Violente agression policière à Paris.

Publié le par sceptix

Dans la nuit du 25 au 26 août 2007, AGATHE, âgée de 35 ans, qui circulait, dans le XXe arr. de Paris, est arrêtée brutalement par une patrouille de la Brigade Anti Criminalité, venant en sens inverse, composée de 3 agents de police, de sexe masculin, en uniforme et armés. Motif invoqué : "La conductrice a une conduite dangereuse et circule sur la voie de bus". Il est 2h10 du matin, le véhicule d'Agathe est immatriculé en Espagne.

Sur les injonctions menaçantes du policier interpellateur, Agathe, interloquée par les accusations et le ton menaçant de l'agent de police, coupe le contact du véhicule, défait sa ceinture de sécurité, et s'apprête à présenter ses papiers, tout en faisant remarquer à l'agent interpellateur "qu'il n'est peut-être pas nécessaire de parler sur ce ton menaçant".
Agathe n'aura jamais le temps de présenter ses papiers : l'agent interpellateur profite de l'instant pendant lequel Agathe cherche les papiers, pour l'arracher "manu militari" de son siège, la neutraliser violemment contre le véhicule avec coups de poings dans les côtes, coups de pieds dans les chevilles et violentes pressions sur la nuque, la menotter, la fouiller.

L'agent interpellateur subtilise également, le permis de conduire d'Agathe, qui se trouve dans la poche de sa veste, le déchire en 3 morceaux, préparant ainsi le scénario de sa propre plainte pour "outrage et non obtempération".
En effet les deux versions délivrées par les forces de l'ordre et les victimes divergent singulièrement !!!
La version délivrée dans les PV par les agents de police est la suivante : la conductrice refuse de présenter ses papiers et d'obtempérer aux différentes demandes. Suite à une énième demande formulée "aimablement", la conductrice accepte finalement de sortir de son véhicule. Les deux passagères sont hystériques. Quand l'agent de police présente l'éthylomètre à la conductrice, celle ci comprend qu'elle va subir un contrôle. Elle déchire alors son permis de conduire, qu'elle jette en pièce sous le véhicule pour "gagner du temps" et s'engouffre à nouveau dans son véhicule pour échapper aux policiers. Elle s'agrippe farouchement à son volant, elle est incontrôlable. C'est pourquoi 2 agents interviennent, usant de la "force strictement nécessaire" pour sortir la conductrice de son véhicule et la neutraliser "dans les règles de l'art".

(...)
L'interpellation dégénère quand la conductrice et sa passagère, menottées et "neutralisées" demandent des explications à la patrouille à plusieurs reprises.
Avant d'être neutralisée totalement, Agathe a le temps de voir l'agent interpellateur frapper violemment sa passagère à deux reprises, au niveau de l'épaule et du torse, alors que celle-ci effrayée, est sortie du véhicule pour tenter de calmer les policiers.
Choquée et apeurée, Agathe est ensuite neutralisée, traînée par le col et menottée dans un véhicule de police. C'est depuis le véhicule de police, qu'elle tente de garder le contact avec sa passagère, elle-même neutralisée à même le sol, l'implorant en larmes, de prévenir son avocat. La passagère tente de téléphoner quand le troisième policier, jusque là assez calme, lui retire son portable pour l'empêcher de prévenir quiconque.
Afin de la faire taire définitivement, le policier chargé de la surveillance d'Agathe, et assis à sa gauche à l'arrière du véhicule de police, lui frappe violemment la tête contre la vitre intérieure du véhicule à plusieurs reprises. Finalement il lui assène un coup sur la paroi latérale gauche du genou, provoquant ainsi une grave entorse du genou et la rupture des ligaments croisés antérieurs, ainsi qu'une blessure ouverte sur l'arrière du crâne. A partir de cet instant, Agathe ne pourra plus marcher normalement durant toute la période de retenue au commissariat, et ses demandes de soin seront ignorées jusqu'au lendemain 16h, malgré une articulation déchirée et le sang qui coule de la plaie à la tête.
(...)
Après 19 heures heures de garde à vue cauchemardesques, durant lesquelles les agents ont tenu des propos injurieux caractérisés et continué d'asséner des coups, Agathe ressort du Commissariat des Orteaux, Paris XXe, avec de multiples blessures physiques et morales, de multiples traces de coups, une rupture avérée des ligaments croisés du genou et ... une convocation en justice pour répondre "d'outrages et violences physiques et verbales sur Agents de la force de l'Ordre".
La passagère du véhicule est sortie quelques heures auparavant, avec de graves lésions au niveau des vertèbres cervicales, du bras et des côtes.

