Entre libre-échange et protectionnisme classique, quelle bonne mesure ?

Publié le par Charlotte sceptix

 

 

Pourquoi le protectionnisme ?

Le débat sur le protectionnisme monte peu à peu dans différents pays occidentaux. Aux Etats-Unis, une bataille feutrée entre l’exécutif et le Parlement se déroule depuis plusieurs mois au sujet du classement de la Chine dans la catégorie des « manipulateurs de monnaie ».

En France, le Parti Socialiste, poussé par A. Montebourg et sa « démondialisation », a inscrit dans son programme la notion de « juste échange », mais ne met pour l’instant pour qualifier ce juste échange que des critères « sociaux » ou environnementaux. De son côté Le Monde a publié le 4 Novembre un éditorial intitulé « L’erreur fatale de la désindustrialisation » et juge que « il y a maintenant un consensus au Nord : le balancier est allé trop loin. »

La raison est que malgré les discours lénifiants des tenants du libre-échange, la fuite des emplois est devenue insupportable pour un nombre croissant de citoyens. L’annexe I fait une estimation du nombre d’emplois en jeu. Ce nombre est énorme car il se mesure en millions d’emplois. Même si les chiffres qui justifient ces estimations sont discutables, ils montrent en tout cas que le réservoir d’emplois est énorme et qu’un rééquilibrage des échanges, même minime, aurait des effets immédiats sur l’emploi. Ces chiffres montrent aussi que le déficit en emplois est plus important vis-à-vis des pays européens que des pays asiatiques.

Ces faits, un nombre croissant de citoyens le sent, ce qui explique que les enquêtes d’opinion mesurent un désir de protection de plus en plus grand.

 

Le protectionnisme est-il nocif ?

 

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