Limiter la population pour sauver la planète » (deuxième partie, suivi des infos en continu)

Publié le par sceptix

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Par Régis Mex

Mecanopolis
La première partie de cet article se trouve
ici.

Il me semble approprié de développer davantage ce qu’est le malthusianisme avant de continuer, et d’expliquer pourquoi cette « doctrine » est fausse. Ce qui suit est repris de notre article « La surpopulation est-elle une fatalité malthusienne ? » : « Économiste anglais et néanmoins pasteur, Robert Malthus (1766-1834), contemporain de Smith, est connu pour avoir donné du problème économique une vision pessimiste et de sa solution une vision simple, mais radicale et tout aussi pessimiste. Les hommes sont soumis à une malédiction : leur nombre a naturellement tendance à augmenter selon une suite géométrique (2, 4, 6, 8, 16, 32…), alors que la production de biens, notamment alimentaires, progresse, dans le meilleur des cas, selon une suite arithmétique (2, 4, 6, 8, 10…). « Au bout de deux siècles, écrit Malthus, la population et les moyens de subsistance seront dans le rapport de 256 à 9 ; au bout de trois siècles, de 4096 à 13 ; après deux mille ans, la différence sera incalculable. » (Essai sur le principe de population, 1798). Il en conclut que si les hommes ne font rien pour limiter les naissances, l’humanité va droit dans le mur : la nature se chargera d’ajuster le nombre d’homme aux ressources disponibles par la famine.

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Cette approche a été sévèrement et justement critiquée. D’après André Piettre (1906-1994), l’économiste et académicien français, le malthusianisme est « le plus barbare des contresens ». La majorité des contemporains de Malthus tenaient pour vraie les affirmations de Jean Bodin (1530-1596) : « Il n’y a richesse, ni force que d’hommes », « Il ne faut jamais craindre qu’il y ait trop de sujets, trop de citoyens » (Les Six Livres de la république, 1576). La réalité de l’histoire a montré, et avec quelle évidence, que la malédiction de Malthus n’était qu’une chimère. La réalité est tout autre. Le problème de la population a été pris à l’envers. Cela arrive souvent en économie.

Mais si Malthus s’est trompé, pourquoi des millions d’hommes meurent-ils de faim ? L’économie affronte beaucoup de problèmes, mais celui-ci, même s’il ne fait la une des journaux qu’en cas de catastrophe spectaculaire, est probablement le premier qu’un économiste digne de ce nom doit essayer de comprendre et que les responsables de tous niveaux devraient essayer de résoudre. Est-ce réellement le cas ? Tous les ans, entre 10 et 20 millions d’hommes meurent de faim dans le monde. Un milliard souffrent de sous-alimentation ou de malnutrition. L’exercice qui consiste à chiffrer ce qu’il en coûterait pour faire cesser cette abomination est aussi facile que désespérément stérile.

Il en est de la faim comme de la soif. Ce n’est pas un problème de richesse globale, mais de répartition de celle-ci. Ce n’est pas l’eau qui manque sur terre, mais l’eau n’est pas forcément là où on en a besoin. Les 250 hommes les plus riches du monde disposent de la même part de la richesse mondiale que les 3 milliards les plus pauvres. Pendant que les uns meurent de faim, d’autres souffrent d’obésité. On peut même constater qu’un animal domestique dans un pays riche consomme quotidiennement plus que chacun des 2,8 milliards d’hommes les plus pauvres, qui disposent de moins de 2 dollars par jour pour vivre, ou, a fortiori, que le milliard qui dispose de moins de 1 dollar. Mais ça serait sans doute une faute de goût.

Tenons-nous-en à des données simples. Selon l’organisation de l’ONU pour l’alimentation, la FAO, les disponibilités énergétiques alimentaires par personne et par jour sont de plus de 3 300 kilocalories dans les pays développés, de 2 500 dans les pays sous-développés, et de 2 700 pour l’ensemble du monde. Cela veut dire, mais en théorie seulement, que le monde produit déjà de quoi nourrir l’humanité tout entière.

La thèse de l’économiste danoise Ester Boserup (1910-1999) dans son livre « The Conditions of Agricultural Growth » (1965) se situe aux antipodes du spectre malthusien. Pour l’économiste danoise, l’augmentation de la population exerce une « pression créatrice » qui a toujours été le moteur de l’innovation agricole depuis l’invention de la charrue jusqu’à celle de la culture en terrasses. Peter Drucker ou Simon Kusnetz (1901-1985) voient d’ailleurs dans la pression démographique le ressort principal de l’innovation en général.

