En Lybie, à Syrte précisément, le paysage urbain fait davantage penser à Grozny vers la fin de la guerre de Tchétchénie.

Publié le par Charlotte sceptix

La ville libyenne de Syrte a été entièrement détruite et ses habitants transformés en réfugiés sans abri. Autrefois considéré comme un des fleurons du développement urbain en Libye, la ville est la cible de bombardements abusifs de l'OTAN et sa population victimes des actes de vengeances du CNT depuis la chute de Tripoli à la fin août. Au cours des dix derniers jours, l'offensive aérienne s'est intensifiée sur une ville dépourvue de défenses anti-aériennes.

D'après le Washington Post, le Telegraph et Reuters :

«Après des semaines d'intenses combats, la ville natale de Mouammar Kadhafi est apparu samedi largement détruite, la population a fuie et des trous de la taille d'un homme couvrent les facades soufflés des immeubles collectifs.»

«Syrte, qui avait jadis une panoplie brillante d'universités et d'hôpitaux, avec un front de mer étincelant et un centre de conférence en marbre est maintenant dans une sordide ruine.»

«Il est désormais difficile d'envisager dans quelle mesure la ville pourrais être rendue habitable à nouveau, le paysage urbain fait davantage penser à celuis de Grozny à la fin de la guerre de Tchétchénie. Presque toutes les constructions hors bombardements, sont endommagée par un tir de roquette ou de mortier, grillée ou criblés de balles. Il y à des inondations d'eau dans les rues et les infrastructures de la ville sont en lambeaux.»
Sommes nous en Lybie pour la protection de la démocratie ? 
Les forces de CNT sont en train d'effectuer une punition collective à la population de la ville. Nous ne pouvons accepter la lâcheté de ces bombardements aériens sur des civils innocents, les incendies volontaires des maisons qui appartiennent aux familles royalistes, les exécutions sommaires et autres violations multiples des droits de l'homme qui prouvent que les rebelles restent volontairement à la recherche de représailles sur la population désarmée de Syrte, qui ne représente aucune menace hormis les quelques centaines de combattant royalistes présent dans la ville.


Un habitant de Syrte aux journalistes de Reuters :

«Ils ont de la haine envers nous, car Mouammar est d'ici. Mais nous sommes juste des civils. Les révolutionnaires viennent ici pour se venger et détruire. Ce qui se passe à Syrte est la vengeance, et non pas la libération. Quand quelqu'un vient et prend votre voiture personnelle et détruit votre maison, ce n'est pas de la libération.»

D'après des journalistes de l'Associated Press :

«Des rebelles errant dans les rues de Syrte avec des chaises, des pneus et des ordinateurs. Des camions transportant de l'équipement provenant de l'aéroport de Syrte, y compris des tapis rouge et des escaliers mobiles, des chariots à bagages, des véhicules neufs et des équipements de contrôle de sécurité, apparemment destinées à l'aéroport de Misrata gravement endommagés. Les petites camionnettes ont été chargées avec des tapis, des congélateurs, réfrigérateurs, meubles et autres biens domestiques, apparemment pris aux civils et destinés être revendus aux autres villes rebelles.»


Des dizaines de milliers d'habitants ont fui la ville.

Toutefois, Gabriele Rossi, le coordinateur d'urgence à Syrte pour Médecins sans Frontières, a déclaré au Washington Post que :

«10.000 personnes restent piégées dans la ville, dont des femmes et des enfants, certains malades ou blessés. les médecins craignent que ces milliers de civils piégés dans des zones à risque de la ville ne peuvent pas accéder aux soins de santé. Il n'ya pas d'approvisionnement en eau à l'hôpital et l'une des quatre salles d'opération a été bombardé.»

La crise humanitaire de Syrte est une preuve supplémentaire sur le vrai visage du CNT. L'intervention "humanitaire" en Libye de l'OTAN n'auras pas permis l'arrestation de Kadafhi toujours libre à l'heure actuelle, ni l'instauration d'un régime Laïque. En revanche, la population du pays est livrée à une guerre civile ou guerre de représailles de la part des nouveaux maîtres du pays qui vengent en toute impunité sous les yeux meurtris de la population mondiale.


2011.18.10
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