Afin de ne pas laisser impunis les actes de violences gratuites, les propos sexistes, homophobes, xénophobes, les menaces, les abus physiques et verbaux, les comportements agressifs, perpétrés par plusieurs agents de police cette nuit là, Agathe (et sa passagère) portent plainte à l'IGS (Inspection Générale des Services), 5 jours après les faits.
En août 2008, la plainte est classée sans suite par le Parquet de Paris au motif que l'infraction n'est pas suffisamment caractérisée malgré les certificats médicaux (21 jours d'Incapacité Temporaire de Travail pour Agathe, et 10 jours d'ITT pour sa passagère), les photos des lésions, les témoignages de tierces personnes, à charge contre les agents.

Début 2009, les victimes se constituent partie cvile et font la demande de l'ouverture d'une instruction, face à cette démonstration de FORCE (de l'ordre).





Samedi 23 mai 2009
Le visiteur de ce blog, qui ne connaît ni l'une ni l'autre des victimes, pourrait légitimement se demander :
"Mais ou est la faille ? Ce n'est pas possible que les forces de l'ordre aient agit à ce point, à contrecourant de la mission qui leur est confiée, selon le code de déontologie de la Police Nationale ... link"
"Ces filles avaient surement des choses à se reprocher ...", "Elles exagèrent ..." , "Si la Police a agi ainsi c'est qu'elles le méritaient" ...

A cela, nous laissons Agathe apporter quelques éléments de réponse, car malgré des faits plus qu'avérés, c'est encore aux victimes de se défendre, se "justifier".
On notera juste que les victimes n'ont jamais dérogé, au fil des audiences,  à la toute première version, qu'elles ont délivrée séparement, dès les premières auditions, durant la garde à vue.
On notera aussi que certains agents de police ont délivré, en revanche, des versions divergentes, parfois contradictoires au fil du temps, et au gré des audiences publiques.
Mais tout est consigné aujourd'hui dans le dossier. Nous laissons le soin aux Magistrats de mener leur mission de Justice et ne souhaitons pas commenter ici, des faits qu'il serait simple de démontrer.

 


Je suis l'Autre. La conductrice. Celle dont le genou a été broyé dans l'interpellation et qui a subi un semi étranglement (prise de Kravmaga qui consiste à pressioner le larynx avec 3 doigts au risque de le briser) alors que j'étais menottée et avec un genou brisé.
Celle qui a du supporter les insultes, les coups, les humiliations, la violence implicite et tout ce qui ne peut pas être dit par des mots, parce que les méthodes de la police sont très bien rodées et que la violence est, avant tout, intime.
Celle qui a du supporter de voir une amie se faisait frapper, violenter, malmener, agresser, terroriser, sans aucune raison, sans pouvoir réagir parce qu' elle était déjà neutralisée.
Celle qui n'a jamais pu trouver les mots pour expliquer "à cette invitée dans notre pays",  ni à elle-même, pourquoi la police avait agi ainsi. (Parce que les tentatives d'explication pourraient être assimilées à de nouveaux outrages)
Celle qui devra répondre d'agressions physiques et verbales sur la Force de l'Ordre.
Notez comme le terme "force" est remarquablement à sa place.

