Mecanopolis répond aux allégations de l’hedomadaire Le Point

Publié le par Charlotte sceptix

Mecanopolis 

Article placé le 04 sept 2011, par Spencer Delane (Genève)

 

Réponse à l’article de l’hebdomadaire Le Point et ses allégations mensongères à l’encontre de Thierry Meyssan, Mecanopolis et son fondateur, Claude Covassi.

L’avalanche d’événements qui organisent aujourd’hui la confusion sur tous les sujets limite la possibilité de rétablir les faits sur un point quelconque, car il faudrait pour y parvenir que quelques réalités historiques, qui forment le contexte des faits, soient encore accessibles. Or, les médias officiels de notre époque, si funeste, les ont balayées, et plus encore l’intérêt pour la vérité qui en était le moteur.

Pour les médias officiels, l’abolition de l’Histoire est une sorte de nouvelle « liberté » qui les délivre de tout devoir vis à vis du passé comme de toute charge envers l’avenir : cette « liberté », ils y tiennent plus qu’à la prunelle de leurs yeux. Quiconque en critiquera le sens sera taxé de nostalgie fascisante, à moins que ce ne soit de penchant au fondamentalisme religieux, ou encore d’adepte de la théorie du complot. Aussi, nous n’avons pas été surpris, il y a un mois, que quelques salariés au Nouvel Observateur et au Matin Dimanche nous classent dans l’une ou l’autre – et peut-être même les trois – catégories.

Allégations de l’hebdomadaire français Le Point

Le 4 août dernier, répondant au Nouvel Observateur et au Matin Dimanche, nous écrivions : « Ce qui est absolument certain, c’est que Mecanopolis va continuer à faire parler les imbéciles. » Il n’aura fallu que quelques semaines pour que notre prédiction se réalise : Le Point, dans un article publié hier, et intitulé La guerre en Libye relance les élucubrations complotistes, tente à son tour de discréditer Mecanopolis.

L’hebdomadaire français nous reproche d’avoir relayé les propos de Thierry Meyssan et plus particulièrement d’avoir vu « la main d’Al-Qaeda dans l’intervention de l’OTAN » lors de la récente guerre en Libye.

Malheureusement pour Le Point ces « élucubrations » sont partagées par un bon nombre de personnalités, dont l’Evêque de Tripoli qui l’affirme sans ambage dans un documentaire tourné il y a quelques semaines par le réalisateur Francesco Condemi, que nous plaçons ci-après :

 



 

Allégations à propos du fondateur de Mecanopolis

Claude Covassi, le fondateur de Mecanopolis, est un ancien collaborateur des services de renseignements suisses. Engagé fin 2003 dans une opération qui visait à « infiltrer » le centre islamique de Genève et à compromettre son directeur, Hani Ramadan, en l’impliquant dans un réseau de recrutement de combattants pour l’Irak, Claude Covassi a mis un terme à sa collaboration avec les services suisses en dénonçant leurs objectifs dans la presse internationale. A ce sujet, nous invitons nos lecteurs à prendre connaissance des articles du Figaro, du Los Angeles Times ainsi que celui de la version anglaise du quotidien israélien Yediot Aharonot, dont la lecture ne peut permettre de douter la réalité de la collaboration de Claude Covassi avec les services de renseignements suisses jusqu’en 2006, ce que l’article du Point tente d’insinuer de sorte à invalider l’ensemble des informations publiées sur Mecanopolis. Mais que pouvions attendre de mieux de la part d’un journal qui est la propriété de l’affairiste François Pinault ? On imagine bien que ce n’est par amour de la vérité que l’ancien PDG du groupe Pinault-Printemps-Redoute investit à fonds perdus dans un hebdomadaire voué à faire la promotion de Bernard Henry-Lévy-Botul.

