"En 25 ans, la cotisation française à l’Europe a quadruplé"

Publié le par sceptix

L’opposition nous rebat les oreilles avec les 15 milliards d’euros gaspillés dans la mise en place du bouclier fiscal, 15 milliards d’euros qui "étaient notre seule marge de manoeuvre". Mais personne ne parle des 124,5 milliards d’euros que la France a payé au budget européen de 2000 à 2006. Voilà pourtant une sacrée marge de manoeuvre : arrêter de payer le chèque britannique, arrêter de subventionner les délocalisations ou mieux, réclamer la mise en place du "Chèque français", oser traduire le fameux "I want my money back" de Mme Thatcher en Français : "Rendez l’argent !"

Si vous avez le courage d’affronter dans le détail la dure réalité, de prendre conscience de l’ampleur de l’escroquerie continentale dont nous sommes victimes, lisez : "En 25 ans, la cotisation française à l’Europe a quadruplé"

Extraits :

“La cotisation française se monte à plus de 19 milliards d’euros, près de 7 % des recettes françaises. Elle est passée de 4 milliards à plus de 18 milliards d’euros annuels depuis 1982 (sachant que le territoire français récupère les deux tiers de la contribution budgétaire de la France).

Le montant de cette contribution brute - telle que prévue pour l’année 2008 - s’élève à 18,4 milliards d’euros, 6,8 % des ressources fiscales nettes du budget de l’État (...) La contribution du Royaume-Uni fait donc l’objet d’une réduction de 33 %, financée par les autres États membres. Ce que l’on sait moins, c’est que l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Autriche et la Suède ont entre-temps également obtenu un rabais à leur profit. De sorte que cette réduction britannique - qui s’élève en 2008 à 5,8 milliards d’euros - la France en finance 26 %...”

Lire la suite sur le site des "Contribuables Associés"

124,5 milliards d’euros en 6 ans. Ne recevoir de l’UE que 2 quand nous contribuons pour 3. Ces chiffres parlent d’eux-mêmes. Les débats fumeux sur le RSA, l’ISF ou autre bouclier fiscal ne portent que sur des sommes dérisoires comparées aux sacrifices que nous faisons en pure perte pour l’Union européenne, quand tous les autres n’y sont que pour s’en servir.

Nos experts, nos élus et nos médias dissertent sans fin pour savoir s’il faut prescrire une pilule bleue ou une pilule rose pour faire croire aux culs de jattes que ça pourrait faire repousser les jambes. Mais le peuple, plus trahi que jamais par ces mauvaises élites, a un droit imprescriptible, celui de sa liberté.


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