| Cette politique, qui doit être appliquée par tous les gouvernements français, qu'ils soient « de droite » ou « de gauche » se décline en de nombreuses têtes de chapitre, parmi lesquelles : |
| 1. abaisser le déficit public sous la barre de 3 % du PIB, |
| 2. réduire le coût de la main d’œuvre, notamment pour les bas salaires, (c'est-à-dire remettre en cause les minimums sociaux, développer les emplois à temps partiel), |
| 3. réformer le marché du travail en « simplifiant » la protection de l’emploi et en imposant des schémas d’emploi et de carrière «plus flexibles», (en termes clairs, cela signifie démanteler le droit du travail, développer les empois précaires de type CNE, CPE, etc.), |
| 4. réformer complètement notre système de retraite, (en termes clairs, la Commission européenne exige que la France allonge les durées de cotisation et supprime les régimes spéciaux), |
| 5. élever l’âge effectif de la retraite, |
| 6. enrayer la spirale des dépenses dans le secteur de la santé, (en termes clairs, la Commission européenne demande que la France procède à des déremboursements graduels mais de plus en plus importants et au basculement vers des systèmes privés à chaque fois que cela est possible), |
| 7. mettre en concurrence les marchés de l’énergie, notamment du gaz et de l’électricité. |
| Voilà comment nous troquons notre protection sociale, sur injonction d'un fonctionnaire de la Commission européenne, pour un système prétendument libéral en déconfiture. |