Nous ne connaîtrons certainement plus une augmentation de la population d’une ampleur comparable à celle de la deuxième moitié du XXème siècle. Est-ce que cela signifie que le moment le plus difficile est passé ? Probablement. »

Nous avons vu que la démographie se stabilise à un taux de croissance où le taux de natalité est proportionnel au taux de mortalité une fois que les conditions de vie du pays observé sont suffisantes pour permettre ce phénomène. Nous venons de voir, à la lumière de l’extrait précédent, que contrairement à ce qu’on nous dit souvent, il y a, en substance, assez de nourriture et d’eau pour nourrir toute l’espèce humaine. Ces denrées fondamentalement nécessaires à la survie de chacun sont tout simplement si mal réparties qu’un milliard d’habitants en ont bien trop, que trois milliards en ont juste assez et que les trois milliards restant en manquent cruellement. Mais la « surpopulation » n’a qu’un rôle très mineur dans cette grande problématique, et n’en est aucunement la cause primordiale.

En effet, nous sommes souvent tentés d’appréhender le problème de la famine à travers le Tiers-Monde en pensant que ce qui se passe dans le règne animal lorsqu’il y a trop de représentants d’une espèce doit ressembler à ce qui se passerait chez les êtres humains dans la même situation. En effet, si, pour prendre un exemple simple, il y a trop de loups à un endroit donné, nous remarquerons rapidement que la population des moutons vivant au même endroit diminuera plus qu’en temps normal, puisqu’ils serviront de nourriture à leurs prédateurs. Peu de temps après, nous remarquerons à nouveau que cette diminution excessive du nombre de moutons provoquera un manque de nourriture pour tous les loups de la région, qui seront alors touchés de famine. Le nombre qui sera obtenu par la différence entre le nombre de loups et le nombre de moutons nous dira alors combien de loups mourront de cette famine engendrée de façon purement automatique, de sorte à rétablir l’ordre naturel. Outre la famine, dans l’ordre naturel, le nombre de représentants des espèces est aussi souvent maintenu à la norme par les effets des maladies. Voilà résumée de façon simpliste la problématique généralement acceptée de l’anticipation du manque de ressources causé par la surpopulation.

Mais cette logique ne peut être appliquée à l’être humain, puisque la seule survie de l’être humain tel que nous le connaissons aujourd’hui s’inscrit en dehors des lois naturelles élémentaires. Il bouscule effectivement les équilibres naturels dans chacune de ses actions, et est de moins en moins soumis aux mécanismes de régulation naturelle de sa population (famines, maladies). Il n’a pas non plus de prédateur en dehors des autres représentants de sa propre espèce. Or, pour assurer sa survie, il est capable de faire ce que les animaux ne peuvent faire, à savoir faire produire à la Terre et aux animaux les éléments qui lui sont nécessaires pour subsister. L’agriculture et l’élevage ont ainsi été à la base de toute civilisation. L’Homme est donc capable de « créer » plus de ressources que la Terre ne peut en produire par son fonctionnement naturel. Mais il est évidemment tenu de ne pas demander plus que ce que la Terre ne peut offrir, ou ne pas consommer abusivement d’une espèce, sans quoi il causerait la disparition de plusieurs de ces mêmes espèces, directement ou par effet en chaîne, et pourrait bien arriver à causer sa propre disparition à terme…. Et c’est ce qui se passe actuellement.

Mais qui en est à l’origine ? Les six milliards d’êtres humains qui font partie d’une classe moyenne basse ou d’une classe pauvre, ou bien le dernier milliard d’habitants, formé par les habitants des plus riches pays de l’Union Européenne, des États-Unis, de Chine, et du reste des personnes aisées de tous les autres pays. Il semble qu’il n’y ait pas lieu d’hésiter… Ce milliard d’habitants n’a d’ailleurs pas tellement besoin de ce qu’il consomme à outrance, que ce soit dans l’alimentaire ou dans tout autre domaine matériel, et gaspille énormément, soit par sa gourmandise (au sens propre comme au figuré), soit par sa dépendance envers l’esprit de société de consommation qui le manipule, soit par un goût du luxe inutile autant qu’exagéré. Ainsi avons-nous, par exemple, tellement vidé nos propres mers et océans que nous sommes désormais obligés d’aller vider ceux des autres, en Afrique notamment, pour que nous puissions continuer de nous délecter de délicieux poissons de toute sorte. Et nous avons tout de même le culot de nous inquiéter sur les menaces que font courir la future « surpopulation » des pays du Tiers-Monde sur les ressources de la planète, apeurés à l’idée que nous n’en ayons plus assez pour nous, pendant que les autres n’en ont pas assez, alors que nous sommes les seuls à consommer à outrance ces mêmes ressources…

