Le Mal

Publié le par Charlotte sceptix

ou

  le Secret, la Violence et la Mort

 

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J'ai montré dans mon article précédent comment la guerre de Libye était un effondrement moral pour l'occident. Cette guerre de Libye a frappé les peuples par son horreur, car jamais une guerre coloniale n'a ostensiblement présenté de raison aussi crapuleuse. Cette guerre conduit à une réflexion sur les hommes qui l'ont fomentée, ordonnée et organisée. Ordonner des meurtres est une difficile transgression morale pour un humain ordinaire. Seulement les hommes de Pouvoir qui ordonnent les massacres de masse ne sont pas des humains ordinaires. Ils ont voués symboliquement leur âme au Mal.

 

Comment ?

 

Le système occidental des trois ordres ( « Bellatores », le Pouvoir ; « Oratores » les Médias et « Laboratores », le Peuple travailleur), possède une morale publique fondée sur le Bien et une une anti-morale secrète objet de cet article.

 

La Morale commune du Bien est marquée par le respect. A contrario l'anti-morale est un non respect. Ce non respect devient un signe de non appartenance au commun et en corolaire d'appartenance à l'élite de Pouvoir.


En Occident, le respect des valeurs morales publiques et leur non-respect déterminent Le Bien et Le Mal en tant que valeurs mythiques absolues. Le candidat à la classe du Pouvoir devra être initié au non respect de toutes valeurs morales valeurs du Bien. D'où l'importance, on le verra plus loin des sociétés secrètes, puis morbides, puis satanistes ou ce candidat au Pouvoir devra être successivement initié.

 

Le Bien, tel qu’il est conçu par le peuple travailleur (Laboratores) est structuré autour de valeurs de conservation du groupe et de sa pérennité. Ce sont des valeurs instinctives.

 

On peut en décrire quelques unes, d'une manière non exhaustive. Je laisse au lecteur le soin d'en trouver d'autres, puisque chacun de nous en est investi. Bien évidemment, on trouve au premier chef «le respect de la vie», valeur universelle du Bien. Il y a également « l'assemblée », l'agora, l'église, le parlement, le bien public qui doit s'élaborer en public, puis la « justice », la « charité » chrétienne ou la « fraternité » républicaine, le « sacrifice » de soi pour le bien des autres – qu’il s’agisse du « Christ en croix » des chrétiens ou le « mourir pour la patrie » républicain. Pour les Chrétiens, ces valeurs représentent Dieu et le Bien, et pour les Républicains la Nation et le Bien.

 

Le Mal, propre aux Pouvoirs, n'est pas structuré et ne comporte donc pas de valeurs puisqu'il s'agit là surtout de ne pas respecter. Le Pouvoir doit s'affirmer sans contrainte donc sans respect, toute morale est un frein au pouvoir. Le Mal n'existe qu'en opposition au Bien, le Mal n'est donc pas descriptible en tant que tel et n'est donc pas universel.

 

Le Pouvoir et le Mal ont besoin des clercs ou « Oratores » pour présenter ce Mal comme s’il était un Bien, à l’aide de la fameuse « Parole d'Evangile ». Par exemple, les croisades qui n'étaient que des campagnes de vols de terres et de biens matériels, ont été présentées comme des combats contre des infidèles diaboliques. Le Mal du Pouvoir, mais promu comme un Bien par les clercs, représente toujours l'autre, celui qui est différent et que l'on peut spolier sans crainte il y a ici inversion des valeurs, cette inversion est caractéristique du satanisme.

 

Le Mal se cache toujours derrière le Bien. Selon la mythologie chrétienne, il est représenté par un ange, tout comme le bien, mais il s’agit en fait d’un ange déchu – à l'image de Bernard-Henri Lévy). Dans la mythologie républicaine, c'est un traitre, comme celui qui dirige un pays cher à mon cœur.

 

On voit également que le Mal du Pouvoir est présenté tel un Bien par les clercs (les journalistes et les mensonges médiatiques) et finit, grâce à ce maquillage diabolique, par être respecté par le peuple – le respect du Pouvoir, faisant partie de sa conception du Bien.

 

Si ce Pouvoir n'est plus respecté parce que les clercs n'arrivent plus à contenir la Vérité face aux abus et que le Mal se démasque derrière ce Pouvoir, alors l'édifice social peut s'effondrer.

Par exemple, les marques d'irrespects rendues à notre actuel président de la République sont sans précédent. C'est un festival de caricatures et de noms d'oiseaux seulement comparable à ce qu'avait pu supporter le couple royal avant 1789.

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