MEDIA-CRATIE

Publié le par sceptix

Orwell se retourne dans sa tombe de Robert Kane Pappas, se veut la critique définitive du quatrième pouvoir, considéré autrefois comme le bastion de la démocratie américaine.
En se demandant si l’Amérique est entrée dans un monde orwellien au double langage où les mensonges peuvent passer pour la vérité, Pappas explore ce dont les médias n’aiment pas parler, c’est-à-dire eux-mêmes.
Orwell se retourne dans sa tombe fournit une tribune essentielle pour les idées qui ne seront jamais entendues dans les médias traditionnels. D’après Danny Schecter de chez Globalvision, "Nous pensons à tort que notre pays est une démocratie alors qu’il s’est transformé en une médiacratie où les médias qui sont censés contrôler les abus politique font partie des abus politiques".
En analysant le monopole des médias et le processus par lequel ils sont arrivés à décider de ce qui sera diffusé ou non, Orwell se retourne dans sa tombe parcourt une liste préoccupante de questions et d’évènements d’actualité qui ne sont pas abordés par les médias traditionnels, et restent toujours sans réponse...

La Cause du Peuple - Vidéo 103mn40




Orwell se retourne dans sa tombe - Durée : 1:43:40

 

Film documentaire de Robert Kane Pappas, 2005. Etat des lieux sans concession du système médiatique américain par des journalistes de renom, des professeurs d'université, un membre du Congrès, l'ancien procureur de Los Angeles, Michael Moore, des producteurs de TV et d'autres intervenants directement concernés. Un immanquable pour qui veut toucher du doigt l'état de dépendance des médias au pouvoir. Certaines similitudes frappantes avec la situation vers laquelle évolue la France, n'échapperont à personne.

Orwell se retourne dans sa tombe de Robert Kane Pappas, se veut la critique définitive du quatrième pouvoir, considéré autrefois comme le bastion de la démocratie américaine.

En se demandant si l'Amérique est entrée dans un monde orwellien au double langage où les mensonges peuvent passer pour la vérité, Pappas explore ce dont les médias n'aiment pas parler, c'est-à-dire eux-mêmes.

Retraçant méticuleusement le processus par lequel les médias déforment et censurent les évènements d'actualité, Pappas présente de fascinantes et éloquentes interventions de professionnels des médias. Parmi les intervenants, l'on trouve Charles Lewis, directeur du Centre pour l'Intégrité Publique ; Vincent Bugliosi, ancien procureur de Los Angeles ; le réalisateur et auteur Michael Moore ; le Républicain Bernie Sanders ; Danny Schecter, auteur et ancien producteur pour ABC et CNN ; et Tony Benn, ancien membre du Parlement britannique.

Orwell se retourne dans sa tombe fournit une tribune essentielle pour les idées qui ne seront jamais entendues dans les médias traditionnels. D'après Danny Schecter de chez Globalvision, "Nous pensons à tort que notre pays est une démocratie alors qu'il s'est transformé en une médiacratie - où les médias qui sont censés contrôler les abus politique font partie des abus politiques".

Le professeur des médias Mark Crispin Miller de l'université de New York nous dit que "Ces entités commerciales luttent maintenant avec le gouvernement pour le contrôle de nos vies. Elles ne sont pas un contrepoids sain au gouvernement. Goebbels disait que ce que l'on demande aux médias - il parlait des médias nazis - est de présenter une diversité apparente qui cache l'uniformité réelle".

En analysant le monopole des médias et le processus par lequel ils sont arrivés à décider de ce qui sera diffusé ou non, Orwell se retourne dans sa tombe parcourt une liste préoccupante de questions et d'évènements d'actualité qui ne sont pas abordés par les médias traditionnels, et restent toujours sans réponse.

Recevons-nous l'information qu'une démocratie doit fournir pour notre survie, ou sommes-nous lobotomisés électroniquement ? La frénésie d'explosion des médias a-t-elle mené à une situation absurde et dangereuse, où la majorité de la population est devenue réellement moins informée ?

Certaines similitudes frappantes avec la situation vers laquelle évolue la France n'échapperont à personne. Rappelons qu'au classement mondial de la liberté de la presse 2006 effectué par Reporters Sans Frontières, la France est en effet passée de la 11ème à la 37ème place, et ce au cours de la seule période 2002-2006.

Orwell se retourne dans sa tombe nous rappelle que 1984 n'est plus une date du futur.

Source : Reopen911

Décodage de 25 techniques de désinformation

Voici quelques techniques courantes utilisées par différents organes de pouvoir – publics ou privés – cherchant à occulter des vérités qui dérangent. Il est utile de garder ces concepts à l’esprit lors de la lecture d’informations relatives à des sujets controversés (ils sont nombreux) … pour autant, règle n°1, que vous sachiez même qu’ils le sont. Faites le test. Vous serez sans doute surpris de constater à quel point ces procédés percolent au travers de nombre de propos tenus par des instances officielles, des « experts » et par extension de nombreux médias.

Technique n°1 : Évitement

Ne pas écouter la controverse, ne pas la voir, ne pas en parler. Si elle n’est pas rapportée, elle n’existe pas et il n’y a pas lieu de s’en occuper.