La seule menace qui résulte de l’accroissement de la population des pays du Tiers-Monde est tout simplement un danger pour ce Tiers-Monde lui-même, qui a déjà du mal à nourrir les habitants qu’il comprend actuellement. Mais généralement, les conditions de vie des pays et leur richesse ont tendance à s’améliorer avec l’augmentation de la population, et sont souvent portés par cette dernière. Par exemple, l’Inde a été victime de famines jusqu’à la fin des années 1960, avant de devenir exportatrice nette de blé et de céréales dix ans plus tard, ce qui ne l’a pas empêché de passer de 400 millions d’habitants à 1 milliard entre 1950 et 2000, et ce sans que la famine ne réapparaisse, au contraire. Il y a donc peu de chance que cette menace en soit réellement une.

On pourrait par contre se dire que lorsque les pays du Tiers-Monde se seront modernisés au point d’égaler nos pays occidentaux, ils commettront les mêmes erreurs que nous, à savoir surconsommation et « surpollution ». Encore faudrait-il qu’une dangereuse quantité d’entre eux y parviennent un jour, ce qui a peu de chance d’arriver étant donné qu’il y a aura toujours des riches et des pauvres, que ce soit au sein d’une société ou à l’échelle du monde. De puissants « philanthropes » tout comme de braves institutions internationales font d’ailleurs tout leur possible pour que les pays qui acceptent leurs offres ne se développent jamais, car les politiques qu’ils leur dicte et que ces pays mettent en place ont des conséquences désastreuses pour eux et les plongent dans la catastrophe. En effet, l’encouragement à privatiser toute une série de secteurs rentables, de dévaluer sa monnaie pour se rendre compétitif sur la scène internationale, et d’ouvrir son marché à la concurrence mondiale détruisent tout à fait les pays qui les acceptent sans même être suffisamment fort pour ne pas être déstabilisé par les différentes concurrences qui régnaient à l’intérieur de leur pays. Il est donc évident que leurs agriculteurs, entreprises et autres n’en mènent pas large face à la concurrence des multinationales. Ces pays alors détruits économiquement ne servent plus qu’à fournir des matières premières aux multinationales venues les piller sur leur propre sol, selon le concept de néocolonialisme. Certains pays ont toujours eu la sagesse de refuser ces « aides », d’autres se sont relevés des effets destructeurs qu’eurent chez eux les conseils américano-européens, et nourrissent un certain mépris pour ces derniers. D’autres ne s’en sont jamais sortis ou ne se hissent pas bien haut dans leur niveau de développement même sans être troublé par de quelconques malveillances extérieures… Il est donc probable qu’une certaine partie du Tiers-Monde ne se développe tout simplement jamais significativement, comme si une certaine proportion sur la scène internationale de pays riches, de pays moyennement riches et de pays pauvres devait être une fatalité. Pour ce qui est d’une éventuelle surconsommation de nourriture, elle n’aura sans doute pas lieu et tous les pays pourront avoir de quoi alimenter leurs habitants pour peu qu’ils aient de l’argent. Mais des solutions seront sans doute trouvées si besoin, et de nouvelles « révolutions vertes » comme celle de l’Inde ne sont pas à exclure.

Pour ce qui est de la pollution, d’ici à ce qu’elle soit produite dans des proportions significatives par les pays pauvres actuels, le pétrole et le gaz auront probablement disparus et nous aurons recours à de nouvelles énergies, à espérer qu’elles soient vertes et renouvelables. Je parle là de pollution dans le sens de destruction et de mortification de l’environnement, notamment par l’utilisation d’hydrocarbures et le rejet de déchets toxiques, et non pas dans l’optique d’un rejet excessif de CO2 dont je doute sincèrement de l’impact significatif sur le réchauffement du climat, bien que le réchauffement existe effectivement.

