Somalie: au moins 12 civils tués dans des combats à Mogadiscio

Publié le par sceptix

MOGADISCIO | Au moins 12 civils ont été tués à Mogadiscio dans de violents combats à l'artillerie opposant insurgés islamistes radicaux à la Force de l'Union africaine en Somalie (Amisom), a-t-on appris lundi auprès de témoins et de source médicale.

Des blindés de la Force de l'Union africaine en Somalie (Amisom), le 26 janvier 2010 à Mogadiscio.
© AFP | Des blindés de la Force de l'Union africaine en Somalie (Amisom), le 26 janvier 2010 à Mogadiscio.

AFP | 01.02.2010 | 10:55 - la Tribune de Genève

Au moins 12 civils ont été tués à Mogadiscio dans de violents combats à l'artillerie opposant insurgés islamistes radicaux à la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom), a-t-on appris lundi auprès de témoins et de source médicale.

Selon une source gouvernementale, les insurgés ont tiré plusieurs obus de mortier dimanche soir depuis le nord de la ville en direction de la présidence somalienne, entraînant une riposte de l'Amisom qui protège le gouvernement somalien.

"Douze civils innocents ont été tués, à notre connaissance, dans ces bombardements. Nous sommes encore sous le choc de ces tirs sans distinction", a déclaré à l'AFP un chef coutumier, Mohamed Adan Ilbir.

"Notre équipe a récupéré huit civils tués dans les échanges d'artillerie et 55 autres blessés, dont certains grièvement", a rapporté le chef du service des ambulances de Mogadiscio, Ali Muse, ajoutant que le bilan pourrait s'alourdir.

"Les combats à l'artillerie ont été les pires enregistrés récemment à Huriwa et Yaqshid", deux quartiers du nord de la ville, a ajouté Ali Muse.

Par ailleurs, un témoin a dénombré quatre autre victimes civiles dans le quartier voisin d'Elturaye.

"Quatre personnes ont été tuées à Elturaye, leurs corps étaient déchiquetés par un tir d'artillerie. C'était horrible", a décrit Abdulahi Nure.

Les insurgés islamistes, qui ont juré la perte du gouvernement de transition, prennent régulièrement pour cible la présidence somalienne, Villa Somalia, ou la base principale de l'Amisom, qui jouxte l'aéroport.

L'Amisom réplique tout aussi régulièrement, et ces échanges de tirs font de nombreuses victimes civiles, même si la force de paix affirme tout faire pour minimiser les victimes collatérales.

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