TASER : Les 4 agents de la GRC impliqués dans la mort de Robert Dziekanski ne feront face à aucune accusation

Publié le par sceptix

Révoltant : Les 4 agents de la GRC impliqués dans la mort de Robert Dziekanski ne feront face à aucune accusation

vendredi 12 décembre 2008 par Zone-7

(Source : Radio-Canada)

Les avocats de la Couronne de la Colombie-Britannique confirment qu’aucune accusation ne sera portée contre les quatre agents de la GRC relativement à la mort de Robert Dziekanski à l’aéroport de Vancouver le 14 octobre 2007.

Zone-7 : Outre le fait qu’ils ont tasé à mort (5 fois) un immigrant confus et désemparé d’"avoir été laissé à lui-même pendant neuf heures dans une section de l’aéroport", qu’ils étaient quatre et qu’ils auraient très bien pu le maîtriser (si besoin était) d’une façon humaine, ils ne sont coupables de rien. C’est tout simplement révoltant.

Selon la Couronne, l’immigrant polonais n’est pas mort à la suite des cinq décharges de pistolet Taser qu’il a reçues alors que les agents tentaient de le maîtriser. La Couronne conclut que les agents ont utilisé une force raisonnable et nécessaire dans les circonstances.

Zone-7 : OK, alors il est mort de quoi ? Peut-on nous le dire ?

Comme aucune accusation n’est retenue, les quatre agents de la GRC pourront être appelés pour témoigner à l’enquête publique sur la mort de Robert Dziekanski. Les audiences doivent reprendre le 19 janvier prochain.

Réaction de la mère de Robert Dziekanski

Cette probable décision de la Couronne avait fait réagir la mère de la victime, Zofia Cisowski, jeudi. « Je suis inquiète et je suis déçue et je suis encore en colère parce que je pense qu’ils ne seront pas accusés », avait-elle déclaré. Mme Cisowski avait indiqué ne pas avoir été mise au parfum de la décision lors d’une rencontre avec les procureurs de la Couronne assignés au dossier jeudi.

La mort de Robert Dziekanski, filmée par un témoin, a été vue par des millions d’internautes dans le monde après que la vidéo eut été mise en ligne. On y voit les agents de la GRC utiliser le pistolet Taser moins de 30 secondes après leur intervention auprès de M. Dziekanski. Celui-ci montrait des signes d’agitation et d’exaspération après avoir été laissé à lui-même pendant neuf heures dans une section de l’aéroport.

Voir la vidéo montrant Robert Dziekanski quelques instants avant sa mort. La vidéo a été filmée par un résident de Victoria, Paul Pritchard, avec une caméra numérique. L’enregistrement a été remis aux médias par l’avocat de la mère de M. Dziekanski, Walter Kosteckyj.

Dans la vidéo, on voit Robert Dziekanski, barricadé derrière des chaises, le long des portes qui séparent la zone sécurisée de la zone publique du terminal des arrivées de l’aéroport. Il semble agité et confus. Il jette un ordinateur par terre et fracasse les vitres avec une table de bois. Le Polonais de 40 ans était arrivé à l’aéroport une dizaine d’heures plus tôt pour vivre au Canada avec sa mère, établie à Kamloops.

La vidéo montre ensuite un agent de sécurité qui s’approche de Robert Dziekanski, mais un témoin l’avertit que l’immigrant polonais ne parle pas anglais. Quelques instants plus tard, quatre agents de la GRC font leur entrée en scène et Robert Dziekanski hurle « Polizia ! ».

Les agents traversent la porte de la zone sécurisée et l’encerclent. Ils lui demandent de se tenir tranquille contre le mur, ce qu’il semble faire. Moins de 25 secondes plus tard, Robert Dziekanski reçoit une première décharge de pistolet Taser.

Zone-7 : Il reste tranquille contre le mur et en moins de 25 secondes, on le tase 5 fois !

Après cette décharge de 50 000 volts, l’homme tombe par terre en se tordant de douleur. Un agent lui envoie une deuxième décharge. Les autres agents tentent alors de le maîtriser. Robert Dziekanski meurt quelques instants plus tard.

Zone-7 : Mais pas d’avoir été tasé, bien entendu !

L’autopsie n’a pas permis d’élucider les causes de la mort de Dziekanski. Les analyses toxicologiques ont révélé qu’il n’y avait aucune trace d’alcool ou de drogue dans son sang.

Zone-7 : "L’autopsie n’a pas permis d’élucider les causes de la mort" ?!?! Ce qui frappe dans cette actualité, c’est qu’elle est issue directement de la société d’État qu’est Radio-Canada. Rien de plus "propagande d’État" et pourtant on nous dit, en plein visage, que les policiers s’en sortiront sans accusation... Mes amis, l’heure est grave. Mais quel peut bien être le but d’un tel article en provenance d’un journal d’État ? Teste-t-on notre niveau de indifférence robotisée ou nous incite-t-on à la révolte dans les rues ?




http://www.newsoftomorrow.org/spip.php?article4512

(Source : Radio-Canada)

Les réactions sont nombreuses à la suite de la diffusion, la semaine dernière, d’une enquête de Radio-Canada sur le mauvais fonctionnement de certains pistolets électriques Taser.

Au pays, plusieurs corps policiers veulent maintenant s’assurer que les décharges des armes qu’ils utilisent ne sont pas supérieures à ce qu’affirme le fabricant. Le plus récent est le Service de police de la Ville de Québec, qui a annoncé jeudi qu’il retirait temporairement « tous les dispositifs à impulsion fabriqués avant 2005 ».

Toujours jeudi, l’Alberta a annoncé qu’elle va faire tester les 400 pistolets Taser X-26 des corps policiers de la province achetés avant le 1er janvier 2006. Le solliciteur général, Fred Lindsay, a fait savoir que les tests seraient confiés à la Northern Alberta Institute of Technology et à la Southern Alberta Institute of Technology. Les tests vont commencer en janvier prochain.

Un test remis en question

Pendant ce temps, la compagnie Taser International remet en cause le test effectué par Radio-Canada. Elle envoie des courriels aux corps policiers du pays, dans lesquels elle attaque la crédibilité du test.

Dans un communiqué, Taser considère « malheureux que de fausses allégations basées sur de mauvaises données puissent créer autant d’incertitude ».

Pour sa part, Pierre Savard, professeur à l’Institut de génie biomédical de l’École polytechnique de Montréal, qui a préparé la méthodologie du test de Radio-Canada, est convaincu de la validité de celui-ci. « Je suis très confiant dans la qualité des mesures électriques, parce que ça reproduit les spécifications de Taser International. Pour ce qui est de l’analyse, je pense que nous avons appliqué d’une façon stricte une norme internationale », dit-il.

Jusqu’à maintenant, les forces policières canadiennes avaient manifesté peu d’intérêt à tester les pistolets Taser. Mais à la lumière des résultats obtenus par Radio-Canada, plusieurs d’entre elles comptent développer des méthodes de tests qui pourront être utilisées sur tous les pistolets Taser, sur une base régulière.

Zone-7 : Le reportage d’Enquête est disponible ici.


La compagnie Taser remet en question le test de Radio-Canada démontrant le mauvais fonctionnement de certains pistolets

Publié dans justice & police

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M
Mais non, le taser n'est pas mortel. C'est une reponse proportionnée ...  5 décharges par 4 (petits) mecs sur une personne ... qui meurt. Le courage à la française s'exporte visiblement. Et aujourd'hui, les municipaux ont le joujou. Serrons les dents en attendant le premier cadavre français .Bien à toi
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