Bref, on se demande bien ce qu’une limitation de population pourrait bien changer dans tout ça, d’autant plus que se contenter de prendre des mesures pour la limiter est inefficace et causera sûrement des effets négatifs à long terme dans le pays qui les met en application. On se demande donc Sustainable Population Australia veut en venir. Ce dont nous pouvons être sûr, c’est que cette ONG n’a pas rédigé ce rapport par pure intention altruiste. Le fait de prétexter que la limitation de la population aura un impact positif sur la diminution des effets de serre est tout à fait stratégique, puisque nous disions à propos de l’instrumentalisation de l’écologie et de la situation énergétique de nos sociétés dans « Qui a peur de Claude Allègre ? » :

« Alors que le chemin devrait être tout ouvert devant ces alternatives, de nombreux lobbys dont les intérêts se trouvent dans le commerce des hydrocarbures rachètent les brevets des inventions qui pourraient causer du tort à leur entreprise, et freinent donc la recherche. Ils ne permettent pas que les événements les dépassent et qu’ils puissent perdre leur mainmise sur l’énergie à cause de l’une ou l’autre invention permise par le progrès, mais ils seront forcés, un jour ou l’autre, de se convertir à d’autres types d’énergie que ceux dans lesquels ils font actuellement fortune, car la disparition du pétrole et du gaz est bel et bien inéluctable. C’est pourquoi il est permis de chercher mais pas de trouver ni de mettre en place des projets vraiment significatifs trop tôt : il faudra attendre que ces magnats du monde financier soient prêts à faire migrer leurs intérêts vers les nouvelles énergies, de sorte à ne pas disparaître ni faire trop de pertes, pour que des nouvelles techniques puissent émerger sur le marché. Mais, étant donné qu’ils iront sans doute jusqu’au bout de leurs moyens, c’est-à-dire attendre aussi longtemps que ces 30-50 ans de longévité des ressources le leur accordent, beaucoup de mal qui aurait pu être évité sera fait à la planète. Malgré tout, l’hypocrisie et le manque de scrupules sont poussés jusqu’à ce que certains fonds d’investissement tentent de faire de l’écologie un business lucratif ; ces fonds se spécialisent dans l’achat et la vente de droits à polluer dans l’objectif de faire du profit avec ce type de produits, exactement comme ils le font avec le pétrole, avec les produits alimentaires, avec les crédits immobiliers, etc. Ces droits de polluer induits par les Protocoles de Kyoto semblent donc faire des heureux. Protocoles qui sont un retentissant échec, puisque outre le fait qu’ils n’ont même pas été ratifiés par la première puissance mondiale que sont les Etats-Unis, l’émission des gaz à effet de serre a augmenté de 35% au niveau mondial entre 1997 et 2007, et on conçoit mal ce que les États ont le pouvoir de faire pour contraindre des entreprises qui les dominent complètement à baisser leurs émissions de gaz à effet de serre. Ces derniers ont d’ailleurs été si généreux avec les entreprises que le prix de la tonne de carbone est quasiment d’un niveau 0, leur permettant ainsi de polluer autant que cela leur chante.”

L’hypocrisie consiste donc à donner l’illusion aux citoyens qu’ils ont le pouvoir d’avoir un impact sur la situation environnementale alors qu’en fait, ils ne l’auront que lorsque nos sociétés seront décidées à le lui donner. Pour l’instant, on semble préparer lentement la transition entre modes d’énergie basés sur les hydrocarbures et le nucléaire à des énergies vertes dans les mentalités. Mais tout laisse à penser que ce délai, qui s’annonce long, permet aussi aux magnats de l’énergie de se convertir petit à petit de sorte à conserver en définitive leur monopole, ne laissant la recherche s’effectuer qu’au rythme qu’ils veulent bien lui accorder.

L’idée est aussi de rejeter systématiquement la responsabilité des pires tragédies sur le pauvre citoyen. Ainsi, pense-t-on, si on arrive à faire en sorte qu’il croie sincèrement être celui qui doit faire changer les choses, on pourra instrumentaliser la façon dont il agira aux façons que l’on choisira, puisqu’il suit le chemin tout tracé par la propagande de masse. On pourra alors, entre autre, leur faire accepter plus facilement leur propre asservissement s’ils sont convaincus que c’est pour le bien de la planète. Joseph Goebbels, ministre du Reich à l’Éducation du peuple et à la Propagande sous le Troisième Reich (1933-1945), indissolublement lié à l’emploi des techniques modernes de la manipulation des masses et de la démagogie, disait que la meilleure façon de persuader le public de la véracité de quelque chose, c’était de le lui répéter ce quelque chose de façon massivement répétitive. Continuellement. Et finalement, le public croit que ce quelque chose est vrai, même s’il n’est appuyé par rien de tangible. Le sujet du réchauffement climatique répond à ses critères, et sa diffusion est largement permise par des lobbys tels que le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat). Á noter également que les fonds investis dans la recherche pour l’écologie et le climat sont passés de 170 millions de dollars par an avant Bush père à 2 milliards de dollars par an. D’où de nouveaux investissements et des créations d’emplois qui en ont fait un secteur rentable. »