"Oui j'ai reconnu que je sortais d'un dîner, que j'avais consommé de l'alcool au cours de ce dîner, et j'ai reconnu que, dans la voiture alors que je venais de me faire briser un genou, je leur ai dit que c'était des "bouffons et qu'ils faisaient n'importe quoi !".
Oui je suis poursuivie pour violences physiques (je me demande encore lesquelles) et pour outrages et injures : "BOUFFONS !"

Les injures des uns n'annulent pas la violence des autres. C'est certain.
Mais le "BOUFFON" n'est pas sorti de nulle part et remettons dans la chronologie, les conséquences et les causes ...
Et quelle valeur souhaitons-nous attribuer à "Espagnole de merde", Vieille Pute", "Sale gouine", "Salope" sur des femmes menottées et sans défense ?
Pour ne parler que des mots ...

La Police invoque une légitime défense et une FORCE strictement nécessaire ...
3 policiers, de sexe masculin, armés n'ont pas pu maîtriser 2 femmes, assises dans un véhicule, qui circule à 40 km/h ???

2 femmes, 3.20 mètres à elles deux. Sur talons, certes. Aucun antécedent de sport de combat, à peine quelques antécedents sportifs d'une lointaine vie étudiante, type caucasien.
Salariées l'une et l'autre. L'une est journaliste en Espagne. L'autre donne dans la formation. 

Des noms qui ne font pas frémir, des gènes qui n'inquiètent pas. Pas de casier judiciaire : inconnues des services de Police.
Pour l'une, des antécédents professionnels au service de la République, de vagues liens avec la Fonction publique. Pour l'autre, l'âge de se souvenir de Franco, et de vagues liens avec la  social-démocratie catalane. Pas de lien avec l'ETA connu à ce jour.
Le véhicule n'est pas volé, les papiers sont à bord, il appartient légitimement à la passagère espagnole, il est immatriculé et l'assurance est à jour. La conductrice a son permis sur elle, elle n'est pas sous le coup d'une suspension de permis antérieure, elle a environ 10 points à son permis, suite à deux excès de vitesse à 56 km/h sur les boulevards des maréchaux à Paris. La conductrice ne téléphone pas au volant.
Dans le coffre du véhicule : aucune cadavre en décomposition. Pas de livraison de cocaine en vue, pas d'arme de destruction massive ou de micro-virus, destinés à anéantir la population française dans son intégralité, pas d'arme blanche, pas même une lime à ongle en vue.
Pas de filiation politique, ni militante suspectes à leur compteur. Pas de blog "anti-tout" qui puisse leur être reproché.
Aucune délit fiscal, aucun détournement de fonds, aucune condamnation, aussi minimale soit-elle, pas de revenus suspects. Le fisc ne les connaît pas particulièrement. Pas de revenus sociaux illégaux, aucune fausse déclaration de maternité mensongère.
Pas de vidéo pédophile perquisitionnée à leur domicile respectif, pas de trafic d'organes, pas de tentative de corruption de fonctionnaires pour tenter de se faire pardonner une hypothétique faute, pas de trafic d'images pornographiques, pas d'exploitation de travailleurs clandestins. Bail d'habitation régulier. Pas de saisie sur salaire pour fraude aux PV. Pas de trace de seringues sur les bras.
Pas de racollage sur la voie publique, pas d'incitation à faire commettre le péché de chair à de valeureux citoyens.
Pas de castings pour des émissions de téléréalité à leur actif, pas de graffitis militants ou de destruction de bien public.
Pas de commentaires sur le couple présidentiel, dont on dit pourtant beaucoup de choses à l'époque, (août 2007), ni même sur le Garde des Sceaux, ou la Ministre de l'Intérieur.
Pas d'éducation "difficile", jeunesse provinciale, pas de culture anti-Républicaine, pas de haine particulière de la Police ou des fonctionnaires.
Au contraire, une naive croyance que la Police "fait son travail" dans une société bien complexe ...

