987, il occupe la présidence de SOS Racisme tout en étant salarié par l'« Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants », basée à Lille en tant que « formateur permanent » et il perçoit pour cet emploi fictif, un salaire mensuel net de 8 900 francs18. Cela lui vaut d'être condamné, le 17 décembre 1998, à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende pour recel d'abus de biens sociaux19.

Harlem Désir aurait également bénéficié d'une amnistie de François Mitterrand concernant une dette de 80 000 francs au Trésor public, relative à des amendes de stationnement (décision de justice du 9 mai 1992) alors qu'il était président de SOS Racisme20. (Wikipédia)

 

Sos Racisme ne reconnaît pas le racisme anti-blanc, c'est officiel

 

Ajoutée par le 31 juil. 2011

http://www.defrancisation.com/
Omar Djellil, un ancien militant de SOS Racisme, explique comment des instructions émises par le bureau national de l'association demandent à leurs membres de ne pas traiter les affaires dont les victimes sont blanches.

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