La façon dont l’écologie est instrumentalisée, telle une religion obscurantiste qui repose sur des bases pseudo-scientifiques, permet, comme il est dit dans l’extrait ci-dessus, de faire plus facilement accepter des choses démentielles à la population à laquelle on s’adresse, comme leur proposer leur propre esclavage ou une réduction (je dis bien maintenant réduction et non plus limitation) de la population mondiale, si cela permet de « sauver la planète » et leurs conditions de vie. Ils n’auront pas beaucoup de scrupules à accepter que des millions de gens périssent si toutes les voix qui ont un poids d’influence sur eux (gouvernement, scientifiques, médias) leur assurent que la situation ne serait plus tenable sans ce « sacrifice ». En effet, puisque toutes les méthodes imaginables de limitation de la population ne sont pas suffisamment efficaces, il faudra se faire plus radicale et passer à l’étape suivante : la réduire. Parler de la limiter en usant d’arguments écologiques n’est qu’un premier pas dans la préparation des mentalités visant l’acceptation de mesures de réduction de population, bien que beaucoup de personnes s’estimeraient d’ores et déjà heureux de la voir réduite.

Rappelons que la CIA et des membres du CFR avaient déjà invoqué, il y a deux ans, la nécessité d’une réduction drastique de la population, considérant l’accroissement de cette dernière comme « le plus grand danger à l’horizon d’ici 2050 ». Il est donc logique que ceci s’appuie progressivement sur une base populaire pour en arriver à une réalisation on ne peut plus concrète et soutenue par l’opinion publique, plus ou moins directement. Or, il semblerait que nous soyons au début d’une propagande en ce sens sur une base écologique, donc « morale » en aspect, bien que cela fasse déjà quelques temps que le débat porté sur la surpopulation aille bon train et qu’il ait déjà fait de nombreux adeptes de la réduction de la population, que ceux-là considèrent comme seul remède. Pourquoi le gouvernement et la CIA se gêneraient-ils alors d’exécuter ce qu’un nombre croissant de gens demande avec de plus en plus d’insistance ; réduire la population ? Certes, on ne dira sans doute pas clairement à l’opinion publique que l’on est en pleine préparation de plans pour une réduction efficace de la population mondiale, mais on les habituera à l’idée que c’est une nécessité. Voyons… Qu’est-ce qui peut faire baisser significativement le nombre d’êtres humains sur Terre ? Les guerres, les grandes famines, les maladies… Hmmmm… Il me semble bien qu’une pandémie s’est déclarée il y a peu de temps. Quelle étrange coïncidence.

Mais quels seraient les avantages de réduire la population mondiale pour les gouvernements américain et européens, voire japonais, si l’Europe et le Japon sont en manque de relance démographique et qu’une future surpopulation causée par le Tiers-Monde ne les menace pas ? Et bien, peut-être tout simplement parce qu’un virus est un tueur aveugle et qu’il est facile d’en faire dégénérer les effets à l’échelle mondiale, servant ainsi des intérêts nationaux en éliminant certains types de personnes à l’intérieur de nos pays, à l’insu des citoyens qui n’auront toujours pas conscience que la pandémie a en fait été volontairement provoquée. Mais quel genre de citoyen pourrait-on vouloir supprimer ? Ceux qui, globalement, coûtent plus qu’ils ne rapportent à l’État tout au long de leur vie et ne contribuent pas non plus à contribuer à fournir à cet État une production abondante de ressources ? La classe moyenne, autrement dit ? Possible…

Aperçu de la troisième partie avec deux extraits de l’excellent documentaire Sicko de Michael Moore :  http://www.mecanopolis.org/?p=7975 (en fin d'article)

La troisième partie sera publiée vendredi, ainsi que deux autres extraits de Sicko.

Régis Mex

A la suite de cet article, nous placerons les Informations en Continu de la rédaction de Mecanopolis

 

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