La République n'est pas en péril. A priori.

ET POURTANT ...

ET MEME SI NOUS AVIONS CUMULE TOUT CELA .... ?
Est-ce une raison pour passer deux femmes à tabac quand on est 3 fonctionnaires de police, doublement armés, qu'on porte un uniforme bleu marine, qu'on ne supporte pas les tatouages visibles sur la peau d'une journaliste étrangère, qu'on n'aime visiblement pas les étrangers, et qu'on soupçonne l'ébriété d'une conductrice ?

ALORS QUOI ?
Qu'est-ce qui se passe dans notre "douce France", pays de mon enfance, modèle de progrès social et de valeurs universelles ? 

Qui sont ces individus qui cherchent à impressionner et faire valoir leurs convictions par la force, la violence, l'humiliation et l'arrogance, qui abusent de leur fonction, de leur nombre, de leur uniforme et de la confiance qu'on leur a accordé en leur remettant un numéro de matricule ?
Qui a le droit de tabasser impunément (31 jours d'ITT cumulés sur les deux victimes) et d'outrepasser sa mission au prétexte de conditions de travail difficiles et dangereuses, et de citoyens "hystériques" ?

Art 10
Toute personne appréhendée, est placée sous la responsabilité et la protection de la police; elle ne doit subir de la part des fonctionnaires de police ni de tiers, aucune violence ni aucun traitement inhumain ou dégradant.
(Code de déontologie de la Police Nationale)


Il aurait été si simple pour ces fonctionnaires de respecter les procédures, procéder au contrôle pour vérifier les suspicions, le cas échéant, être courtois, travailler dans "les règles de l'art" et le respect.

C'est toute une société qui aurait, collectivement, gagné en crédibilité et en humanité.

Evénement à venir

Diffusion prochainement sur France Culture d'une interview d'Agathe.
Prochaine audience en juillet 2009
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Publié dans prédateurs

