Genocidio basta ya

Publié le par sceptix

Comment ne pas être profondément révolté par la guerre que subissent, une fois de plus, les habitants de Gaza ? Comment ne pas crier notre dégoût devant l’hypocrisie des dirigeants du pays agresseur ? Aussi, je remercie Benito de m’avoir envoyé son poème ! Ce blog ne peut devenir un instrument de lutte contre les politiciens, mais on peut dire tant de choses au travers d’un poème, tant il est vrai que, là, c’est le cœur, l’être profond qui s’exprime.

 

Si quelqu’un crie à l’antisémitisme en lisant ce poème, qu’il évite de l’exprimer en public, car il se couvrirait de ridicule. Pleurer le sang des innocents, enfants, femmes et hommes, ne relève pas du racisme, mais de l’humanisme… Toute vie détruite est un drame pour l’humanité, qu’elle soit Palestinienne ou Israélienne.

 

Mais, aujourd’hui, une fois de plus, le peuple martyrisé, est le peuple palestinien n’en déplaise aux fanatiques sionistes et aux manipulateurs de tous horizons…

 

Jean Dornac

 

 

* * *

 

 

Un peuple meurt sous les décombres

Couleur de sang est notre vie

Un peuple meurt la terre gronde

La liberté nous est ravie

 

 

On affame

On enferme

On confisque

On abat

On chasse de sa terre

Et on parle de droits

 

 

Jour après jour la terre tremble

La nuit le jour c’est la tuerie

Un génocide impardonnable

Coule le sang des Gazaouis

 

 

Ombre

Pénombre

Eclair dans la nuit

 

 

 Poussière

Décombres

Moments de folie

 

 

C’est le monde libre

Qui défend ses droits

Tueries

Génocides

Les forts font la loi

 

 

La bombe qui tombe

Un enfant qui meurt

Ce monde est immonde

Musée des horreurs

 

 

Jusques à quand

Les gens de guerre

Les profiteurs

Les gouvernants

Attiseront la peur

La haine

Massacreront-ils

Nos enfants

 

 

Silence 

 

On assassine

 

Silence

 

S’il vous plaît

 

On massacre

 

En sourdine

 

Un peuple désarmé

 

 

Le crime

On banalise

 

Le crime

Programmé

 

Un peuple

On terrorise

 

Un peuple

Est sacrifié

 

 

Sous un tapis de bombes

Très méthodiquement

On massacre des hommes

Des femmes des enfants

 

 

Des voix

Partout s’élèvent

Grandit

L’espoir vivant

La vérité première

Ici

Et maintenant

 

 

La mémoire est fragile

Et le temps musicien

Va répétant les rimes

D’un passé qui revient

 

Massacre ou génocide

Coule le sang versé

Fleurit la Palestine

A l’ombre des charniers

 

 11-01-09    Benito

http://www.pour-la-non-violence.com/article-26756122.html 

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