Technique n°2 : Superficialité

N’aborder la controverse qu’en périphérie, sur des points mineurs voire pittoresques. Eviter soigneusement les points clés de l’argumentation.

Technique n°3 : Indignation

Rejeter le sujet de façon indignée ("jamais une chose pareille ne serait possible"). Jouer sur le sentiment d’incrédulité ("il y aurait eu des fuites", "ça se saurait", …)

Technique n°4 : Rumeur

Considérer la controverse comme une rumeur de plus, sans fondements, quels que soient les arguments présentés.

Technique n°5 : Homme de paille

Présenter la position de son adversaire de façon volontairement erronée, en sélectionnant son argument le plus faible, en amplifiant sa portée puis en le détruisant.

Technique n°6 : Messager

Décrédibiliser le porteur du message. Par extension, associer les opposants à des dénominations impopulaires telles que « excentrique », « extrême-droite », « gauchiste », « terroriste », « conspirationniste », « radical », « fanatique », ou même « blonde » etc…

Technique n°7 : Biais

Exacerber tous les faits qui pourraient donner à penser que l’opposant opère en dissimulant ses véritables intentions ou est sujet à tout autre forme de biais.

Technique n°8 : Confusion

Quelque soit le niveau de la polémique mais sans y faire référence, confirmer la thèse officielle par un communiqué laconique sur une nouvelle étude favorable et rassurante.

Technique n°9 : Autorité

S’associer à l’autorité (organismes internationaux etc.) et présenter ses arguments avec suffisamment de jargon, de détails techniques et de sources pour les crédibiliser.

Technique n°10 : Innocence

Faire l’innocent. Quelle que soit la solidité des arguments de l’opposant, éviter la discussion en leur contestant toute crédibilité, toute existence de preuves, toute logique ou tout sens. Mélanger le tout pour un maximum d’efficacité.

Technique n°11 : Amalgame

Associer les charges de l’opposant à des charges farfelues facilement réfutables, qu’elles soient antérieures ou le fait d’autres opposants. En y étant associées, les charges subséquentes, quelle que soit leur validité, sont alors beaucoup plus facilement discréditées.

Technique n°12 : Diviser

Diviser pour mieux régner et par extension mettre l’accent sur les différences entre les différents courants des opposants et l’impression de chaos que cela procure.

Technique n°13 : Pseudo-débat

Présenter la version de l’opposant en premier lieu puis démentir par une succession de déclarations issues de sources faisant apparemment autorité.

Technique n°14 : Confession

Admettre avec candeur que des manquements (mineurs) ont été identifiés et que des solutions ont été apportées. Les opposants cependant en ont tiré parti pour gonfler la controverse et tenter de démontrer ce qui n’existe pas.

Technique n°15 : Édulcorer

Utiliser des termes techniques sans contenu émotif pour décrire le problème.

Technique n°16 : Énigme

Les énigmes n’ont pas de solution. Étant donné la multitude des paramètres, des intervenants et de leurs interactions, le sujet est bien trop complexe pour ne pouvoir être jamais résolu. Une technique couramment utilisée pour décourager ceux qui cherchent à suivre…

Technique n°17 : Solution complète

Éviter le problème en exigeant de l’opposant qu’il fournisse une solution complète à la résolution de la controverse.

Technique n° 18 : Omission

Omettre des preuves, des publications ou des témoignages contraires. S’ils n’existent pas, ce ne sont pas des faits, et le sujet ne doit pas être couvert.

Technique n°19 : Sang froid

Amener l’opposant à argumenter dans une position difficile et jouer sur sa perte de sang froid pour le décrédibiliser.

Technique n°20 : Expertise

"You don’t bite de hand that feeds you", disent les Anglais. Créer son propre groupe d’experts et le financer directement ou indirectement.

Technique n°21 : Preuve impossible

Ignorer les preuves présentées par l’opposant comme étant non pertinentes et lui demander des preuves inaccessibles, que ce soit matériellement (non disponibles ou soustraites au regard du public), techniquement (années de recherche) ou financièrement.

Technique n° 22 : Déni

Dénier toute crédibilité ou être extrêmement critique vis à vis de publications, de témoignages ou même de propos officiels d’organes de pouvoir, en les désignant comme des « sources non valides » ou « des éléments sortis de leur contexte ».

Technique n°23 : Fausse preuve

Introduire des éléments contradictoires par rapport à l’argument de l’opposant, au besoin en fabriquant de fausses preuves, par exemple sous la forme d’études scientifiques au protocole particulièrement étudié.

Technique n°24 : Grand Jury

Organiser un grand jury ou des états généraux avec tous les atours de la consultation la plus large et la plus ouverte qui soient. Neutraliser ensuite les sujets qui fâchent et présenter le rapport final comme étant l’état du consensus général.

Technique n°25 : Diversion et distraction

Créer l’évènement ailleurs pour distraire et écarter l’attention du public.

http://www.lacausedupeuple.com/documentaires/2008/09/26/desinformation-orwell-se-retourne-sa-tombe

Publié dans Les chiens de garde

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