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R
"Tout pouvoir corromp, tout pouvoir absolu corromp absolument" sagesse de Lord Acton.Les policiers, ont de facto, et ce en dépit des lois et de l'IGS, un pouvoir absolu sur les pauvres pékins de civils, et d'autant plus que dans ce Milieu qu'est la police règne une loi du silence entre collègues comparabvle à une autre loi du silence dans le milieu d'en face. Rares, très rares sont ceux de ce milieu qui "parlent" et ils le payent très cherhttp://www.dailymotion.com/video/x2tw7q_paroles-de-flic_politicsla certitude de l'impunité forcèment tend (je dis bien tend, ils n'ont certainement pas tous des âmes de loubards pervers) à pervertir leur comportement (c'est comme les enfants gâtés qui deviennent de petites terreurs, mais en pire ) Or depuis quelques années il y a trop de laxisme et de complaisance envers la police de la part des juges, dans les rares, trsè rares cas où il y a plainte (tout le monde n'est pas ancien maire de Téhéran en exil ou directeur de revue littéraire, on peut donc présumer que les cas de bavures, brutalités humiliations, voire meurtres (souvenez-vous de Malik Oussekine, et d'autres ...) qui arrivent à connaisance sur Internet (et en général même pas dans la presse papier "aux ordres") ne sont qu'on toute petite pointe au sommet d'un horrible iceberg de gens qui cuvent leurs bllessures physiques et morales dans leur coin et restent traumatisés à vie sans aide ni reconnaissance (ni justice, de toutes façons mêmes les directeur de revue littéraire entourés d'amis n'obtiennent pas justice ...); Ce laxisme et cette complaisance, dans ce domaine aussi bien que dans les autres, sont en train de pourrir la France. Comme dit Maurice Rajfus c'est "un cancer qui ronge la France".http://www.ldh-france.org/Petition-outrage-offense-L-appel?id_donnee=-8&var_mode=calcul(en tous cas moi , ça y est ! j'ai envoyé mon don à l'association Egregor pour la justice )
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P
Comme toi, j'ose croire que ces brebis galeuses sont une minorité qui deshonnorent une profession entière.Il est vrai que depuis que l'autre abruti a sévi dans un premier temps à l'interieur avec son karcher et maintenant la lance à eau des pompiers depuis qu'il est pestilent laisse une croire à une partie de la corporation de la police qu'ils sont tout puissant et garantis de l'impunité.
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P
On peut éventuellement comprendre que des policiers agissent de manière "musclée" lors d'intervention à risques. Face à une personne armée et menacante, je peux comprendre que l'adrénaline, la peur fasse agir de manière "non professionnelle" quoi que ces personnes subissent une formation et un entrainement.Mais ce que je ne peux absolument pas tolérer c'est l'abus de pouvoir et l'impunité que procure le port de l'uniforme.Je ne juge pas de la véracité de l'histoire, mais ce qui est troublant c'est la profusion de coups, l'établissement de certificats médicaux, et je doute que ces personnes se soient fait ces coups pour attaquer la police française et le classement pur et simple de l'affaire par la justice !Et le plus ce sont les victimes qui ressortent avec une plainte et pour laquelle ils seront condamnés ! Voir le professeur qui a simplement dit "Sarkozy je te vois"Et un mort alors ? On va classer l'affaire car le mort ne réponds pas aux questions ?En étant spectateur, j'ai eu l'occasion de voir comment s'orientait les examens et la présentation des faits lors d'une visite à l'hôpital encadré par des policiers devenus aimables et rieurs avec le personnel hospitalier et comment cela se termine.Avant que soit examiné le "patient" les policiers décrivent celui-ci (dans le cas que j'ai vu) comme un ivrogne qui se bagarrait dans la rue...Hors comme j'étais aux urgences dans le même temps, la version de "l'ivrogne" était légèrement différente. Il avait fait une soirée arrosée, et en rentrant avec il est vrai un coup dans l'aile, il a uriné sur une roue de voiture...manque de bol, une voiture de police passait par là. La suite, une bastonnade en règle et après plusieurs heures présentation à l'hôpital...Après un examen sommaire et une enguelade des infirmières car il était je cite "répugnant" il est ressorti encadré de ses anges gardiens qui eux était blanc comme neige.Qui le personnel hôspitalier va-t-il croire ? Une personne qui après avoir fait une soirée arrosée et une bastonnade en règle n'est pas des plus reluisant visuellement ou le policier rieur et sympa bien propre dans son bel uniforme et qui vous raconte une belle histoire de ramassage d'ivrogne ?Le résultat ? Les bleus et coups il se sera cogné dans sa soulographie, et les policiers l'ont gentiment ramassé et conduit à l'hôpital.
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S
<br /> <br /> Bonjour Pat, je ne veux pas défendre la police mais je veux croire encore que ces agissements sont le fait d'une minorité de gros cons qui se croient tout permis depuis que l'autre con était à<br /> "l'intérieur", ce qui n'a pas changé avec la castafiore qu'il y a maintenant.<br /> Bises chère Pat<br /> <br /> <br /> <br />
S
Beaucoup à dire et à penser...hum, à réfléchir aussi ! ça pue !
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S
<br /> Tous les flics ne sont pas comme ça, heureusement !! Je pense que c'est spécial dans les grandes villes. Ici sur Béziers, les flics ne sont pas des tarés, j'en connais et j'ai eu affaire à eux pour<br /> avoir oublié ma ceinture, ils ont été très corrects. Les connards et les enfoirés comme ceux qui ont violenté ces deux filles savznt qu'is ne risquent rien et ce depuis que le playmobil de l'Elysée<br /> était à l'"intérieur". Comme tu dis, ça pue (la charogne)<br /> Bises<br /> <br /> <br />