Visite en Inde d'Obama accompagné par 200 hommes d'affaire et....34 navires de guerre (???)
5/11/2010 - le >Figaro
Un panneau de bienvenue a été accroché, hier, sur un immeuble de Bombay, en Inde. Ce pays est la première étape, en Asie, du président américain. Crédits photo : INDRANIL MUKHERJEE/AFP
Le président entreprend une tournée de dix jours en Inde, en Indonésie, en Corée du Sud et au Japon.
Deux jours après avoir lui-même qualifié le résultat des élections de mi-mandat de «raclée», Barack Obama s'envole aujourd'hui pour une tournée de dix jours en Asie, qui le conduira successivement en Inde, en Indonésie, en Corée du Sud et au Japon. Ce sera son plus long déplacement à l'étranger depuis son arrivée aux affaires. Cette séquence du calendrier présidentiel signifie-t-elle pour autant que le président, désormais contraint sur le plan intérieur par une Chambre des représentants républicaine, va porter plus d'attention aux grands problèmes internationaux?
«C'est souvent ce qui se passe, le voyage en Indonésie a dû être repoussé deux fois pour des raisons de politique intérieure, malgré l'importance de ce pays pour notre dialogue avec le monde musulman. Il va enfin pouvoir se faire, c'est symbolique», confie le directeur de Human Rights Watch, Tom Malinowski. Spécialiste de politique étrangère, il a fait partie de l'équipe de campagne d'Obama en 2008 et lit dans son voyage asiatique le signe annonciateur d'un chapitre du mandat présidentiel plus actif au plan international.
Dans le passé, les présidents américains confrontés à un Congrès hostile ont souvent lancé des initiatives à l'extérieur, censées rehausser leur stature d'homme d'État. Ce fut le cas de Bill Clinton, qui, après avoir perdu les législatives de 1994, contribua avec succès au règlement de la question nord-irlandaise, à la recherche de la paix en ex-Yougoslavie et à l'élargissement de l'Otan. Mais il n'est pas du tout certain que Barack Obama emprunte le même chemin. D'abord parce qu'il est persuadé que sa mission essentielle est de reconstruire la Maison Amérique, si celle-ci veut espérer perpétuer son leardership international. De plus, Clinton bénéficiait d'un contexte économique très favorable, alors que Barack Obama vient d'être sanctionné dans les urnes pour n'avoir pas sorti le pays de la récession.
«Se concentrer sur les problèmes de la planète au moment où le pays profond lui envoie un message de vif mécontentement serait un pari risqué», estime un diplomate français. «S'il ne se concentre pas sur les priorités dessinées par les électeurs -le chômage, les déficits-, les Républicains auront beau jeu de l'accuser d'être enfermé dans sa tour d'ivoire», ajoute-t-il. La virulence avec laquelle blogueurs et politiques républicains, comme la représentante du Minnesota Michele Bachmann, se sont déchaînés contre son voyage asiatique, prétendant qu'il coûterait 100 millions de dollars au contribuable, en dit long.
Pour contourner la difficulté, la Maison-Blanche devrait tenter de montrer à l'opinion comment sa politique étrangère pourrait contribuer à la relance de l'emploi. De ce point de vue, la tournée asiatique tape dans le mille. Les quatre démocraties que va visiter le président Obama constituent toutes des marchés prometteurs pour les entreprises américaines dans une Asie devenue le nouveau centre du commerce mondial au XXIe siècle, expliquait hier l'ex-ambassadeur Wendy Sherman sur la radio NPR. Si la Chine ne fait pas partie des étapes du voyage, elle sera au cœur des discussions que Barack Obama aura dans la région, les quatre pays visités ayant en commun de s'inquiéter de sa montée en puissance à la fois économique et militaire.
Parce que cette poussée chinoise a été au cœur de la campagne électorale de mi-mandat -à cause de la sous-évaluation du yuan qui alimente le déficit américain et des délocalisations-, le chef de l'État pourra facilement établir un lien entre son déplacement et les urgences intérieures. Nous devons nous battre avec les pays émergents sur le plan de l'éducation et de la recherche si nous voulons rester en tête, a-t-il noté en substance dans sa conférence de presse, mercredi. Les Républicains, favorables à un durcissement de ton sur les droits de l'homme, pourraient d'ailleurs épauler la politique de «containment» de la Chine, qui semble se dessiner, même si la Maison-Blanche se refuse à employer ce terme.
Sur les autres dossiers, des avancées paraissent peu probables. L'affaiblissement d'Obama complique par exemple ses initiatives au Proche-Orient, où il aura plus de mal encore qu'auparavant à arracher des concessions au premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou sur le dossier palestinien.
La suite sur le Figaro
**************************************************
Les Infos qui circulent actuellement :
Sur le site "Conscience du Peuple"
4 novembre 2010
Qu'est-ce qui justifie un tel mouvement de troupe pour une simple visite en Indes qui doit durer 3 jours et ce, à partir de samedi?
La majorité du personnel de la Maison Blanche accompagnera le Président et cette visite portera sur Mumbai et Delhi. Il sera également escorté par une flotte de 34 navires de guerre, y compris un porte-avions qui patrouillera les routes maritimes au large des Côtes de Mumbai. Ces mesures visent les évènements de Mumbai en 2008...
Obama voyagera à bord de l'hélicoptère "Marine One", à partir de l'aéroport de la ville de Shikra. Deux jets armés de communications de pointe et de systèmes de sécurité ainsi que 40 voitures feront partie du convoi. Plus de 800 chambres ont été réservées à l'Hôtel Taj Hotel and Hyatt.
Des mesures d'urgence ont été prises pour une possible évacuation.
Le Président sera entouré d'un vaste réseau de sécurité, dont l'élite des Services Secrets, les Gardiens de la sécurité nationale, les forces paramilitaires et la police locale de Mumbai. Des dispositions similaires seront conservées pour le déplacement à New Delhi.
Selon certaines sources, 13 avions gros-porteurs avec des équipements de haute technologie, 3 hélicoptères et 500 agents de sécurité des États-Unis sont déjà arrivés en Indes.
Quelques jets privés de luxe portant de hauts-chefs d'entreprises américaines, de l'entourage d'Obama, sont attendus dans les prochains jours.
Tous les grands immeubles abriteront des tireurs d'élite pour prévenir toute attaque d'origine aérienne. Les hôtels seront tous désinfectés et des projecteurs puissants illumineront les endroits stratégiques.
Le Ministère de l'Intérieur a émis une alerte pour Mumbai et Delhi...
Une attaque terroriste sur le Président est-elle envisagée? Il semble bien que toutes ces précautions, l'utilisation peu commune d'une telle armada, justifient le potentiel élevé d'une attaque sur le Président...
À moins que ce soit une diversion pour une attaque "false flag" sur le territoire américain...
En espérant que l'émission des "Simpsons" n'aura pas prédit un tel évènement... (voir un article précédent)
- Vidéo ci-dessous
Isabelle
Résumé de l'article-source:
http://www.ndtv.com/article/india/34-warships-sent-from-us-for-obama-visit-64459
Complément d'information sur le même sujet:
Obama Books Entire Taj Mahal Hotel – Teleprompter Junkie Fears Missiles And Spiked Food