Egalement, les objectifs de l’opération à l’encontre de Hani Ramadan et l’implication de Claude Covassi ont été confirmés par un rapport d’une délégation du Parlement suisse en 2007. Il y est indiqué :

« Nous lui avons assigné des objectifs précis. Il s’agit dans un premier temps, et comme objectif essentiel, de se laisser convertir et embrigader par les musulmans qu’il fréquente, en particulier par des intellectuels tels que Hani Ramadan. » (p. 18)

Il est « primordial de saisir cette opportunité unique de pouvoir approcher et contrôler d’une certaine manière l’un des responsables les plus influents dans le domaine du fondamentalisme islamique en Suisse, petit-fils du fondateur du mouvement islamiste radical des Frères musulmans. » (p. 19).

« D’une foi à l’autre », le livre de Béatrice Guelpa qui relate le parcours du fondateur de Mecanopolis

Dans un livre publié en février 2011 (1), la journaliste indépendante Béatrice Guelpa revient sur le parcours de Claude Covassi au sein des services secrets suisses. Nous profitons de l’occasion qui nous est offerte par Le Point pour en publier quelques extraits :

« Claude Covassi, l’homme qui a fait la une des journaux en 2006 parce qu’il avait infiltré le centre islamique des Eaux-Vives, à Genève, pour le compte des services secrets suisses, avant de les dénoncer. »

« Avec l’aide du SAP (2), il s’invente une histoire crédible (3). Il devient Claude, ancien trafiquant d’anabolisants qui vient de passer six mois dans une prison espagnole. Un type déprimé, paumé, un peu cynique. »

« Janvier 2005, il part en Syrie. Il est censé se plonger dans les filières islamistes qui recrutent en Irak. Il doit repérer les responsables, connaitre les réseaux, prendre des contacts. Il fréquente le centre Abu Nour, connu pour être un lieu de transit pour les candidats islamistes. »

« A son retour, les relations avec ses supérieurs se détériorent encore davantage. Ils sont de plus en plus obsédés par l’idée de piéger Hani Ramadan. »

« Ses supérieurs imaginent des scénarios abracadabrants, ils envisagent d’introduire des fichiers de noms compromettant dans l’ordinateur de Hani Ramadan pour s’en débarrasser. Claude refuse d’aller plus loin. Son travail lui pose désormais un dilemme personnel. »

« Ainsi l’espion choisit. Et fini par rompre avec son employeur officiel, le SAP. (2) »

« Février 2006, il se fait agresser par deux inconnus à Genève. La veille, son appartement a été cambriolé. »

« Il hésite toujours à parler à Hani Ramadan, recule, et puis un soir, il craque. ‘Je m’apprêtais à partir en février pour six mois, je ne voulais pas quitter la Suisse sans l’avoir averti que des gens cherchaient à le piéger. Je l’ai retrouvé dans un hôtel de la rue de Lausanne et lui ai tout balancé.’»

Quatre millions de visiteurs en 2010 sur Mecanopolis

Dans son article, Le Point indique encore que « Selon un chiffre donné par le site lui-même, Mecanopolis attirerait quatre millions de visiteurs par an. » Ce chiffre n’est pas donné par « nous-même », mais par notre hébergeur, Infomaniak, comme le démontre le document que nous plaçons ci-dessous :

Cliquer sur l’image pour l’agrandir

Ces résultats concernent l’année 2010. Les statistiques des huit premiers mois de 2011 indiquent que nous devrions dépasser les six millions de visiteurs d’ici la fin de l’année. Nous ne doutons pas que c’est ce succès grandissant qui ulcère les médias officiels, et les poussent à tenter de nous discréditer, par le mensonge et la diffamation.

Spencer Delane, pour Mecanopolis

1. Le livre de Béatrice Guelpa, D’une foi à l’autre, peut être commandé auprès de l’éditeur Labor & Fides
2. Le SAP, Service d’analyse et de prévention, s’occupait du renseignement intérieur en Suisse. Il a depuis été démantelé.
3. Dans le langage du renseignement cela s’appelle une « légende personnelle »

Publié dans Les chiens de garde

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